En dépit de son interdiction, le commerce des produits pyrotechniques prolifère. A l'approche de la fête du Mawlid Ennabaoui, ces produits dangereux se font de plus en plus présents sur le marché informel. En dépit de son interdiction, le commerce des produits pyrotechniques prolifère. A l'approche de la fête du Mawlid Ennabaoui, ces produits dangereux se font de plus en plus présents sur le marché informel. Exposés au vu et au su de tout le monde dans les différentes rues et ruelles de la capitale, à l'instar de toutes les villes du pays, des pétards, fumigènes, fusées et autres feux d'artifices font bon marché. L'engouement des citoyens, des enfants notamment, est indescriptible, ayant pris l'habitude de célébrer cette fête religieuse à coups de pétarade, érigée désormais en rituel. Cependant, si ces produits procurent un semblant de joie, il n'en demeure pas moins que leur dangerosité est inquiétante. Pour cela, il suffit de se présenter aux services des urgences d'un quelconque hôpital de la capitale à la veille de ladite fête pour constater l'étendue des dégâts causés par ces produits. N'empêche que de grosses quantités de ces produits pyrotechniques sont étalées à perte de vue dans certaines rues d'Alger réputées pour ce genre de négoce. Ainsi, la rue Ali-Amar de la Basse-Casbah d'Alger s'est transformée, depuis quelques semaines, en marché de gros des produits pyrotechniques (pétards, feux d'artifice et fumigènes), se substituant, temporairement, au commerce parallèle des effets vestimentaires qui s'y fait le restant de l'année. Sur un parcours de près de 300 mètres, depuis le marché couvert Ahmed-Bouzrina jusqu'au marché Ali- Amar, les vendeurs de pétards ont dressé, s'accaparant les deux côtés de la chaussée, des tables couvertes collées les unes aux autres de manière à profiter du moindre espace disponible. Les vendeurs de ces produits ne semblent nullement inquiétés, tant que l'engouement des citoyens grandit à mesure que la fête du Mawlid approche. Ces produits sont généralement importés de Chine avec des registres de commerce empruntés et sont souvent dissimulés dans des conteneurs de marchandises, objets de fausses déclarations, d'après les explications de professionnels du transit maritime. Selon les estimations des Douanes, pour un conteneur de ''pétards'' d'une valeur de 2 millions DA, les profits réalisés peuvent atteindre les 28 millions DA. "Il y a eu toujours des saisies de pétards au port d'Alger. Cela n'a jamais empêché leur vente aussi bien à La Casbah qu'ailleurs", a réagi un habitué à cette activité illicite. Mais le drame reste les accidents provoqués par ces «pétarades», laissant parfois des séquelles éternelles aux victimes. D'ailleurs, pour que "la fête ne finisse pas à l'hôpital", et à la veille de la célébration du Mawlid Ennabaoui, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis en garde les citoyens contre le danger que présente l'utilisation de ces produits, les invitant à être "vigilants et attentifs". Cela reste insuffisant en l'absence d'une répression rigoureuse de ce genre de phénomènes. Exposés au vu et au su de tout le monde dans les différentes rues et ruelles de la capitale, à l'instar de toutes les villes du pays, des pétards, fumigènes, fusées et autres feux d'artifices font bon marché. L'engouement des citoyens, des enfants notamment, est indescriptible, ayant pris l'habitude de célébrer cette fête religieuse à coups de pétarade, érigée désormais en rituel. Cependant, si ces produits procurent un semblant de joie, il n'en demeure pas moins que leur dangerosité est inquiétante. Pour cela, il suffit de se présenter aux services des urgences d'un quelconque hôpital de la capitale à la veille de ladite fête pour constater l'étendue des dégâts causés par ces produits. N'empêche que de grosses quantités de ces produits pyrotechniques sont étalées à perte de vue dans certaines rues d'Alger réputées pour ce genre de négoce. Ainsi, la rue Ali-Amar de la Basse-Casbah d'Alger s'est transformée, depuis quelques semaines, en marché de gros des produits pyrotechniques (pétards, feux d'artifice et fumigènes), se substituant, temporairement, au commerce parallèle des effets vestimentaires qui s'y fait le restant de l'année. Sur un parcours de près de 300 mètres, depuis le marché couvert Ahmed-Bouzrina jusqu'au marché Ali- Amar, les vendeurs de pétards ont dressé, s'accaparant les deux côtés de la chaussée, des tables couvertes collées les unes aux autres de manière à profiter du moindre espace disponible. Les vendeurs de ces produits ne semblent nullement inquiétés, tant que l'engouement des citoyens grandit à mesure que la fête du Mawlid approche. Ces produits sont généralement importés de Chine avec des registres de commerce empruntés et sont souvent dissimulés dans des conteneurs de marchandises, objets de fausses déclarations, d'après les explications de professionnels du transit maritime. Selon les estimations des Douanes, pour un conteneur de ''pétards'' d'une valeur de 2 millions DA, les profits réalisés peuvent atteindre les 28 millions DA. "Il y a eu toujours des saisies de pétards au port d'Alger. Cela n'a jamais empêché leur vente aussi bien à La Casbah qu'ailleurs", a réagi un habitué à cette activité illicite. Mais le drame reste les accidents provoqués par ces «pétarades», laissant parfois des séquelles éternelles aux victimes. D'ailleurs, pour que "la fête ne finisse pas à l'hôpital", et à la veille de la célébration du Mawlid Ennabaoui, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis en garde les citoyens contre le danger que présente l'utilisation de ces produits, les invitant à être "vigilants et attentifs". Cela reste insuffisant en l'absence d'une répression rigoureuse de ce genre de phénomènes.