Malgré leur prohibition par la loi, les produits pyrotechniques envahissent nos étals. Aucune rue ou ruelle de la capitale n'y échappe. Pétards (50 et 80 DA), feux d'artifice (80 et 150 DA l'unité), bombes (20 et 50 DA), cierges (50 DA le paquet),... La marchandise trouve déjà preneur chez les vendeurs à la sauvette, plusieurs jours avant la fête du Mawlid Ennabaoui. Des garnements prennent d'ailleurs un malin plaisir à faire monter le taux d'adrénaline des passants (surtout les jeunes filles) en leur lançant des pétards à la figure. Grande nouveauté cette année, les pétards qui explosent en... 2 fois ou 3 fois (au choix) : 80 DA le paquet de 6, selon un vendeur informel, à la rue Ferhat Boussaâd. Il nous apprend également qu'il s'approvisionne chez des grossistes à la place des Martyrs. Question lancinante qui revient chaque année : comment font tous ces produits prohibés pour atterrir dans nos marchés ? Mystère et boule de gomme !