La Chine et la Russie, membres permanents du Conseil de sécurité, ont opposé leur veto samedi dernier à un projet de résolution qui appelait au départ du pouvoir du président Bachar Al Assad et à la formation d'un gouvernement d'union nationale avant la tenue d'élections. La Chine et la Russie, membres permanents du Conseil de sécurité, ont opposé leur veto samedi dernier à un projet de résolution qui appelait au départ du pouvoir du président Bachar Al Assad et à la formation d'un gouvernement d'union nationale avant la tenue d'élections. Sur les 15 membres du Conseil de sécurité, 13 ont voté en faveur du projet de résolution, tandis que la Russie et la Chine, disposant d'un droit de veto, ont voté contre. Intervenant après la séance de vote, lÆambassadeur de Russie auprès de lÆONU, M. Vitaly Churkin, a affirmé que son pays souhaitait la fin des violences en Syrie, tout en mettant lÆaccent sur les efforts diplomatiques déployés par la Russie dans ce sens. Illustrant son propos, il a indiqué que le ministre russe des Affaires étrangères, M. Sergey Lavrov, accompagné du Directeur russe du renseignement extérieur, se rendra mardi prochain à Damas pour rencontrer le président syrien Al-Assad. Au sein du Conseil de sécurité, a-t-il ajouté, æÆnous avons travaillé pour une solution objective qui conduirait à un processus politiqueÆÆ. Cependant, a-t-il déploré, æÆcertains membres influents du Conseil de sécurité ont, dès le début de la crise, sapé toutes les opportunités de résolution de ce conflit, en appelant à un changement de régime et en nourrissant le recours à des méthodes armées.ÆÆ M. Churkin a indiqué que la Russie sÆétait opposée à ce projet de résolution car æÆil ne reflète pas, de façon adéquate, la réalité de la situation en Syrie et parce quÆil envoie un message déséquilibré aux parties syriennes.'' Il a regretté que ce texte nÆappelait pas lÆopposition syrienne à se æÆÆdissocier des éléments extrémistes, qui sont auteurs de violencesÆÆ. Aussi, il a déploré que les propositions présentées par son pays, visant à mettre lÆaccent sur la cessation des activités des groupes armés de lÆopposition, nÆaient pas été prises en compte. ''CÆest pourquoi la Russie a voté contre ce projet de résolution'', a-t-il expliqué, tout en émettant lÆespoir que æÆles efforts intensifs de la communauté internationale pour parvenir à un processus politique incluant tous les Syriens nous permettront de sortir de cette impasseÆÆ. Pour sa part, lÆambassadeur de Chine à lÆONU, M. Li Baodong, a rappelé que son pays suivait lÆévolution de la situation en Syrie depuis le début de la crise et soutenait les efforts de la Ligue arabe en vue de régler la crise syrienne. Néanmoins, a-t-il préconisé, æÆla communauté internationale devrait fournir une assistance constructive à la réalisation de ces objectifsÆÆ, ajoutant quÆen même temps, æÆla souveraineté et lÆintégrité territoriale de la Syrie doivent être pleinement respectéesÆÆ. Le représentant de la Chine a estimé que æÆdes pressions exercées sur le pouvoir syrien ne seraient pas de nature à régler la crise, mais ne feraient, au contraire, que la compliquer.ÆÆ Quant au représentant de la Syrie à lÆONU, M. Bachar Djaafri, il a estimé que æÆla hâte avec laquelle certaines parties ont saisi la communauté internationale sur la situation en Syrie, était une source de préoccupation et de grande tristesseÆÆ. Il a affirmé que les actes perpétrés samedi en Syrie, qui ont fait des victimes et causé des destructions, avaient eu lieu æÆafin dÆenvoyer un message erroné destiné à exercer une influence sur le Conseil de sécurité et à faire basculer les positions des décideursÆÆ. Dans une déclaration à la presse de son porte-parole publiée samedi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souligné quÆil regrettait profondément que le Conseil de sécurité nÆait pas été en mesure de se mettre dÆaccord sur une résolution soutenue par la Ligue arabe pour mettre fin à la violence en Syrie. "CÆest une grande déception pour les peuples de Syrie et du Moyen-Orient et pour tous les partisans de la démocratie et des droits de lÆhomme. Cela sape le rôle des Nations Unies et de la communauté internationale en cette période où les autorités syriennes doivent entendre une voix unie les appelant à une fin immédiate de la violence contre le peuple syrien", ajoute la déclaration. Selon lui, "malgré le vote dÆaujourd'hui, la communauté internationale et le peuple syrien doivent redoubler dÆefforts pour obtenir une transition politique menée par les Syriens vers un système politique démocratique et pluraliste. Cela devient désormais plus urgent que jamais". Sur les 15 membres du Conseil de sécurité, 13 ont voté en faveur du projet de résolution, tandis que la Russie et la Chine, disposant d'un droit de veto, ont voté contre. Intervenant après la séance de vote, lÆambassadeur de Russie auprès de lÆONU, M. Vitaly Churkin, a affirmé que son pays souhaitait la fin des violences en Syrie, tout en mettant lÆaccent sur les efforts diplomatiques déployés par la Russie dans ce sens. Illustrant son propos, il a indiqué que le ministre russe des Affaires étrangères, M. Sergey Lavrov, accompagné du Directeur russe du renseignement extérieur, se rendra mardi prochain à Damas pour rencontrer le président syrien Al-Assad. Au sein du Conseil de sécurité, a-t-il ajouté, æÆnous avons travaillé pour une solution objective qui conduirait à un processus politiqueÆÆ. Cependant, a-t-il déploré, æÆcertains membres influents du Conseil de sécurité ont, dès le début de la crise, sapé toutes les opportunités de résolution de ce conflit, en appelant à un changement de régime et en nourrissant le recours à des méthodes armées.ÆÆ M. Churkin a indiqué que la Russie sÆétait opposée à ce projet de résolution car æÆil ne reflète pas, de façon adéquate, la réalité de la situation en Syrie et parce quÆil envoie un message déséquilibré aux parties syriennes.'' Il a regretté que ce texte nÆappelait pas lÆopposition syrienne à se æÆÆdissocier des éléments extrémistes, qui sont auteurs de violencesÆÆ. Aussi, il a déploré que les propositions présentées par son pays, visant à mettre lÆaccent sur la cessation des activités des groupes armés de lÆopposition, nÆaient pas été prises en compte. ''CÆest pourquoi la Russie a voté contre ce projet de résolution'', a-t-il expliqué, tout en émettant lÆespoir que æÆles efforts intensifs de la communauté internationale pour parvenir à un processus politique incluant tous les Syriens nous permettront de sortir de cette impasseÆÆ. Pour sa part, lÆambassadeur de Chine à lÆONU, M. Li Baodong, a rappelé que son pays suivait lÆévolution de la situation en Syrie depuis le début de la crise et soutenait les efforts de la Ligue arabe en vue de régler la crise syrienne. Néanmoins, a-t-il préconisé, æÆla communauté internationale devrait fournir une assistance constructive à la réalisation de ces objectifsÆÆ, ajoutant quÆen même temps, æÆla souveraineté et lÆintégrité territoriale de la Syrie doivent être pleinement respectéesÆÆ. Le représentant de la Chine a estimé que æÆdes pressions exercées sur le pouvoir syrien ne seraient pas de nature à régler la crise, mais ne feraient, au contraire, que la compliquer.ÆÆ Quant au représentant de la Syrie à lÆONU, M. Bachar Djaafri, il a estimé que æÆla hâte avec laquelle certaines parties ont saisi la communauté internationale sur la situation en Syrie, était une source de préoccupation et de grande tristesseÆÆ. Il a affirmé que les actes perpétrés samedi en Syrie, qui ont fait des victimes et causé des destructions, avaient eu lieu æÆafin dÆenvoyer un message erroné destiné à exercer une influence sur le Conseil de sécurité et à faire basculer les positions des décideursÆÆ. Dans une déclaration à la presse de son porte-parole publiée samedi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souligné quÆil regrettait profondément que le Conseil de sécurité nÆait pas été en mesure de se mettre dÆaccord sur une résolution soutenue par la Ligue arabe pour mettre fin à la violence en Syrie. "CÆest une grande déception pour les peuples de Syrie et du Moyen-Orient et pour tous les partisans de la démocratie et des droits de lÆhomme. Cela sape le rôle des Nations Unies et de la communauté internationale en cette période où les autorités syriennes doivent entendre une voix unie les appelant à une fin immédiate de la violence contre le peuple syrien", ajoute la déclaration. Selon lui, "malgré le vote dÆaujourd'hui, la communauté internationale et le peuple syrien doivent redoubler dÆefforts pour obtenir une transition politique menée par les Syriens vers un système politique démocratique et pluraliste. Cela devient désormais plus urgent que jamais".