Le groupe flamenco Calle Cerezo a assuré, jeudi à Alger, le spectacle de clôture du premier cycle musical de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc). La salle Ibn Zaydoun à Ryadh el Feth affichait complet pour cette représentation de musique et de danse flamenco donnée par la troupe du guitariste Javier Cerezo. Le spectacle commence par les voix rauques et écorchées de Campos et Juan Mulué sur fond de guitare acoustique. Les deux voix sont si puissantes qu'elles se passent même de micro et couvrent une salle de près de 500 personnes. Pour enrichir le volet musical, Javier Cerezo est rejoint par Elito au violon, Fabricio à la clarinette, Aurélio à la contrebasse et Eduardo à la percussion. Le spectacle devient plus animé dès l'entrée sur scène de la danseuse Alexandra Gonzalez qui exécute un premier tableau de danse flamenco avant de cèder la place à Carlo Louis puis à Lauretta Soka. Le public adhère très vite au spectacle, à la danse particulièrement, qui se poursuit durant près de deux heures avec des chorégraphies en duo et en trio. "Calle Cerezo" représente la pure tradition flamenco relevée d'une pointe de Jazz et de classique sur le plan musical, ainsi qu'une touche de danse contemporaine très perceptible chez le danseur Carlo Louis, une façon de concilier et de fusionner les genres. Chacun des artistes invités par l'Aarc représente le métissage de deux ou plusieurs cultures ce qui a permis de traduire sur scène, trois jours durant, le thème choisi par l'agence "Andalousie, Maghreb, terres d'accueil". Le travail musical des groupes qui se sont succédés à Alger est le fruit de rencontres de musiciens de divers horizons et de fusions entre la musique d'Andalousie et du Maghreb avec la musique africaine, le jazz ou encore e slam. Ainsi, la perception de "terres d'accueil" se concrétise en mettant en valeur la capacité de la culture andalouse et maghrébine à s'adapter et à fusionner avec d'autres cultures, à l'image de la musique gnawi qui fusionne avec la musique sénégalaise dans "The university of gnawa", ou de l'andalou qui rencontre le jazz et le flamenco dans le groupe provençal "Marseille Marseille". L'Aarc a ainsi achevé le premier cycle musical entrant dans son programme pour le premier semestre 2012, sous le thème général "Des racines et des airs" et donne rendez-vous aux mélomanes à partir du 21 février pour un second cycle. Le groupe flamenco Calle Cerezo a assuré, jeudi à Alger, le spectacle de clôture du premier cycle musical de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc). La salle Ibn Zaydoun à Ryadh el Feth affichait complet pour cette représentation de musique et de danse flamenco donnée par la troupe du guitariste Javier Cerezo. Le spectacle commence par les voix rauques et écorchées de Campos et Juan Mulué sur fond de guitare acoustique. Les deux voix sont si puissantes qu'elles se passent même de micro et couvrent une salle de près de 500 personnes. Pour enrichir le volet musical, Javier Cerezo est rejoint par Elito au violon, Fabricio à la clarinette, Aurélio à la contrebasse et Eduardo à la percussion. Le spectacle devient plus animé dès l'entrée sur scène de la danseuse Alexandra Gonzalez qui exécute un premier tableau de danse flamenco avant de cèder la place à Carlo Louis puis à Lauretta Soka. Le public adhère très vite au spectacle, à la danse particulièrement, qui se poursuit durant près de deux heures avec des chorégraphies en duo et en trio. "Calle Cerezo" représente la pure tradition flamenco relevée d'une pointe de Jazz et de classique sur le plan musical, ainsi qu'une touche de danse contemporaine très perceptible chez le danseur Carlo Louis, une façon de concilier et de fusionner les genres. Chacun des artistes invités par l'Aarc représente le métissage de deux ou plusieurs cultures ce qui a permis de traduire sur scène, trois jours durant, le thème choisi par l'agence "Andalousie, Maghreb, terres d'accueil". Le travail musical des groupes qui se sont succédés à Alger est le fruit de rencontres de musiciens de divers horizons et de fusions entre la musique d'Andalousie et du Maghreb avec la musique africaine, le jazz ou encore e slam. Ainsi, la perception de "terres d'accueil" se concrétise en mettant en valeur la capacité de la culture andalouse et maghrébine à s'adapter et à fusionner avec d'autres cultures, à l'image de la musique gnawi qui fusionne avec la musique sénégalaise dans "The university of gnawa", ou de l'andalou qui rencontre le jazz et le flamenco dans le groupe provençal "Marseille Marseille". L'Aarc a ainsi achevé le premier cycle musical entrant dans son programme pour le premier semestre 2012, sous le thème général "Des racines et des airs" et donne rendez-vous aux mélomanes à partir du 21 février pour un second cycle.