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«Le Qatar finance les intégristes algériens»
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 01 - 2012

Les intégristes algériens ont découvert une nouvelle Mecque, c'est le Qatar, fait remarquer Amara Benyounès, président de l'Union pour la démocratie et la République (UDR), dans un entretien accordé à la Chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction.
Tous les responsables intégristes algériens se sont déplacés ces derniers jours au Qatar, ajoute-t-il. Quand on voit ce qui se passe au Qatar et qu'un émirat comme celui-là veut imposer une démocratie aux pays du monde arabo-musulman, qu'ils aient d'abord une démocratie chez eux, lance-t-il. Il estime que ces gens quand ils se déplacent au Qatar, c'est surtout pour revenir avec des chèques. «J'interpelle officiellement et le président de la République et le gouvernement algérien pour veiller au respect strict de la loi. Les financements étrangers des partis politiques sont absolument interdits par la loi algérienne et l'Etat algérien doit veiller au respect des dispositions de la loi», déclare Amara Benyounès à ce propos. Il préfère dire «intégriste» et non pas «islamiste» parce que dans islamiste il y a islam, or, tout le peuple algérien est musulman. Il fait observer qu'en Algérie, il y a trois catégories d'intégristes : ceux qui ont pris le maquis, ce sont des terroristes qui ont essayé de détruire ce pays pendant une vingtaine d'années, nous les avons vaincus militairement, dit-il ; ceux qui ont décidé de participer au jeu légal, ils sont dans les assemblées élues, et ceux qui sont dans le gouvernement. Ils auront un bilan à présenter et en matière d'intégrité et de moralité, ils ne sont pas mieux placés que les partis de la mouvance démocratique, fait-il observer. Par ailleurs, il trouve incroyable qu'en 2012, on prenne la Turquie comme modèle. Pour le secrétaire général de l'UDR, il y a une campagne d'intoxication qui veut faire croire que les élections sont déjà faites et que les intégristes les ont déjà gagnées et donc que ce n'est pas la peine de les préparer. Il ne croit pas du tout à la victoire des intégristes pour peu qu'un certain nombre de préalables soient réunis pour permettre aux démocrates et républicains de gagner ces élections, lance-t-il. Il évoque le problème de la fraude électorale qui est, dit-il, une chanson qui revient à chaque échéance. Jeter le doute sur les élections ne profite qu'aux intégristes, estime-t-il. Il fait constater que le discours des intégristes algériens consiste à dire que s'ils ne gagnent pas les élections, cela veut dire qu'il y a eu fraude. Même si l'on installe des caméras dans chaque bureau, pour les intégristes, ne pas gagner au vote signifie qu'une fraude a eu lieu, souligne-t-il. Il faut impérativement, insiste-t-il, que tous les Algériens et les Algériennes aillent voter car, explique-t-il, le vote massif garantirait la victoire des démocrates et des patriotes dans ce pays. «S'il y a un fort taux d'abstention, nous savons ce qui va se passer à l'image de ce que nous avons vu en Tunisie et au Maroc. L'abstention ne profite qu'aux intégristes», souligne-t-il. Les islamistes ont un corps électoral qui vote, qu'il y ait fraude ou pas fraude, et quelles que soient les circonstances, ajoute-t-il. Il déplore que dans le camp des démocrates, il n'y ait pas le même réflexe. Il fait remarquer que le peuple algérien aura à choisir entre un projet d'une Algérie patriotique républicaine et un projet d'une Algérie islamo-conservatrice Concernant l'UDR, avec la décision politique prise par le président de la République de lancer un certain nombre de réformes, nous n'avons aucun doute que l'UDR aura son agrément avant la fin janvier 2012, dit-il, après sept ans et demi d'attente pour pouvoir activer en toute légalité. Amara Benyounès annonce la tenue d'un congrès extraordinaire qui se tiendra les 17 et 18 février à Alger pour renouveler la direction du parti, affiner un certain nombre de propositions programmatiques et de mettre à jour le programme et les statuts. Il confirme la présence de l'UDR aux législatives de mai prochain sur tout le territoire national, parce que, dit-il, nous ne sommes pas des pleureuses et nous allons nous battre pour essayer de gagner. L'UDR parlera des problèmes vécus par les Algériens. Il estime que la classe politique algérienne doit apprendre à faire des compromis politiques. Il n'y a pas, dit-il, de solution en dehors du rassemblement des forces patriotiques, démocratiques et modernistes. Il faut le faire, insiste-t-il, soit avant les élections, de préférence, selon lui, soit il sera imposé après les élections. Ce n'est pas, fait-il savoir, une hérésie de dire que l'UDR pourrait rejoindre une alliance qui soutient le président Bouteflika. Nous l'avons déjà soutenu en 2004 et en 2009, rappelle-t-il. Mais rejoindre dès maintenant l'Alliance présidentielle est, dit-il, une question prématurée. Pour Amara Benyounès, «il faut savoir qui va être dans l'alliance, pour faire quoi. Mais si c'est pour reconduire les mêmes, je ne pense pas», fait-il savoir. Pour l'instant, fait-il remarquer, la priorité est à la préparation du congrès et des prochaines échéances électorales. Il fait observer que le personnel politique n'est pas très jeune, ce qui ne signifie pas, ajoute-t-il, que ceux qui sont là doivent partir. Ce n'est pas une question de rajeunissement, estime-t-il, car, selon lui, il y a des anciens dirigeants qui ont toujours de la lucidité et qui ont des idées très modernes comme il y a des gens qui sont complètement rétrogrades. A propos de l'Assemblée constituante, il prévient que c'est un risque majeur pour l'Algérie, il fait confiance au président de la République pour proposer une Constitution républicaine, démocratique et ce sera aux Algériens de voter pour l'accepter ou la refuser. Enfin, à propos de la pétition contre l'ingérence extérieure et en solidarité avec le général Khaled Nezzar, Amara Benyounès rappelle qu'il a été un partisan de l'arrêt du processus électoral et qu'il reste fidèle à ses principes. Pour lui, il y a deux dates historiques en Algérie ; le 1er novembre 54 et le 12 janvier 1992. Le général Nezzar fait partie de ces gens qui ont sauvé ce pays, dit-il, il aura toujours mon soutien sur ce point. Il déplore que le chef du gouvernement qui a arrêté le processus électoral dise que le pouvoir a fait plus de mal que le FIS. Il évoque également la polémique autour de l'assassinat du président Boudiaf voulant faire croire que ce ne sont pas les intégristes qui l'ont tué.

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