A quelques mois de la tenue des législatives, le front social n'est pas près de s'apaiser. La distribution de logements qui devait en principe acheter la paix sociale s'est avérée finalement une véritable pomme de discorde qui risque d'envenimer davantage la situation. A quelques mois de la tenue des législatives, le front social n'est pas près de s'apaiser. La distribution de logements qui devait en principe acheter la paix sociale s'est avérée finalement une véritable pomme de discorde qui risque d'envenimer davantage la situation. Il ne se passe pas de jour sans qu'on nous signale quelque part dans le pays, des émeutes ou des occupations de rue à l'effet de dénoncer le favoritisme dont aurait bénéficié une catégorie de population donnée. Après donc la révolte de Laghouat qui signe l'arrivée du Sud sur la scène de la protestation, avant-hier c'était au tour des gens d'Annaba, habitant différents quartiers de la ville, d'investir la rue pour dénoncer les pratiques de l'administration, qui à leurs yeux a procédé à une distribution inéquitable de logements. Des centaines de manifestants ayant reçu le renfort des occupants des centres de transit mis en place par la commune, ont bloqué ainsi la circulation automobile. Un rassemblement a eu lieu du reste tôt le matin devant le siège de la daïra. Les protestataires, brandissant des banderoles, s'en sont pris plus particulièrement au wali d'Annaba qu'ils accusent de parti pris pour certains citoyens. N'ayant pas reçu l'écho escompté, les manifestants qui ont fait le pied de grue jusqu'à 11 h, se sont alors ébranlés en direction du siège de la wilaya, où ils ont observé un sit-in. Parmi ceux qui contestent la liste des bénéficiaires de logements on trouve contrairement à Laghouat les locataires des centres de transit, qui sont d'anciens occupants des bidonvilles. La capitale de l'Est n'est pas en reste même si les actes de protestations qui s'y sont déclarés ont un tout autre objectif. Le moins que l'on puisse dire est que la rue est devenue un véritable «parti politique». Samedi les habitants de la cité Maâmar-Bitat, ont fermé l'avenue Horchi- Slimane qui donne sur les cités Emir-Abdelkader, Djebel El-Ouahch, Ziadia et Sakiet-Sidi-Youcef, dans le but semble-t-il de demander la mise en place des avaloirs, de l'éclairage public, la réfection de la route et le ramassage des ordures. A Baraki, gros village dans la banlieue algéroise des émeutes ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi. Il s'agit des mêmes protestataires qui avaient dénoncé mercredi dernier la suppression par les autorités de l'opération de relogement. Récidivant, ces émeutiers durent donc violemment croiser le fer avec les services de sécurité. Des saccages ont eu lieu, un dépôt de marchandises aurait ainsi été pris pour cible. Le wali délégué de Baraki n'a fait que faire connaître aux habitants son impuissance à résoudre le conflit, s'en référant ainsi aux services de la wilaya d'Alger. C'est ce qui a fait déborder le vase. Le même topo se retrouve un peu partout. Ce qui augure toujours de jours incertains. Il ne se passe pas de jour sans qu'on nous signale quelque part dans le pays, des émeutes ou des occupations de rue à l'effet de dénoncer le favoritisme dont aurait bénéficié une catégorie de population donnée. Après donc la révolte de Laghouat qui signe l'arrivée du Sud sur la scène de la protestation, avant-hier c'était au tour des gens d'Annaba, habitant différents quartiers de la ville, d'investir la rue pour dénoncer les pratiques de l'administration, qui à leurs yeux a procédé à une distribution inéquitable de logements. Des centaines de manifestants ayant reçu le renfort des occupants des centres de transit mis en place par la commune, ont bloqué ainsi la circulation automobile. Un rassemblement a eu lieu du reste tôt le matin devant le siège de la daïra. Les protestataires, brandissant des banderoles, s'en sont pris plus particulièrement au wali d'Annaba qu'ils accusent de parti pris pour certains citoyens. N'ayant pas reçu l'écho escompté, les manifestants qui ont fait le pied de grue jusqu'à 11 h, se sont alors ébranlés en direction du siège de la wilaya, où ils ont observé un sit-in. Parmi ceux qui contestent la liste des bénéficiaires de logements on trouve contrairement à Laghouat les locataires des centres de transit, qui sont d'anciens occupants des bidonvilles. La capitale de l'Est n'est pas en reste même si les actes de protestations qui s'y sont déclarés ont un tout autre objectif. Le moins que l'on puisse dire est que la rue est devenue un véritable «parti politique». Samedi les habitants de la cité Maâmar-Bitat, ont fermé l'avenue Horchi- Slimane qui donne sur les cités Emir-Abdelkader, Djebel El-Ouahch, Ziadia et Sakiet-Sidi-Youcef, dans le but semble-t-il de demander la mise en place des avaloirs, de l'éclairage public, la réfection de la route et le ramassage des ordures. A Baraki, gros village dans la banlieue algéroise des émeutes ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi. Il s'agit des mêmes protestataires qui avaient dénoncé mercredi dernier la suppression par les autorités de l'opération de relogement. Récidivant, ces émeutiers durent donc violemment croiser le fer avec les services de sécurité. Des saccages ont eu lieu, un dépôt de marchandises aurait ainsi été pris pour cible. Le wali délégué de Baraki n'a fait que faire connaître aux habitants son impuissance à résoudre le conflit, s'en référant ainsi aux services de la wilaya d'Alger. C'est ce qui a fait déborder le vase. Le même topo se retrouve un peu partout. Ce qui augure toujours de jours incertains.