«Dans l'avenir, il pourrait y avoir un retour du crédit à la consommation pour l'achat de produits fabriqués en Algérie», a déclaré, lors de son passage à la Radio algérienne, Karim Djoudi. img /evenement&art1&2012-01-25img1.jpg" «Dans l'avenir, il pourrait y avoir un retour du crédit à la consommation pour l'achat de produits fabriqués en Algérie», a déclaré, lors de son passage à la Radio algérienne, Karim Djoudi. Pour le crédit auto, le ministre a précisé qu'il pourra être rétabli avec la concrétisation des projets de montage de voitures avec les constructeurs Renault et Volkswagen. Il a, à ce propos, rappelé le contexte de l'institution par le gouvernement de ce type de financement qui avait essentiellement pour objectif d'améliorer les conditions de vie des citoyens, y compris l'achat de véhicules. Mais, «les importations de voitures ont profité aux constructeurs étrangers qui ont augmenté de ce fait leur production, accentuant l'endettement des ménages», a-t-il dit. Au plan macroéconomique, le ministre a noté que l'économie algérienne, à l'instar du reste des pays du monde, pourrait être sérieusement impactée si la crise de la dette euro persistait pour les quatre prochaines années. Si la crise s'étend sur une durée de quatre ans, elle va forcément se traduire par une baisse de la demande interne européenne et partant par un recul de la demande énergétique, dont l'effet immédiat sera un recul des prix de pétrole, dira-t-il en substance. Au plan macroéconomique toujours, l'économie algérienne a terminé l'année avec une croissance globale de plus de 3% et une croissance de 7% hors hydrocarbures, selon les chiffres non consolidés avancés par le ministre. Le premier argentier du pays est, à cette occasion, revenu sur la question de la dépréciation du dinar, évoquée par le patronat algérien comme une dévaluation décidée dernièrement par la Banque d'Algérie pour freiner les importations en forte augmentation. Le ministre a tenu à préciser que la gestion du taux de change est essentiellement une prérogative de la Banque d'Algérie. «La fixation du taux de change relève des prérogatives de la Banque d'Algérie qui est indépendante du ministère des Finances et du gouvernement» a-t-il affirmé. M. Djoudi a expliqué aussi que le constat sur l'appréciation ou la dépréciation d'une monnaie par rapport à une autre doit se faire sur une période allant de six mois à une année. Pour le crédit auto, le ministre a précisé qu'il pourra être rétabli avec la concrétisation des projets de montage de voitures avec les constructeurs Renault et Volkswagen. Il a, à ce propos, rappelé le contexte de l'institution par le gouvernement de ce type de financement qui avait essentiellement pour objectif d'améliorer les conditions de vie des citoyens, y compris l'achat de véhicules. Mais, «les importations de voitures ont profité aux constructeurs étrangers qui ont augmenté de ce fait leur production, accentuant l'endettement des ménages», a-t-il dit. Au plan macroéconomique, le ministre a noté que l'économie algérienne, à l'instar du reste des pays du monde, pourrait être sérieusement impactée si la crise de la dette euro persistait pour les quatre prochaines années. Si la crise s'étend sur une durée de quatre ans, elle va forcément se traduire par une baisse de la demande interne européenne et partant par un recul de la demande énergétique, dont l'effet immédiat sera un recul des prix de pétrole, dira-t-il en substance. Au plan macroéconomique toujours, l'économie algérienne a terminé l'année avec une croissance globale de plus de 3% et une croissance de 7% hors hydrocarbures, selon les chiffres non consolidés avancés par le ministre. Le premier argentier du pays est, à cette occasion, revenu sur la question de la dépréciation du dinar, évoquée par le patronat algérien comme une dévaluation décidée dernièrement par la Banque d'Algérie pour freiner les importations en forte augmentation. Le ministre a tenu à préciser que la gestion du taux de change est essentiellement une prérogative de la Banque d'Algérie. «La fixation du taux de change relève des prérogatives de la Banque d'Algérie qui est indépendante du ministère des Finances et du gouvernement» a-t-il affirmé. M. Djoudi a expliqué aussi que le constat sur l'appréciation ou la dépréciation d'une monnaie par rapport à une autre doit se faire sur une période allant de six mois à une année.