Résumé de la 46e partie n Une ogresse brise la porte de la bicoque d'une veuve qui vit seule avec ses enfants. Mais au lieu de les agresser, elle les aide... Ce soir-là, l'ogresse arrive comme d'habitude. Elle dit à la veuve. — je vois que ma présence ne te gêne plus ! La veuve sourit. — pourquoi me plaindre, c'est Dieu qui t'envoie vers moi ! L'ogresse continue. — c'est vrai, je te donne un coup de main ! — et quel coup de main ! Sans toi, je ne m'en sortirais pas ! Ma situation ne se serait pas améliorée ! — c'est encore vrai ! La veuve la regarde, inquiète. — tu reviendras encore, n'est-ce pas ? — non, dit l'ogresse. La veuve la regarde, stupéfaite. — c'est la dernière fois que je viens chez toi pour t'aider, dit l'ogresse. — Pourquoi ? demande la veuve. J'ai encore besoin de toi ! — Tu me l'as dit, toi-même, hier, tes enfants sont désormais grands ! Elle regarde les enfants. — ils pourront désormais t'aider ! — mais ton aide est précieuse ! — c'est décidé, maintenant, je dois terminer l'œuvre que j'ai commencée ! Elle se met derrière le métier à tisser et finit l'ouvrage commencé la veille. A l'aube, elle se lève pour partir. — c'est fini ! La veuve se lève aussi. — Je ne te remercierai jamais assez pour les services que tu m'as rendus ! dit la veuve. L'ogresse se tourne vers elle. — Si, tu vas me remettre quelque chose, en remerciement de tout ce que j'ai fait pour toi ! La veuve sourit. — prends tout ce que tu veux ! L'ogresse secoue la tête. — je ne veux qu'une chose ! — Que veux-tu ? demande la veuve. — Je veux ton fils aîné ! La veuve la regarde, épouvantée. — mon fils ! L'ogresse se dresse, menaçante. — Refuses-tu de rendre le bien qui t'a été fait ? — Non, dit la veuve. — alors, je vais le prendre. (à suivre...)