La visite qu'effectue à Alger le ministre marocain des Affaires étrangères, Saâd Eddine El Othmani est vue généralement par la presse marocaine comme un signe de dégel des relations algéro-marocaines. La majorité des titres de l'édition d'hier ont souligné le fait que le représentant du gouvernement marocain, soit issu de la nouvelle majorité parlementaire ayant émergé après le vote de la nouvelle Constitution marocaine. Un fait bien sûr par rapport auquel Alger accuse un retard. On est toujours dans les mêmes procédés stylistiques consistant à trouver des défauts au voisin afin de s'autoriser à s'attribuer des fleurs à soi-même. Le journal l'Opinion, organe francophone du parti Istiqlal écrit dans son éditorial que le «Maroc n'a cessé de multiplier les signes de bonne volonté et de tendre la main à l'Algérie pour tourner la page du passé et ouvrir de nouvelles perspectives devant l'action commune dans l'intérêt des peuples maghrébins». La publication en viendra justement à aborder le sempiternel problème de la fermeture des frontières. «Le fait de continuer à fermer les frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie empêche la libre circulation des biens et des personnes et constitue un obstacle majeur devant la réalisation de l'unité maghrébine» regrette-t-elle. L'Opinion évoque la problématique sécuritaire dont la résolution selon lui «nécessite une coordination permanente et la mise en œuvre des potentialités des différentes parties pour venir à bout des dangers que représente AQMI qui mène des opérations terroristes et menace la paix et la sécurité des peuples de la région». «Nous espérons que la visite de M. Othmani en Algérie consacre la reprise des relations normales et fraternelles entre les deux pays, et ce, dans l'intérêt de nos peuples et de l'ensemble régional maghrébin qui doit se présenter en front uni et solidaire devant ses partenaires, en général, et européens, en particulier» poursuit l'éditorialiste de l'Opinion. Pour sa part le journal en ligne Maghreb Intelligence fait état d'une «véritable inflexion de la diplomatie algérienne» qui «peine» selon lui «face aux changements qui ont secoué le monde arabe depuis plus d'une année». Revenant sur le discours prononcé par le président Bouteflika lors de son voyage à Tunis pour célébrer le premier an de la révolution tunisienne, le journal croit déceler des «messages d'apaisement envers le Maroc». Pour le journal marocain «Alger pense que c'est aujourd'hui le moment de rebooster l'UMA». Citant un diplomate français, le même journal note que «le peuple algérien est plus sensible à ce qui se passe au Maroc qu'à ce qui s'est passé en Tunisie et en Libye. La nette victoire électorale des islamistes du PJD et la manière très fluide avec laquelle le gouvernement a été constitué, n'ont pas manqué de soulever l'admiration d'une grande frange de la société algérienne». Et d'ajouter «aujourd'hui, Abdelaziz Bouteflika veut faire d'une pierre deux coups. En recevant El Othmani à Alger, il précipite le dégel diplomatique entre les deux pays attendu depuis des années, tout en offrant cela à un ministre des Affaires étrangères élu par le peuple marocain». Mais en général, tous les écrits convergent pour souligner l'espoir que font naitre les bouleversements régionaux suite aux révoltes arabes. La visite qu'effectue à Alger le ministre marocain des Affaires étrangères, Saâd Eddine El Othmani est vue généralement par la presse marocaine comme un signe de dégel des relations algéro-marocaines. La majorité des titres de l'édition d'hier ont souligné le fait que le représentant du gouvernement marocain, soit issu de la nouvelle majorité parlementaire ayant émergé après le vote de la nouvelle Constitution marocaine. Un fait bien sûr par rapport auquel Alger accuse un retard. On est toujours dans les mêmes procédés stylistiques consistant à trouver des défauts au voisin afin de s'autoriser à s'attribuer des fleurs à soi-même. Le journal l'Opinion, organe francophone du parti Istiqlal écrit dans son éditorial que le «Maroc n'a cessé de multiplier les signes de bonne volonté et de tendre la main à l'Algérie pour tourner la page du passé et ouvrir de nouvelles perspectives devant l'action commune dans l'intérêt des peuples maghrébins». La publication en viendra justement à aborder le sempiternel problème de la fermeture des frontières. «Le fait de continuer à fermer les frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie empêche la libre circulation des biens et des personnes et constitue un obstacle majeur devant la réalisation de l'unité maghrébine» regrette-t-elle. L'Opinion évoque la problématique sécuritaire dont la résolution selon lui «nécessite une coordination permanente et la mise en œuvre des potentialités des différentes parties pour venir à bout des dangers que représente AQMI qui mène des opérations terroristes et menace la paix et la sécurité des peuples de la région». «Nous espérons que la visite de M. Othmani en Algérie consacre la reprise des relations normales et fraternelles entre les deux pays, et ce, dans l'intérêt de nos peuples et de l'ensemble régional maghrébin qui doit se présenter en front uni et solidaire devant ses partenaires, en général, et européens, en particulier» poursuit l'éditorialiste de l'Opinion. Pour sa part le journal en ligne Maghreb Intelligence fait état d'une «véritable inflexion de la diplomatie algérienne» qui «peine» selon lui «face aux changements qui ont secoué le monde arabe depuis plus d'une année». Revenant sur le discours prononcé par le président Bouteflika lors de son voyage à Tunis pour célébrer le premier an de la révolution tunisienne, le journal croit déceler des «messages d'apaisement envers le Maroc». Pour le journal marocain «Alger pense que c'est aujourd'hui le moment de rebooster l'UMA». Citant un diplomate français, le même journal note que «le peuple algérien est plus sensible à ce qui se passe au Maroc qu'à ce qui s'est passé en Tunisie et en Libye. La nette victoire électorale des islamistes du PJD et la manière très fluide avec laquelle le gouvernement a été constitué, n'ont pas manqué de soulever l'admiration d'une grande frange de la société algérienne». Et d'ajouter «aujourd'hui, Abdelaziz Bouteflika veut faire d'une pierre deux coups. En recevant El Othmani à Alger, il précipite le dégel diplomatique entre les deux pays attendu depuis des années, tout en offrant cela à un ministre des Affaires étrangères élu par le peuple marocain». Mais en général, tous les écrits convergent pour souligner l'espoir que font naitre les bouleversements régionaux suite aux révoltes arabes.