Les partis islamistes qui veulent participer aux prochaines législatives avec une liste unifiée ne peuvent "en aucun cas" obtenir la majorité des suffrages, car le peuple algérien qui a une "expérience douloureuse" avec cette mouvance rejette toute nouvelle tentative "d'instrumentaliser la religion à des fins politiques", selon des universitaires. Désormais plus conscient de "ce que dissimulent les slogans mensongers", l'électeur algérien, de par son expérience passée, "ne tombera plus dans le même piège", précisent-ils. La mouvance islamiste "n'est plus en mesure d'obtenir la majorité lors des législatives", vu le "rôle prépondérant" que joue l'élément féminin dans le jeu politique en Algérie, ce qui réduit les chances des partis islamistes lors de la prochaine échéance, a affirmé M. Mohand Berkouk de l'Université d'Alger, dans une déclaration à l'APS. «Les partis islamistes ne peuvent aspirer à plus de 25 %" des suffrages, en raison de "la scission" de cette mouvance en "petites formations divergentes" d'une part et de "l'ancrage des partis à caractère nationaliste dans le milieu populaire", ce qui offre à l'électeur davantage d'options politiques, a-t-il ajouté. On ne peut utiliser la religion musulmane pour assouvir "des desseins politiques", car il s'agit là de l'un des principaux fondements de l'identité nationale des Algériens, ce qui explique "le rejet par le citoyen de toute tentative d'instrumentalisation de la religion", a-t-il souligné. Les valeurs religieuses du citoyen algérien "ne s'accordent pas avec les visions islamistes", notamment en terme de lectures politiques, selon l'universitaire. Le Pr Berkouk s'est dit favorable à une alliance de partis pour arrêter un calendrier politique dans le cadre du respect des règles constitutionnelles et juridiques qui régissent la vie publique et préservent l'identité nationale, soulignant, toutefois, la nécessité de "protéger les institutions religieuses et intellectuelles et leurs symboles scientifiques", car la politique n'est, selon lui, qu' "un jeu d'intérêts". Les partis politiques "sont encore fragiles" en terme de pratique démocratique et d'acceptation de l'alternance au pouvoir, et peinent à parvenir à un terrain d'entente en cas de crise, a-t-il relevé. Cette fragilité est due, selon lui, aux "conflits de leadership et aux divisions" enregistrés au sein même des partis islamistes. Une thèse soutenue par le Pr Abdelaali Rezzagui (universitaire) qui estime que les partis islamistes en Algérie sont "de petits partis et manquent d'influence sur la scène politique", notamment avec "les 4 millions de nouveaux électeurs attendus lors des prochaines législatives". Il a souligné que l'enjeu aujourd'hui est de gagner cet électorat. Concernant l'éventuelle participation des islamistes avec une liste unifiée aux législatives, le Pr Rezzagui estime qu'une telle initiative "ne peut réussir en Algérie. Tout un chacun sait que l'appui de cette thèse n'est autre qu'un moyen pour atteindre un objectif précis". Pour le Pr Djamel Laïfa (universitaire), "cette initiative n'est qu'une simple supposition. La mouvance islamiste ne peut remporter la majorité" lors des prochaines élections, "vu l'enracinement du courant national qui a également une dimension islamique" au sein de la société. Les partis islamistes accordent plus d'importance à leurs fondateurs qu'aux programmes qui doivent répondre aux aspirations des citoyens, ajoute M. Laïfa. Pour sa part, Mourad Chehmat (université de Skikda) écarte l'éventualité pour ce courant de convaincre "la majorité de l'électorat", indiquant que les promoteurs de cette mouvance aspirent à convaincre autrui que "les islamistes avanceront jusqu'à atteindre les centres du pouvoir", à l'instar de ce qui ce qui s'est produit dans la région arabe. Les partis islamistes qui veulent participer aux prochaines législatives avec une liste unifiée ne peuvent "en aucun cas" obtenir la majorité des suffrages, car le peuple algérien qui a une "expérience douloureuse" avec cette mouvance rejette toute nouvelle tentative "d'instrumentaliser la religion à des fins politiques", selon des universitaires. Désormais plus conscient de "ce que dissimulent les slogans mensongers", l'électeur algérien, de par son expérience passée, "ne tombera plus dans le même piège", précisent-ils. La mouvance islamiste "n'est plus en mesure d'obtenir la majorité lors des législatives", vu le "rôle prépondérant" que joue l'élément féminin dans le jeu politique en Algérie, ce qui réduit les chances des partis islamistes lors de la prochaine échéance, a affirmé M. Mohand Berkouk de l'Université d'Alger, dans une déclaration à l'APS. «Les partis islamistes ne peuvent aspirer à plus de 25 %" des suffrages, en raison de "la scission" de cette mouvance en "petites formations divergentes" d'une part et de "l'ancrage des partis à caractère nationaliste dans le milieu populaire", ce qui offre à l'électeur davantage d'options politiques, a-t-il ajouté. On ne peut utiliser la religion musulmane pour assouvir "des desseins politiques", car il s'agit là de l'un des principaux fondements de l'identité nationale des Algériens, ce qui explique "le rejet par le citoyen de toute tentative d'instrumentalisation de la religion", a-t-il souligné. Les valeurs religieuses du citoyen algérien "ne s'accordent pas avec les visions islamistes", notamment en terme de lectures politiques, selon l'universitaire. Le Pr Berkouk s'est dit favorable à une alliance de partis pour arrêter un calendrier politique dans le cadre du respect des règles constitutionnelles et juridiques qui régissent la vie publique et préservent l'identité nationale, soulignant, toutefois, la nécessité de "protéger les institutions religieuses et intellectuelles et leurs symboles scientifiques", car la politique n'est, selon lui, qu' "un jeu d'intérêts". Les partis politiques "sont encore fragiles" en terme de pratique démocratique et d'acceptation de l'alternance au pouvoir, et peinent à parvenir à un terrain d'entente en cas de crise, a-t-il relevé. Cette fragilité est due, selon lui, aux "conflits de leadership et aux divisions" enregistrés au sein même des partis islamistes. Une thèse soutenue par le Pr Abdelaali Rezzagui (universitaire) qui estime que les partis islamistes en Algérie sont "de petits partis et manquent d'influence sur la scène politique", notamment avec "les 4 millions de nouveaux électeurs attendus lors des prochaines législatives". Il a souligné que l'enjeu aujourd'hui est de gagner cet électorat. Concernant l'éventuelle participation des islamistes avec une liste unifiée aux législatives, le Pr Rezzagui estime qu'une telle initiative "ne peut réussir en Algérie. Tout un chacun sait que l'appui de cette thèse n'est autre qu'un moyen pour atteindre un objectif précis". Pour le Pr Djamel Laïfa (universitaire), "cette initiative n'est qu'une simple supposition. La mouvance islamiste ne peut remporter la majorité" lors des prochaines élections, "vu l'enracinement du courant national qui a également une dimension islamique" au sein de la société. Les partis islamistes accordent plus d'importance à leurs fondateurs qu'aux programmes qui doivent répondre aux aspirations des citoyens, ajoute M. Laïfa. Pour sa part, Mourad Chehmat (université de Skikda) écarte l'éventualité pour ce courant de convaincre "la majorité de l'électorat", indiquant que les promoteurs de cette mouvance aspirent à convaincre autrui que "les islamistes avanceront jusqu'à atteindre les centres du pouvoir", à l'instar de ce qui ce qui s'est produit dans la région arabe.