Selon les récents travaux de chercheurs américains, un anticancer, le bexarotène, aurait montré de l'efficacité à soigner des souris atteintes de la maladie d'Alzheimer. Trois jours après l'administration, une amélioration des performances cognitives a été observée. Selon les récents travaux de chercheurs américains, un anticancer, le bexarotène, aurait montré de l'efficacité à soigner des souris atteintes de la maladie d'Alzheimer. Trois jours après l'administration, une amélioration des performances cognitives a été observée. C'est une découverte importante dans la lutte contre la maladie d'Azheimer, susceptible de toucher dans les prochaines années de plus en plus de personnes. Des chercheurs de l'université Case Western Reserve aux Etats-Unis ont révélé qu'ils avaient testé chez des souris un traitement qui s'était avéré efficace pour soigner la maladie : le bexarotène, un médicament qui est normalement prescrit chez les patients atteints de cancer de la peau. Dans la revue Science, les scientifiques expliquent que la molécule permettrait en fait d'éliminer les fragments de bêta-amyloïde qui s'accumulent dans le cerveau des malades sous forme de plaques séniles. Normalement, ces fragments sont dégradés par des enzymes avec l'aide d'une protéine appelée ApoE. Plusieurs études ont permis de mettre en évidence des mutations au niveau du gène qui code pour cette protéine, augmentant le risque de développer la maladie. Or, d'après les scientifiques, c'est justement sur ce gène qu'agirait le bexarotène en stimulant la production d'ApoE. Les résultats publiés montrent que six heures après l'administration du médicament chez les souris, une diminution de 25% des niveaux de bêta-amyloïde a été observée. Une baisse qui aurait persisté durant au moins trois jours. Mais mieux encore, après ces trois jours, les chercheurs ont constaté une amélioration des performances cognitives, sociales et olfactives des rongeurs, ajoutée à un retour de certains comportements qu'ils avaient perdus. En effet, sous bexarotène, les souris ont retrouvé en 72 heures, leur instinct de nidification et ont construit des nids avec du papier de soie, chose qu'elles ne faisaient plus étant malades. Un traitement à tester chez l'humain "Il s'agit d'une constatation sans précédent. Le meilleur traitement existant actuellement pour la maladie d'Alzheimer nécessite plusieurs mois pour réduire les plaques séniles chez les souris", souligne Paige Cramer, auteur principal de l'étude cité par Sciences et avenir. Toutefois, celui-ci souligne que le traitement n'a pour l'heure été testé que chez les rongeurs et que son efficacité chez l'homme reste inconnue. "Notre prochain objectif est de vérifier si elle fonctionne de façon similaire chez les humains. Nous sommes à un stade précoce de la traduction de cette découverte scientifique de base vers un traitement", ajoute-t-il. De précédents travaux ont déjà permis de tester des vaccins candidats à la destruction des fragments de bêta-amyloïde. Mais ceux-ci n'ont pu que réduire leur nombre sans améliorer les symptômes de la maladie. C'est une découverte importante dans la lutte contre la maladie d'Azheimer, susceptible de toucher dans les prochaines années de plus en plus de personnes. Des chercheurs de l'université Case Western Reserve aux Etats-Unis ont révélé qu'ils avaient testé chez des souris un traitement qui s'était avéré efficace pour soigner la maladie : le bexarotène, un médicament qui est normalement prescrit chez les patients atteints de cancer de la peau. Dans la revue Science, les scientifiques expliquent que la molécule permettrait en fait d'éliminer les fragments de bêta-amyloïde qui s'accumulent dans le cerveau des malades sous forme de plaques séniles. Normalement, ces fragments sont dégradés par des enzymes avec l'aide d'une protéine appelée ApoE. Plusieurs études ont permis de mettre en évidence des mutations au niveau du gène qui code pour cette protéine, augmentant le risque de développer la maladie. Or, d'après les scientifiques, c'est justement sur ce gène qu'agirait le bexarotène en stimulant la production d'ApoE. Les résultats publiés montrent que six heures après l'administration du médicament chez les souris, une diminution de 25% des niveaux de bêta-amyloïde a été observée. Une baisse qui aurait persisté durant au moins trois jours. Mais mieux encore, après ces trois jours, les chercheurs ont constaté une amélioration des performances cognitives, sociales et olfactives des rongeurs, ajoutée à un retour de certains comportements qu'ils avaient perdus. En effet, sous bexarotène, les souris ont retrouvé en 72 heures, leur instinct de nidification et ont construit des nids avec du papier de soie, chose qu'elles ne faisaient plus étant malades. Un traitement à tester chez l'humain "Il s'agit d'une constatation sans précédent. Le meilleur traitement existant actuellement pour la maladie d'Alzheimer nécessite plusieurs mois pour réduire les plaques séniles chez les souris", souligne Paige Cramer, auteur principal de l'étude cité par Sciences et avenir. Toutefois, celui-ci souligne que le traitement n'a pour l'heure été testé que chez les rongeurs et que son efficacité chez l'homme reste inconnue. "Notre prochain objectif est de vérifier si elle fonctionne de façon similaire chez les humains. Nous sommes à un stade précoce de la traduction de cette découverte scientifique de base vers un traitement", ajoute-t-il. De précédents travaux ont déjà permis de tester des vaccins candidats à la destruction des fragments de bêta-amyloïde. Mais ceux-ci n'ont pu que réduire leur nombre sans améliorer les symptômes de la maladie.