La colère des lycéens des classes de terminale ne faiblit pas. Depuis quelques jours ils sont montés au créneau pour réclamer l'allégement des cours et surtout la limitation des cours programmés aux épreuves du baccalauréat. Le mouvement touche pratiquement tous les lycées du pays. Grèves, sit-in et marches sont les moyens utilisés par les protestataires pour faire pression sur le ministère de l'Education nationale et l'amener à souscrire à leurs revendications. C'est un « remake» des années précédentes. Depuis cinq années au moins c'est le même scénario qui revient et les classes de terminale arrivent toujours à obtenir gain de cause puisque, acculé, le ministère a fini par répondre positivement aux doléances en limitant le seuil des programmes sur lesquels seront examinés les élèves. Cette année encore n'a pas dérogé à la règle. Le ministère de l'Education a en effet informé que les mêmes modalités d'organisation des précédentes sessions du baccalauréat seront appliquées à la session du 3 juin 2012, en faveur des élèves des classes de terminale. Dans un communiqué rendu public avant-hier le département de Boubakeur Benbouzid a ainsi annoncé que les enseignements dispensés aux classes de terminale prendront fin le jeudi 10 mai 2012 au soir, alors que l'examen blanc du baccalauréat sera finalisé avant le jeudi 10 mai. Les candidats à l'examen du baccalauréat auront donc 23 jours pour bien préparer cette épreuve puisque le début de l'examen du baccalauréat est prévu le 3 juin. Les seuils fixant les limites du programme de référence destiné à l'élaboration des sujets d'examen du baccalauréat est donc fixé au 10 mai, Le ministère a rassuré les élèves lorsqu'il a précisé dans son communiqué que l'examen portera sur les «cours effectivement dispensés» . Mais cela ne semble pas satisfaire les élèves puisque la contestation s'est poursuivie hier encore. Le ministère ira-t-il vers une autre concession en réduisant encore davantage les cours sur lesquels les élèves seront soumis à examen ? Une manière de faire totalement rejetée par les syndicats. «On a décrié cette situation qui dure depuis cinq ans » a indiqué Meziane Meriane, coordinateur national du Syndicat national des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Snapest) ajoutant « qu'il est impératif que le Bac garde un niveau et c'est ce qu'il faut faire comprendre à nos enfants». Pour notre interlocuteur, contacté hier, «Il faut communiquer avec les élèves et les prendre en charge psychologiquement dès le début de l'année scolaire et leur faire comprendre la nécessité de suivre le programme». Meziane Meriane précise, en outre, que « c'est aux pédagogues et aux spécialistes de dire s'il y a une surcharge des cours ou non». Le coordinateur du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) abonde dans le même sens en indiquant «qu'en tant que professeurs nous refusons la limitation du seuil car cela veut dire que l'on va empêcher les enseignants de terminer les programmes». Selon Nouar Larbi, joint hier , «cela va forcément ternir l'image du Bac du fait que l'élève va à l'université avec un niveau bas» . Le premier responsable du Cnapest dira en outre que « le ministère ne doit pas céder à la pression des élèves avec lesquels il faut discuter et leur dire que finir le programme est dans leur intérêt. Car c'est aux pédagogues de prendre en charge cette question ». La colère des lycéens des classes de terminale ne faiblit pas. Depuis quelques jours ils sont montés au créneau pour réclamer l'allégement des cours et surtout la limitation des cours programmés aux épreuves du baccalauréat. Le mouvement touche pratiquement tous les lycées du pays. Grèves, sit-in et marches sont les moyens utilisés par les protestataires pour faire pression sur le ministère de l'Education nationale et l'amener à souscrire à leurs revendications. C'est un « remake» des années précédentes. Depuis cinq années au moins c'est le même scénario qui revient et les classes de terminale arrivent toujours à obtenir gain de cause puisque, acculé, le ministère a fini par répondre positivement aux doléances en limitant le seuil des programmes sur lesquels seront examinés les élèves. Cette année encore n'a pas dérogé à la règle. Le ministère de l'Education a en effet informé que les mêmes modalités d'organisation des précédentes sessions du baccalauréat seront appliquées à la session du 3 juin 2012, en faveur des élèves des classes de terminale. Dans un communiqué rendu public avant-hier le département de Boubakeur Benbouzid a ainsi annoncé que les enseignements dispensés aux classes de terminale prendront fin le jeudi 10 mai 2012 au soir, alors que l'examen blanc du baccalauréat sera finalisé avant le jeudi 10 mai. Les candidats à l'examen du baccalauréat auront donc 23 jours pour bien préparer cette épreuve puisque le début de l'examen du baccalauréat est prévu le 3 juin. Les seuils fixant les limites du programme de référence destiné à l'élaboration des sujets d'examen du baccalauréat est donc fixé au 10 mai, Le ministère a rassuré les élèves lorsqu'il a précisé dans son communiqué que l'examen portera sur les «cours effectivement dispensés» . Mais cela ne semble pas satisfaire les élèves puisque la contestation s'est poursuivie hier encore. Le ministère ira-t-il vers une autre concession en réduisant encore davantage les cours sur lesquels les élèves seront soumis à examen ? Une manière de faire totalement rejetée par les syndicats. «On a décrié cette situation qui dure depuis cinq ans » a indiqué Meziane Meriane, coordinateur national du Syndicat national des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Snapest) ajoutant « qu'il est impératif que le Bac garde un niveau et c'est ce qu'il faut faire comprendre à nos enfants». Pour notre interlocuteur, contacté hier, «Il faut communiquer avec les élèves et les prendre en charge psychologiquement dès le début de l'année scolaire et leur faire comprendre la nécessité de suivre le programme». Meziane Meriane précise, en outre, que « c'est aux pédagogues et aux spécialistes de dire s'il y a une surcharge des cours ou non». Le coordinateur du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) abonde dans le même sens en indiquant «qu'en tant que professeurs nous refusons la limitation du seuil car cela veut dire que l'on va empêcher les enseignants de terminer les programmes». Selon Nouar Larbi, joint hier , «cela va forcément ternir l'image du Bac du fait que l'élève va à l'université avec un niveau bas» . Le premier responsable du Cnapest dira en outre que « le ministère ne doit pas céder à la pression des élèves avec lesquels il faut discuter et leur dire que finir le programme est dans leur intérêt. Car c'est aux pédagogues de prendre en charge cette question ».