Plusieurs villes dans le centre et le nord-est de la Tunisie connaissent ces derniers jours des mouvements de protestation d'ordre social qui se sont poursuivis mardi contre le chômage et le manque de logements afin d'améliorer les conditions de vie, a-t-on indiqué de source officielle. Dans la localité de Nebeur (nord ouest), "des protestataires ont bloqué, mardi, la route reliant le Kef à Jendouba, provoquant une paralysie du trafic entre les deux gouvernorats", a rapporté l'agence de presse (TAP), indiquant que les jeunes de la ville du Kef entament déjà "leur quatrième journée consécutive de protestations". Les chômeurs et les ouvriers qui participent aux mouvements, réclament "des aides sociales, de l'emploi et l'amélioration des conditions de vie", précise la source, ajoutant qu'"une manifestation a été, également, menée dans la ville du Kef obligeant les commerçants à fermer leurs locaux par crainte d'actes de pillage". A Siliana, dans le centre du pays, plusieurs localités sont paralysées par un mouvement de grève générale, pour certaines depuis quatre jours, rapporte l'agence TAP. Les écoles et plusieurs routes sont fermées, et des groupes de chômeurs ont bloqué avec des pneus et des barrières les accès à de petites communes. Selon la source, les habitants protestent contre "l'exclusion et la marginalisation de la région". Ils considèrent que les gouvernements qui se sont succédé après le 14 janvier 2011, ont ignoré leurs revendications relatives à l'emploi et au développement de leurs villes. "Seuls l'hôpital local, les pharmacies, les mosquées, les boulangers et quelques épiceries sont restées ouvertes", a signalé la source. Lundi, des citoyens d'El Jorf (Gouvernorat de Médenine) avait observé un sit-in pour demander le reprise des navettes nocturnes arrêtées pour des raisons de sécurité, a rapporté la TAP. Ce sit-in a "paralysé l'activité des bacs à destination de l'île de Djerba", a ajouté la source. Selon de statistiques effectuées par des médias, plus de 500 grèves ou sit in ont été recensés en 2011 en Tunisie. Législatives partielles en Birmanie Aung San Suu Kyi candidate L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a déposé mercredi sa candidature aux élections législatives partielles du 1-er avril, dans la circonscription de Kawhmu, près de Rangoun. La lauréate du prix Nobel de la paix se présente pour la Ligue nationale pour la démocratie (LND) lors de ce scrutin considéré par l'Occident comme "un test pour les ambitions démocratiques" du nouveau régime birman. Suu Kyi était déjà enfermée lors des élections de 1990, à l'occasion desquelles la LND avait remporté 392 des 485 sièges en compétition. La LND a décidé de présenter des candidats à ces élections partielles qui doivent pourvoir 48 sièges dans les deux chambres du parlement et les assemblées régionales, sièges laissés vacants par des élus devenus ministres. Plusieurs villes dans le centre et le nord-est de la Tunisie connaissent ces derniers jours des mouvements de protestation d'ordre social qui se sont poursuivis mardi contre le chômage et le manque de logements afin d'améliorer les conditions de vie, a-t-on indiqué de source officielle. Dans la localité de Nebeur (nord ouest), "des protestataires ont bloqué, mardi, la route reliant le Kef à Jendouba, provoquant une paralysie du trafic entre les deux gouvernorats", a rapporté l'agence de presse (TAP), indiquant que les jeunes de la ville du Kef entament déjà "leur quatrième journée consécutive de protestations". Les chômeurs et les ouvriers qui participent aux mouvements, réclament "des aides sociales, de l'emploi et l'amélioration des conditions de vie", précise la source, ajoutant qu'"une manifestation a été, également, menée dans la ville du Kef obligeant les commerçants à fermer leurs locaux par crainte d'actes de pillage". A Siliana, dans le centre du pays, plusieurs localités sont paralysées par un mouvement de grève générale, pour certaines depuis quatre jours, rapporte l'agence TAP. Les écoles et plusieurs routes sont fermées, et des groupes de chômeurs ont bloqué avec des pneus et des barrières les accès à de petites communes. Selon la source, les habitants protestent contre "l'exclusion et la marginalisation de la région". Ils considèrent que les gouvernements qui se sont succédé après le 14 janvier 2011, ont ignoré leurs revendications relatives à l'emploi et au développement de leurs villes. "Seuls l'hôpital local, les pharmacies, les mosquées, les boulangers et quelques épiceries sont restées ouvertes", a signalé la source. Lundi, des citoyens d'El Jorf (Gouvernorat de Médenine) avait observé un sit-in pour demander le reprise des navettes nocturnes arrêtées pour des raisons de sécurité, a rapporté la TAP. Ce sit-in a "paralysé l'activité des bacs à destination de l'île de Djerba", a ajouté la source. Selon de statistiques effectuées par des médias, plus de 500 grèves ou sit in ont été recensés en 2011 en Tunisie. Législatives partielles en Birmanie Aung San Suu Kyi candidate L'opposante birmane Aung San Suu Kyi a déposé mercredi sa candidature aux élections législatives partielles du 1-er avril, dans la circonscription de Kawhmu, près de Rangoun. La lauréate du prix Nobel de la paix se présente pour la Ligue nationale pour la démocratie (LND) lors de ce scrutin considéré par l'Occident comme "un test pour les ambitions démocratiques" du nouveau régime birman. Suu Kyi était déjà enfermée lors des élections de 1990, à l'occasion desquelles la LND avait remporté 392 des 485 sièges en compétition. La LND a décidé de présenter des candidats à ces élections partielles qui doivent pourvoir 48 sièges dans les deux chambres du parlement et les assemblées régionales, sièges laissés vacants par des élus devenus ministres.