Les moyens dont disposerait le Centre national de climatologie ne permettent pas d'assurer une prévision exacte des phénomènes atmosphériques tels que les chutes de pluie et de neige. Les moyens dont disposerait le Centre national de climatologie ne permettent pas d'assurer une prévision exacte des phénomènes atmosphériques tels que les chutes de pluie et de neige. A la lecture des déclarations du directeur du CNC, il est clair que l'Algérie accuse un retard énorme en matière de prévision météorologique. De l'aveu de Djamel Boucherf, intervenant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, hier, les instruments et installations dont dispose le centre de climatologie sont obsolètes. «Parfois, on passe à côté de prévisions météo en raison d'un phénomène ou d'un obstacle local que nous n'avons pas détecté avec nos instruments actuels», reconnaît le directeur du CNC. L'acquisition d'un matériel nouveau permettant d'avoir avec exactitude les prévisions météorologiques est nécessaire, peut-on comprendre. A ce propos, il dira que le centre qu'il dirige, prévoit de se doter d'un super calculateur qui lui permettra d'affirmer ses prévisions. Ce nouveau matériel, a-t-il précisé, peut permettre d'obtenir des prévisions météo sur cinq années, à condition de l'utiliser de manière optimale. «La modélisation climatique décennale se fait dans les centres internationaux, aux Etats-Unis ou en Europe. Elle en est toujours au stade de la recherche. Cette modélisation utilise des indicateurs océaniques et atmosphériques. Ces données océaniques, telles que la température ou le phénomène El Nino, permettent de dresser des prévisions sur cinq ans et même dix ans», a-t-il dit. Cet état de fait prouve encore une fois le degré d'amateurisme dont lequel sont plongés les institutions et centres algériens dont les moyens techniques s'avèrent déplorables.S'agissant de la vague de froid qui frappe plusieurs régions du pays, M. Boucherf, a indiqué que l'Office national de météorologie a pu produire des BMS (bulletins météo spéciaux) 48 heures à l'avance avec presque 100 % de réussite. Néanmoins, les prévisions faites ne bénéficient d'aucune garantie d'exactitude. Il précisera, à ce propos, que «nous ne pouvons pas prévoir l'épaisseur de neige mais on a donné une estimation de 40 à 60 centimètres. Les BMS sont établis selon les situations. Tous les paramètres météo sont des variables dans l'espace et dans le temps. On ne peut pas les intégrer plus d'une semaine à l'avance. Les prévisions à une semaine sont des tendances qui sont corrigées au fur et à mesure». L'installation d'un système préventif est, selon lui, primordiale. La vague de froid actuelle, a-t-il ajouté, se poursuivra jusqu'à la fin de la semaine prochaine, mais avec une intensité moindre. Le climat connaîtra une petite accalmie mardi 14 février, a-t-il indiqué. La question reste posée quant à mesurer la crédibilité des prévisions météorologiques émises par le CNC, sachant que leur technologie s'avère vieillotte. Il faut savoir que l'Algérie dispose, pourtant, de deux satellites, lancés dans l'espace. Le premier, Alsat-1 a été lancé en 2002, alors que le second, Alsat-2, a été lancé en juillet 2010. Ces satellites, en question, ont pour rôle d'assurer la télédétection, la recherche spatiale, l'observation et la gestion des ressources naturelles, la surveillance des catastrophes naturelles, l'étude et les potentialités hydriques du pays. A la lecture des déclarations du directeur du CNC, il est clair que l'Algérie accuse un retard énorme en matière de prévision météorologique. De l'aveu de Djamel Boucherf, intervenant sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, hier, les instruments et installations dont dispose le centre de climatologie sont obsolètes. «Parfois, on passe à côté de prévisions météo en raison d'un phénomène ou d'un obstacle local que nous n'avons pas détecté avec nos instruments actuels», reconnaît le directeur du CNC. L'acquisition d'un matériel nouveau permettant d'avoir avec exactitude les prévisions météorologiques est nécessaire, peut-on comprendre. A ce propos, il dira que le centre qu'il dirige, prévoit de se doter d'un super calculateur qui lui permettra d'affirmer ses prévisions. Ce nouveau matériel, a-t-il précisé, peut permettre d'obtenir des prévisions météo sur cinq années, à condition de l'utiliser de manière optimale. «La modélisation climatique décennale se fait dans les centres internationaux, aux Etats-Unis ou en Europe. Elle en est toujours au stade de la recherche. Cette modélisation utilise des indicateurs océaniques et atmosphériques. Ces données océaniques, telles que la température ou le phénomène El Nino, permettent de dresser des prévisions sur cinq ans et même dix ans», a-t-il dit. Cet état de fait prouve encore une fois le degré d'amateurisme dont lequel sont plongés les institutions et centres algériens dont les moyens techniques s'avèrent déplorables.S'agissant de la vague de froid qui frappe plusieurs régions du pays, M. Boucherf, a indiqué que l'Office national de météorologie a pu produire des BMS (bulletins météo spéciaux) 48 heures à l'avance avec presque 100 % de réussite. Néanmoins, les prévisions faites ne bénéficient d'aucune garantie d'exactitude. Il précisera, à ce propos, que «nous ne pouvons pas prévoir l'épaisseur de neige mais on a donné une estimation de 40 à 60 centimètres. Les BMS sont établis selon les situations. Tous les paramètres météo sont des variables dans l'espace et dans le temps. On ne peut pas les intégrer plus d'une semaine à l'avance. Les prévisions à une semaine sont des tendances qui sont corrigées au fur et à mesure». L'installation d'un système préventif est, selon lui, primordiale. La vague de froid actuelle, a-t-il ajouté, se poursuivra jusqu'à la fin de la semaine prochaine, mais avec une intensité moindre. Le climat connaîtra une petite accalmie mardi 14 février, a-t-il indiqué. La question reste posée quant à mesurer la crédibilité des prévisions météorologiques émises par le CNC, sachant que leur technologie s'avère vieillotte. Il faut savoir que l'Algérie dispose, pourtant, de deux satellites, lancés dans l'espace. Le premier, Alsat-1 a été lancé en 2002, alors que le second, Alsat-2, a été lancé en juillet 2010. Ces satellites, en question, ont pour rôle d'assurer la télédétection, la recherche spatiale, l'observation et la gestion des ressources naturelles, la surveillance des catastrophes naturelles, l'étude et les potentialités hydriques du pays.