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Des produits qui font craindre le pire
Célébration du Mawlid Ennabaoui El-Charif
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 02 - 2011

Le Mawlid Ennabaoui El-Charif (anniversaire de la naissance du Prophète, QSSSL) est célébré le 12 Rabie al awal 1432, correspondant au 15 février 2011, annonce le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs.
Le Mawlid Ennabaoui El-Charif (anniversaire de la naissance du Prophète, QSSSL) est célébré le 12 Rabie al awal 1432, correspondant au 15 février 2011, annonce le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs.
A cette occasion, les citoyens se bousculent pour se procurer toutes sortes de produits pyrotechniques. «Il faut quatre jours de salaire pour acheter un vrai pétard », ironise un homme venu acheter des nouwalat et quelques pétards, car pour lui, c'est une habitude qu'il ne peut abandonner. «Il est vrai que les pétards constituent un véritable danger, mais avec les nouwalat on ne risque rien», souligne-t-il. Si dans la majorité des quartiers de la capitale il y a beaucoup de marchands de produits pyrotechniques, Djamaâ Lihoud et la place des Martyrs se sont transformés, eux, en une vraie foire des pétards.
«Les gens préfèrent attendre la veille du Mawlid pour acheter», estime un autre acheteur rencontré à Belcourt.
On y trouve à Djamaâ Lihoud toutes sortes de produits pyrotechniques que les revendeurs présentent avec fierté : saroukh (missile), fusil, feu d'artifice, double bombe, warda (fleur)… les clients ont l'embarras du choix.
Mohamed est l'un de ces vendeurs qui a laissé tomber le commerce des vêtements pour celui des pétards qui est, selon lui, plus rentable durant ce genre d'occasion. Selon lui, chitana est la plus dangereuse. Le bruit que provoque ce gros pétard retentit sur une quarantaine de mètres. Ce modèle se vend à plus de 300 DA l'unité. «Double bombe et saroukh sont aussi de gros pétards dangereux, dont les prix sont trop élevés. Un paquet de saroukh coûte 7.000 DA », conclut notre interlocuteur. Le comble dans tout ça, c'est que la police ne réagit pas pour les empêcher de vendre, malgré que le commerce des pétards est interdit par la loi. En effet, le décret n°63-291 du 2 août 1963 interdit clairement le commerce des produits pyrothecniques : «Sont prohibées la fabrication, l'importation et la vente sur le territoire national des pétards et tous les articles pyrotechniques du genre bombe cartouche ou bombe fantaisie», souligne l'article n°1 dudit décret. L'article 2, quant à lui, déclare prohibée même l'utilisation des pétards dans les places publiques : «Le jet de ces pétards sur la voie publique est interdit.» Mais, semble-t-il, les lois algériennes sont faites pour ne pas être respectées, donc les revendeurs ne sont pas inquiets. Ils se livrent journellement au jeu du chat et la souris avec les policiers. Il est à signaler aussi que le commerce des pétards refait surface avec son lot de dangers sur la santé des personnes, c'est pour ça que la Protection civile a appelé les citoyens, particulièrement les jeunes, à un «maximum de prudence afin de réduire les conséquences générées par l'utilisation des produits pyrotechniques à l'occasion de la célébration de la fête du Mawlid Ennabaou en raison de la disponibilité sur le marché informel de ces produits très dangereux», recommande cette institution dans un communiqué rendu public. «L'utilisation abusive et dangereuse durant la fête du Mawlid Ennabaoui des produits pyrotechniques, qui sont du reste interdits, cause chaque année des blessures graves aux personnes et des incendies dans les habitations et les établissements recevant du public», rappelle la même source. Et comme chaque année, on condamne cet état de faits et l'on crie au danger.
A cette occasion, les citoyens se bousculent pour se procurer toutes sortes de produits pyrotechniques. «Il faut quatre jours de salaire pour acheter un vrai pétard », ironise un homme venu acheter des nouwalat et quelques pétards, car pour lui, c'est une habitude qu'il ne peut abandonner. «Il est vrai que les pétards constituent un véritable danger, mais avec les nouwalat on ne risque rien», souligne-t-il. Si dans la majorité des quartiers de la capitale il y a beaucoup de marchands de produits pyrotechniques, Djamaâ Lihoud et la place des Martyrs se sont transformés, eux, en une vraie foire des pétards.
«Les gens préfèrent attendre la veille du Mawlid pour acheter», estime un autre acheteur rencontré à Belcourt.
On y trouve à Djamaâ Lihoud toutes sortes de produits pyrotechniques que les revendeurs présentent avec fierté : saroukh (missile), fusil, feu d'artifice, double bombe, warda (fleur)… les clients ont l'embarras du choix.
Mohamed est l'un de ces vendeurs qui a laissé tomber le commerce des vêtements pour celui des pétards qui est, selon lui, plus rentable durant ce genre d'occasion. Selon lui, chitana est la plus dangereuse. Le bruit que provoque ce gros pétard retentit sur une quarantaine de mètres. Ce modèle se vend à plus de 300 DA l'unité. «Double bombe et saroukh sont aussi de gros pétards dangereux, dont les prix sont trop élevés. Un paquet de saroukh coûte 7.000 DA », conclut notre interlocuteur. Le comble dans tout ça, c'est que la police ne réagit pas pour les empêcher de vendre, malgré que le commerce des pétards est interdit par la loi. En effet, le décret n°63-291 du 2 août 1963 interdit clairement le commerce des produits pyrothecniques : «Sont prohibées la fabrication, l'importation et la vente sur le territoire national des pétards et tous les articles pyrotechniques du genre bombe cartouche ou bombe fantaisie», souligne l'article n°1 dudit décret. L'article 2, quant à lui, déclare prohibée même l'utilisation des pétards dans les places publiques : «Le jet de ces pétards sur la voie publique est interdit.» Mais, semble-t-il, les lois algériennes sont faites pour ne pas être respectées, donc les revendeurs ne sont pas inquiets. Ils se livrent journellement au jeu du chat et la souris avec les policiers. Il est à signaler aussi que le commerce des pétards refait surface avec son lot de dangers sur la santé des personnes, c'est pour ça que la Protection civile a appelé les citoyens, particulièrement les jeunes, à un «maximum de prudence afin de réduire les conséquences générées par l'utilisation des produits pyrotechniques à l'occasion de la célébration de la fête du Mawlid Ennabaou en raison de la disponibilité sur le marché informel de ces produits très dangereux», recommande cette institution dans un communiqué rendu public. «L'utilisation abusive et dangereuse durant la fête du Mawlid Ennabaoui des produits pyrotechniques, qui sont du reste interdits, cause chaque année des blessures graves aux personnes et des incendies dans les habitations et les établissements recevant du public», rappelle la même source. Et comme chaque année, on condamne cet état de faits et l'on crie au danger.


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