Résumé : Ghania devient veuve subitement. Sur conseil de son père, elle décide de vendre les cinq vaches achetées une année plutôt par son défunt mari ainsi que le terrain sur lequel il a construit une étable. Le vieil homme se gratta la tête et répondit : - Je ne peux t'en donner que 70 millions de centimes, ma fille… Et c'est bien payé, crois-moi. Les vaches sont maigres et le lot de terrain se trouve dans un endroit difficile d'accès… - Mais il y a le hangar… Mais que veux-tu que je fasse d'un hangar à cet endroit-là ?…Crois-moi, ma fille... je t'ai fait une offre intéressante. Personne ne t'en fera de meilleure. - D'accord… Quand me donneras-tu l'argent ? - Quand tu veux… mais chez un notaire. - Très bien… Le lendemain matin, aux environs de 10h, Ghania se retrouva à bord d'une voiture avec son vieux client et un jeune chauffeur. La voiture s'arrêta devant un immeuble de la ville de Draâ El-Mizan et le jeune chauffeur demanda : - Je t'attends, père ? - Non, Ferhat ne m'attends pas… Cela risque de prendre du temps… - D'accord ; si tu as besoin de moi, tu n'as qu'à me téléphoner. Finalement tout se passa très vite. Les papiers furent signés et Ghania rentra chez elle. Elle cacha l'argent dans un lieu qu'elle estima sûr et vaqua à ses occupations ménagères quotidiennes. Elle décida de s'accorder quelques jours de réflexion avant de se lancer dans la quête d'un local à louer. Il lui faudrait d'abord trouver une bonne activité commerciale à exercer et qui ne soit pas déjà saturée à Draâ El-Mizan. Vers une heure du matin, Ghania entendit des bruits inhabituels. Elle sortit de sa chambre et elle vit au beau milieu de la maison pas moins de six hommes portant des cagoules. L'un d'eux s'écria : - Vite Ferhat ! Empêche-là de crier ! Si elle crie tout est perdu. L'homme qui se trouvait près d'elle sauta alors sur elle, plaqua une de ses mains contre sa bouche et avec l'autre l'immobilisa. Pendant ce temps, les autres étaient en train de fouiller la maison. A un moment donné, l'un d'eux s'exclama joyeusement : - Ça y est ! J'ai trouvé ! Allons nous-en ! Mais auparavant, il faut l'attacher et la bâillonner. Une fois la bande de voleurs partie, la veuve de 36 ans parvint à se libérer. Elle regarda à l'endroit où elle avait caché les 70 millions de la vente des vaches et du terrain et découvrit qu'ils avaient été pris. Dès que le soleil se fut levé, elle déposa plainte. Les policiers lui demandèrent d'essayer de se rappeler du moindre détail et elle leur dit qu'à un moment donné un des voleurs avait appelé un de ses complices «Ferhat». - Ce prénom ne vous dit rien ? lui demanda un des officiers. Après de longs efforts, elle se rappela que le fils du vieil homme à qui elle avait vendu la vache et le terrain se prénommait Ferhat. Le jour-même, le fameux Ferhat fut arrêté. Interrogé, il nia tout d'abord son implication dans le cambriolage puis, il finit par craquer et avouer avoir été le principal instigateur de l'expédition nocturne. Il y a quelques jours, la cour de Tizi Ouzou l'a condamné à deux ans de prison ferme assortie d'une amende de 20 millions de centimes et du remboursement de l'argent volé à la veuve. Cette dernière s'en tire finalement à bon compte. Et avec une bonne leçon en prime : ne jamais ramener à la maison l'argent d'une transaction ! K. A. (fin) [email protected] Résumé : Ghania devient veuve subitement. Sur conseil de son père, elle décide de vendre les cinq vaches achetées une année plutôt par son défunt mari ainsi que le terrain sur lequel il a construit une étable. Le vieil homme se gratta la tête et répondit : - Je ne peux t'en donner que 70 millions de centimes, ma fille… Et c'est bien payé, crois-moi. Les vaches sont maigres et le lot de terrain se trouve dans un endroit difficile d'accès… - Mais il y a le hangar… Mais que veux-tu que je fasse d'un hangar à cet endroit-là ?…Crois-moi, ma fille... je t'ai fait une offre intéressante. Personne ne t'en fera de meilleure. - D'accord… Quand me donneras-tu l'argent ? - Quand tu veux… mais chez un notaire. - Très bien… Le lendemain matin, aux environs de 10h, Ghania se retrouva à bord d'une voiture avec son vieux client et un jeune chauffeur. La voiture s'arrêta devant un immeuble de la ville de Draâ El-Mizan et le jeune chauffeur demanda : - Je t'attends, père ? - Non, Ferhat ne m'attends pas… Cela risque de prendre du temps… - D'accord ; si tu as besoin de moi, tu n'as qu'à me téléphoner. Finalement tout se passa très vite. Les papiers furent signés et Ghania rentra chez elle. Elle cacha l'argent dans un lieu qu'elle estima sûr et vaqua à ses occupations ménagères quotidiennes. Elle décida de s'accorder quelques jours de réflexion avant de se lancer dans la quête d'un local à louer. Il lui faudrait d'abord trouver une bonne activité commerciale à exercer et qui ne soit pas déjà saturée à Draâ El-Mizan. Vers une heure du matin, Ghania entendit des bruits inhabituels. Elle sortit de sa chambre et elle vit au beau milieu de la maison pas moins de six hommes portant des cagoules. L'un d'eux s'écria : - Vite Ferhat ! Empêche-là de crier ! Si elle crie tout est perdu. L'homme qui se trouvait près d'elle sauta alors sur elle, plaqua une de ses mains contre sa bouche et avec l'autre l'immobilisa. Pendant ce temps, les autres étaient en train de fouiller la maison. A un moment donné, l'un d'eux s'exclama joyeusement : - Ça y est ! J'ai trouvé ! Allons nous-en ! Mais auparavant, il faut l'attacher et la bâillonner. Une fois la bande de voleurs partie, la veuve de 36 ans parvint à se libérer. Elle regarda à l'endroit où elle avait caché les 70 millions de la vente des vaches et du terrain et découvrit qu'ils avaient été pris. Dès que le soleil se fut levé, elle déposa plainte. Les policiers lui demandèrent d'essayer de se rappeler du moindre détail et elle leur dit qu'à un moment donné un des voleurs avait appelé un de ses complices «Ferhat». - Ce prénom ne vous dit rien ? lui demanda un des officiers. Après de longs efforts, elle se rappela que le fils du vieil homme à qui elle avait vendu la vache et le terrain se prénommait Ferhat. Le jour-même, le fameux Ferhat fut arrêté. Interrogé, il nia tout d'abord son implication dans le cambriolage puis, il finit par craquer et avouer avoir été le principal instigateur de l'expédition nocturne. Il y a quelques jours, la cour de Tizi Ouzou l'a condamné à deux ans de prison ferme assortie d'une amende de 20 millions de centimes et du remboursement de l'argent volé à la veuve. Cette dernière s'en tire finalement à bon compte. Et avec une bonne leçon en prime : ne jamais ramener à la maison l'argent d'une transaction ! K. A. (fin) [email protected]