Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) a, pour sa part, appelé à l'organisation de deux journées d'étude pour évaluer la réforme du secteur de l'éducation et convenir des mesures à prendre pour régler définitivement le problème et en finir avec cette agitation récurrente. Les pédagogues devront prendre en considération la qualité du baccalauréat et l'intérêt de l'élève. «La révision ou non du contenu du programme sera décidée par ces journées d'étude. Les candidats au baccalauréat demandent qu'un seuil des cours concernés par les questions au bac soit fixé, ce qui n'est pas simple», a précisé notre interlocuteur, avant d'ajouter que «le ministère a cédé l'année dernière au chantage des candidats au baccalauréat et cela a encouragés ceux de cette année à faire de même». Il regrette cependant que les parents d'élèves ne se manifestent que quand les syndicats autonomes de l'éducation observent des grèves pour revendiquer leurs droits, au lieu de réagir dans les conditions actuelles. Il conclut : «Les élèves doivent être formés pour l'avenir et non uniquement pour passer l'examen».