La vente des pétards pour célébrer Mouloud Ennabaoui est interdite. Ça c'est en théorie. Pourtant cette interdiction date du 2 août 1963. Une loi promulguée sous Ahmed Ben Bella, président de la République de l'époque interdisant la commercialisation des produits pyrotechniques. Il faut dire que cette loi n'a jamais été suivie d'effet, bien au contraire, au fil des années le phénomène a pris de l'ampleur. Aujourd'hui, les fumigènes et pétards sont les accessoires qui accompagent les mariages. Cette année, les services des Douanes du port ont saisi la bagatelle de 11 conteneurs de ces coktails explosifs, un chiffre en hausse par rapport à celui de l'année dernière. Une prouesse devrait-on dire mais la saisie est bien en deçà de tous ces pétards qui passent au travers des mailles des filets avec la baraka de la contrebande frontalière. Les mergueza, chitana, boumba, TNT, double bombe, triple bombe, grenades, zerbout, ronaldo, la tueuse, pétards-missiles, ben laden... made in China sont des noms qui font peur et investissent les ruelles d'Alger, plus particulièrement La Casbah et la célèbre rue de Chartres, en passant par le quartier de Bachedjerah sont en vente libre à des prix qui donnent le tournis. Les petits revendeurs qui ont opté pour ce commerce qui rapporte bien, installés entre les marchands de fruits et encouragés par des acheteurs peu regardant à la dépense et sans état d'âme de voir leur argent flamber, ne sont pas outre mesure inquiétés par la police. Ce sont surtout les riverains qui endossent les nuisances sonores en craignant à tout moment les risques d'incendies. Ils se plaignent surtout de l'absence de l'Etat et s'interrogent sur la non application de la loi sur l'interdiction de l'importation de ces produits explosifs mais aussi sur leur commercialisation où il est plus facile d'agir. Mais la volonté manque et c'est là tout le hic. Célébrer la naissance du prophète Mohamed (QSSL) en utilisant les pétards est un véritable phénomène ancré dans notre société tant qu'il y aura des acheteurs, il y aura des vendeurs. Lapalisse n'aurait pas mieux dit. La vente des pétards pour célébrer Mouloud Ennabaoui est interdite. Ça c'est en théorie. Pourtant cette interdiction date du 2 août 1963. Une loi promulguée sous Ahmed Ben Bella, président de la République de l'époque interdisant la commercialisation des produits pyrotechniques. Il faut dire que cette loi n'a jamais été suivie d'effet, bien au contraire, au fil des années le phénomène a pris de l'ampleur. Aujourd'hui, les fumigènes et pétards sont les accessoires qui accompagent les mariages. Cette année, les services des Douanes du port ont saisi la bagatelle de 11 conteneurs de ces coktails explosifs, un chiffre en hausse par rapport à celui de l'année dernière. Une prouesse devrait-on dire mais la saisie est bien en deçà de tous ces pétards qui passent au travers des mailles des filets avec la baraka de la contrebande frontalière. Les mergueza, chitana, boumba, TNT, double bombe, triple bombe, grenades, zerbout, ronaldo, la tueuse, pétards-missiles, ben laden... made in China sont des noms qui font peur et investissent les ruelles d'Alger, plus particulièrement La Casbah et la célèbre rue de Chartres, en passant par le quartier de Bachedjerah sont en vente libre à des prix qui donnent le tournis. Les petits revendeurs qui ont opté pour ce commerce qui rapporte bien, installés entre les marchands de fruits et encouragés par des acheteurs peu regardant à la dépense et sans état d'âme de voir leur argent flamber, ne sont pas outre mesure inquiétés par la police. Ce sont surtout les riverains qui endossent les nuisances sonores en craignant à tout moment les risques d'incendies. Ils se plaignent surtout de l'absence de l'Etat et s'interrogent sur la non application de la loi sur l'interdiction de l'importation de ces produits explosifs mais aussi sur leur commercialisation où il est plus facile d'agir. Mais la volonté manque et c'est là tout le hic. Célébrer la naissance du prophète Mohamed (QSSL) en utilisant les pétards est un véritable phénomène ancré dans notre société tant qu'il y aura des acheteurs, il y aura des vendeurs. Lapalisse n'aurait pas mieux dit.