Le changement, ce mot n'aurait pas pris autant d'importance, s'il n'y avait pas le projet d'élections législatives en mai prochain. Le changement, tout le monde souligne sa nécessité vitale pour le pays. Et s'il y a changement, ça ne pourrait qu'aller vers le sens d'un changement effectif du système politique algérien. Il est prévu dans ce cadre une révision de la Constitution de 1989, amendée en 1996 et qui subira le même sort en novembre 2008. Simple retouche de cette Constitution dont l'effet sera limité ou profonde révision qui touchera le socle de la loi fondamentale du pays. «J'ai exprimé, à maintes reprises, ma volonté de faire réviser la Constitution et j'ai réaffirmé cette conviction et cette volonté à plusieurs occasions» et «ceci passera par la création d'une commission constitutionnelle à laquelle participeront les courants politiques agissants et des experts en droit constitutionnel», avait dit le président de la République, Abdelaziz Bouteflika lors de son discours du 15 avril dernier. Le chef de l'Etat a assuré que la commission institutionnelle fera des propositions dont il s'assurera de la conformité avec les valeurs fondamentales de notre société, avant de les soumettre à l'approbation du Parlement ou à vos suffrages par la voie référendaire. Le fait de soumettre le projet de révision de la Constitution à une commission institutionnelle laisse à penser que rien n'est encore décidé sur la forme que l'on entend donner à ce projet d'amendement du texte de la loi fondamentale. Et les supputations vont bon train. Deux idées s'affrontent. Pour les uns, le retour à une Assemblée constituante, constitue le gage d'une promesse de changement effectif du système politique algérien. Une idée défendue avec force par le Front des forces socialistes (FFS) de Hocine Aït Ahmed et le Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune. La constituante était en œuvre au lendemain des premiers jours de l'indépendance avant d'être évincée. Le patron du FFS se souvient et rêve d'un retour aux fondamentaux du pays. Certains «poids lourds» du champ politique s'opposent à cette idée de la constituante. Ils se recrutent au sein du pouvoir. Le FLN et le RND font feu de tout bois pour que ce projet soit mis aux oubliettes. «Cette proposition efface tout ce qui a été accompli depuis l'indépendance de notre pays», estime les premiers responsables de ces partis. C'est exactement ce que souhaitent les partisans du changement. Le changement, ce mot n'aurait pas pris autant d'importance, s'il n'y avait pas le projet d'élections législatives en mai prochain. Le changement, tout le monde souligne sa nécessité vitale pour le pays. Et s'il y a changement, ça ne pourrait qu'aller vers le sens d'un changement effectif du système politique algérien. Il est prévu dans ce cadre une révision de la Constitution de 1989, amendée en 1996 et qui subira le même sort en novembre 2008. Simple retouche de cette Constitution dont l'effet sera limité ou profonde révision qui touchera le socle de la loi fondamentale du pays. «J'ai exprimé, à maintes reprises, ma volonté de faire réviser la Constitution et j'ai réaffirmé cette conviction et cette volonté à plusieurs occasions» et «ceci passera par la création d'une commission constitutionnelle à laquelle participeront les courants politiques agissants et des experts en droit constitutionnel», avait dit le président de la République, Abdelaziz Bouteflika lors de son discours du 15 avril dernier. Le chef de l'Etat a assuré que la commission institutionnelle fera des propositions dont il s'assurera de la conformité avec les valeurs fondamentales de notre société, avant de les soumettre à l'approbation du Parlement ou à vos suffrages par la voie référendaire. Le fait de soumettre le projet de révision de la Constitution à une commission institutionnelle laisse à penser que rien n'est encore décidé sur la forme que l'on entend donner à ce projet d'amendement du texte de la loi fondamentale. Et les supputations vont bon train. Deux idées s'affrontent. Pour les uns, le retour à une Assemblée constituante, constitue le gage d'une promesse de changement effectif du système politique algérien. Une idée défendue avec force par le Front des forces socialistes (FFS) de Hocine Aït Ahmed et le Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune. La constituante était en œuvre au lendemain des premiers jours de l'indépendance avant d'être évincée. Le patron du FFS se souvient et rêve d'un retour aux fondamentaux du pays. Certains «poids lourds» du champ politique s'opposent à cette idée de la constituante. Ils se recrutent au sein du pouvoir. Le FLN et le RND font feu de tout bois pour que ce projet soit mis aux oubliettes. «Cette proposition efface tout ce qui a été accompli depuis l'indépendance de notre pays», estime les premiers responsables de ces partis. C'est exactement ce que souhaitent les partisans du changement.