Cette année, la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel figure parmi les objectifs principaux de la troisième édition du Festival international des arts de l'Ahaggar, Tin Hinan-Abalessa (FIAATA). Ce festival, d'envergure internationale, s'apprête à tenir ses festivités du 14 au 19 février à Tamanrasset, dans l'extrême Sud algérien. Cet évènement verra la participation de près de 450 personnes, dont une soixantaine viendra du Mali, Niger, Mauritanie, République démocratique du Congo et de la Côte d'Ivoire. Le commissaire du festival, Farid Ighilahrez, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse au Centre de presse du journal El Moudjahid, a indiqué hier que «cette année, tous les moyens techniques et humains ont été préparés pour assurer le bon déroulement de l'évènement». Pour cette troisième édition, les activités seront étendues à d'autres zones, à l'instar de Abalessa et Aïn Saleh. Selon les organisateurs, l'absence d'une culture de transmission écrite chez les populations touaregues notamment, est l'une des raisons ayant conduit à prévoir des ateliers de transcription du patrimoine culturel immatériel des populations de la région, en particulier durant la période coloniale. Durant le festival, des ateliers seront animés par des spécialistes locaux qui communiqueront à propos de leur savoir-faire en la matière. Ces débats, en question, a-t-on affirmé, feront l'objet d'un intérêt particulier, en assurant, entre autres, la collecte de ce patrimoine, l'enregistrement puis la transcription de ces rencontres où les interlocuteurs partageront leur vécu de la période coloniale, dans le cadre de l'atelier réservé au 50e anniversaire de l'Indépendance. Au programme du festival est également annoncé la projection de deux films retraçant les deux précédentes éditions, une compilation audio de musique et chants traditionnels de la région. La liste des groupes et chanteurs locaux participants aux concerts prévus n'a toujours pas été clôturée, néanmoins, a-t-on indiqué, l'on verra sur scènes des artistes de renom dont Tissilawn (Djanet), Imerhene (Tamanrasset), Mesbahi (Djanet), Lalla Badi Lalla (Tamanrasset)… En ce qui concerne la participation étrangère, on peut citer Bombino (Niger), Tinariwen (Mali), Malouma (Mauritanie), Royaume Zipmpa Pompa, Djéli Moussa Condé. Plusieurs ateliers d'artisanat (cuir, vannerie, métaux, bois, poterie…), sont, par ailleurs, prévus en plus de ceux dédiés à la musique et danse africaine, le cinéma et les contes, a-t-on fait savoir. Un atelier de dessin, de peinture, de bande dessinée, de photo et d'astronomie dédié aux enfants est, lui aussi, dans l'agenda des activités. Dans ce sens, un appel est lancé pour tous ceux désireux de participer au concours national de contes et légendes lancé, dans le cadre de ce festival et ce jusqu'au 2 avril prochain. Les six premiers lauréats se verront attribué la somme de 200.000 DA. Abordant la question sécuritaire et la menace terroriste dans cette région, le conférencier s'est voulu rassurant en expliquant que «toutes les dispositions nécessaires ont été prises». «Les services de sécurité de la région nous ont donné toutes les garanties nécessaires pour que l'évènement se déroule en de bonnes conditions», a-t-il dit à ce propos. Cette année, la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel figure parmi les objectifs principaux de la troisième édition du Festival international des arts de l'Ahaggar, Tin Hinan-Abalessa (FIAATA). Ce festival, d'envergure internationale, s'apprête à tenir ses festivités du 14 au 19 février à Tamanrasset, dans l'extrême Sud algérien. Cet évènement verra la participation de près de 450 personnes, dont une soixantaine viendra du Mali, Niger, Mauritanie, République démocratique du Congo et de la Côte d'Ivoire. Le commissaire du festival, Farid Ighilahrez, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse au Centre de presse du journal El Moudjahid, a indiqué hier que «cette année, tous les moyens techniques et humains ont été préparés pour assurer le bon déroulement de l'évènement». Pour cette troisième édition, les activités seront étendues à d'autres zones, à l'instar de Abalessa et Aïn Saleh. Selon les organisateurs, l'absence d'une culture de transmission écrite chez les populations touaregues notamment, est l'une des raisons ayant conduit à prévoir des ateliers de transcription du patrimoine culturel immatériel des populations de la région, en particulier durant la période coloniale. Durant le festival, des ateliers seront animés par des spécialistes locaux qui communiqueront à propos de leur savoir-faire en la matière. Ces débats, en question, a-t-on affirmé, feront l'objet d'un intérêt particulier, en assurant, entre autres, la collecte de ce patrimoine, l'enregistrement puis la transcription de ces rencontres où les interlocuteurs partageront leur vécu de la période coloniale, dans le cadre de l'atelier réservé au 50e anniversaire de l'Indépendance. Au programme du festival est également annoncé la projection de deux films retraçant les deux précédentes éditions, une compilation audio de musique et chants traditionnels de la région. La liste des groupes et chanteurs locaux participants aux concerts prévus n'a toujours pas été clôturée, néanmoins, a-t-on indiqué, l'on verra sur scènes des artistes de renom dont Tissilawn (Djanet), Imerhene (Tamanrasset), Mesbahi (Djanet), Lalla Badi Lalla (Tamanrasset)… En ce qui concerne la participation étrangère, on peut citer Bombino (Niger), Tinariwen (Mali), Malouma (Mauritanie), Royaume Zipmpa Pompa, Djéli Moussa Condé. Plusieurs ateliers d'artisanat (cuir, vannerie, métaux, bois, poterie…), sont, par ailleurs, prévus en plus de ceux dédiés à la musique et danse africaine, le cinéma et les contes, a-t-on fait savoir. Un atelier de dessin, de peinture, de bande dessinée, de photo et d'astronomie dédié aux enfants est, lui aussi, dans l'agenda des activités. Dans ce sens, un appel est lancé pour tous ceux désireux de participer au concours national de contes et légendes lancé, dans le cadre de ce festival et ce jusqu'au 2 avril prochain. Les six premiers lauréats se verront attribué la somme de 200.000 DA. Abordant la question sécuritaire et la menace terroriste dans cette région, le conférencier s'est voulu rassurant en expliquant que «toutes les dispositions nécessaires ont été prises». «Les services de sécurité de la région nous ont donné toutes les garanties nécessaires pour que l'évènement se déroule en de bonnes conditions», a-t-il dit à ce propos.