L'année 2011 est la plus chaude enregistrée dans l'Arctique depuis cinquante ans, a indiqué mardi 24 janvier le directeur adjoint de l'Institut russe de recherche scientifique pour l'Arctique et l'Antarctique, Alexandre Danilov. «Il y a déjà des conséquences visibles de ces changements», a ajouté le scientifique, précisant qu'en Antarctique, le réchauffement était en revanche nettement moins marqué. En août 2011, les services météorologiques russes avaient déjà indiqué que la banquise dans l'Arctique était proche de son niveau minimum de 2007. Sur l'année, la température moyenne annuelle de l'air près de la surface de l'océan glacial Arctique était d'environ 1,5 oC plus élevée que durant la période de 1981 à 2010, selon un rapport publié en décembre par l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA). La Russie a fait du développement de l'Arctique une priorité stratégique, convoitant les larges ressources naturelles de la région, notamment hydrocarbures, et ambitionnant d'ouvrir une nouvelle voie commerciale, dont elle aurait le contrôle. Grâce à la fonte des glaces et au réchauffement climatique, ce passage maritime du Nord permettrait de rejoindre plus rapidement et plus facilement l'Europe et l'Asie. L'année 2011 est la plus chaude enregistrée dans l'Arctique depuis cinquante ans, a indiqué mardi 24 janvier le directeur adjoint de l'Institut russe de recherche scientifique pour l'Arctique et l'Antarctique, Alexandre Danilov. «Il y a déjà des conséquences visibles de ces changements», a ajouté le scientifique, précisant qu'en Antarctique, le réchauffement était en revanche nettement moins marqué. En août 2011, les services météorologiques russes avaient déjà indiqué que la banquise dans l'Arctique était proche de son niveau minimum de 2007. Sur l'année, la température moyenne annuelle de l'air près de la surface de l'océan glacial Arctique était d'environ 1,5 oC plus élevée que durant la période de 1981 à 2010, selon un rapport publié en décembre par l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA). La Russie a fait du développement de l'Arctique une priorité stratégique, convoitant les larges ressources naturelles de la région, notamment hydrocarbures, et ambitionnant d'ouvrir une nouvelle voie commerciale, dont elle aurait le contrôle. Grâce à la fonte des glaces et au réchauffement climatique, ce passage maritime du Nord permettrait de rejoindre plus rapidement et plus facilement l'Europe et l'Asie.