Le processus d'agrément de nouveaux partis est désormais enclenché. Dix nouveaux partis politiques ont été autorisés à tenir leur congrès constitutif, a indiqué hier un communiqué du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Il s'agit, précise la même source, du Mouvement des citoyens libres (MCL), de l'Union pour la démocratie et la République (UDR) de Amara Benyounès, qui a, rappelons-le, tenu son congrès constitutif en 2004, du Parti de la liberté et la justice (PLJ) de Mohamed Saïd, du Front de la justice et du développement (FJD - El Adala), de Abdallah Djaballah, de Jil Jadid (JJ), de l'ex-secrétaire général du PRA, Soufiane Djilali, du Front national pour la justice sociale (FNJS), du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), lancé en octobre dernier par l'ancien secrétaire général d'El Islah, Djamel Benabdeslam, du Front El Moustakbal (FM), de l'ex-secrétaire général de l'UNJA, Abdelaziz Belaïd ; il a claqué la porte du FLN pour lancer, le 21 décembre dernier, son nouveau parti, du Parti des Jeunes (PJ) et du Parti El Karama (PK), du dissident du FNA de Tlemcen, Mohamed Benhamou. Ces nouvelles formations politiques tiendront leurs congrès constitutifs respectifs, a précisé le ministère, «suite à la promulgation de la nouvelle loi organique relative aux partis politiques». Le ministère de l'Intérieur a rappelé, par ailleurs, que la délivrance des arrêtés portant agrément des partis politiques est subordonnée à l'étude de conformité du dossier du congrès constitutif avec les dispositions de la loi relative aux partis politiques. Le ministère a, en outre, indiqué que l'examen de nouveaux dossiers de création de partis politiques «sera engagé avec diligence et tout aussi rapidement au fur et à mesure de leur finalisation par les membres fondateurs, avec lesquels les services du ministère de l'Intérieur demeurent en contact». L'agrément n'est donc pas totalement acquis pour ces formations qui devraient franchir la seconde étape de contrôle «de conformité avec la loi» des décisions du congrès. «Ces partis seront agréés une fois que le ministère aura obtenu les décisions émanant de leurs congrès constitutifs si elles sont conformes à la loi», avait indiqué Daho Ould Kablia.