Les islamistes semblent s'acheminer vers une participation avec des listes communes aux élections législatives du 10 mai prochain. Les islamistes semblent s'acheminer vers une participation avec des listes communes aux élections législatives du 10 mai prochain. Ce vieux vœu cher à la base militante de cette mouvance politique est peut-être sur la voie d'être réalisé lors de cette importante échéance électorale. Trois partis politiques de ce courant ont, en tout cas, affirmé leur totale adhésion à cette éventualité. En effet les états -majors des Mouvements de la société pour la paix (MSP), d'Enahda et d'El Islah, ont clairement affiché leur disponibilité à aller de l'avant pour la concrétisation de cette initiative, lancée il y a de cela une quinzaine de jours et dont la paternité revient à certaines personnalités de ce courant politique qui ont créé, pour ce faire, une coordination. Ainsi les conseils consultatifs du MSP et d'Enahda, réunis séparément avant-hier, ont emboîté le pas à l'instance dirigeante d'El Islah, en entérinant le principe de leur disposition à œuvrer en faveur de la création d'une alliance des islamistes et de participer, par voie de conséquence aux prochaines législatives avec des listes communes. «Le conseil consultatif du mouvement a donné son accord de principe pour cette alliance des islamistes», a indiqué le président du MSP, Bouguerra Soltani, ajoutant que «le bureau national a été mandaté par cette instance à suivre l'examen de ce dossier et son approfondissement».Bouguerra Soltani, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse suite à la session extraordinaire du conseil consultatif, a précisé «qu'au MSP nous considérons que le passage de la mentalité de parti à celle de famille politique est indispensable. Le conseil consultatif a aussi insisté sur la nécessaire réussite de cette alliance qui est stratégique et non conjoncturelle, c'est-à-dire juste liée aux élections du 10 mai». Pour le leader du MSP,«il faut sortir de l'alliance conjoncturelle pour aller vers une alliance de programme». D'ailleurs, a-t-il annoncé, les trois leaders du MSP, d'Enahda et d'El Islah, doivent se rencontrer vers la fin de la semaine pour signer la plateforme de cette alliance. «Une alliance qui devrait avoir des retombées positives sur la participation des citoyens aux élections», dira en outre le conférencier avant d'indiquer, s'agissant de la fraude, que «nous sommes contre toute chose pouvant favoriser l'intervention étrangère dans les affaires du pays». Bouguerra Soltani, qui a dit avoir bien compris les messages de Hillary Clinton, s'est réjoui de l'annonce par cette dernière de la non implication de son pays dans le financement des partis islamistes, et a aussi laissé clairement entendre que le mot de la fin, s'agissant de cette alliance revenait aux structures locales du mouvement. Une allusion qui donne à penser que la confection de listes communes est loin d'être une simple sinécure même si une commission technique des trois partis va s'atteler a baliser le terrain. Cette alliance a-t-elle une chance de voir le jour ? Nombreux sont les observateurs qui doutent de l'aboutissement de cette initiative. Une initiative qui n'a pas d'ailleurs reçu l'aval de deux partis islamistes, le FJD d' Abdallah Djaballah et le FC d'Abdelmadjid Menasra. Si ce dernier a conditionné la participation de son parti au retrait du MSP de la coalition gouvernementale, ce qui a été rejeté hier par Bouguerra Soltani, Abdallah Djaballah a clairement indiqué, quant à lui, que son parti n'est pas prêt de contracter des alliances, et de faire des listes commues avec d'autres partenaires politiques. Les islamistes n'ont jamais réussi à s'allier et toutes les tentatives, nombreuses il faut le dire, ont été vouées à l'échec. Les luttes de leadership au sein de la mouvance islamiste, comme c'est le cas d'ailleurs de la mouvance dite démocratique, ont toujours constitué un sérieux obstacle à la "coconisation" de cette alliance si chère, il faut le dire, aux troupes de ce courant politique. Et rien n'indique que ce facteur a disparu car tout porte à croire que ce vœu risque de se fracasser lorsque les trois partis passeront à l'étape de la confection des listes électorales. A moins que …. Ce vieux vœu cher à la base militante de cette mouvance politique est peut-être sur la voie d'être réalisé lors de cette importante échéance électorale. Trois partis politiques de ce courant ont, en tout cas, affirmé leur totale adhésion à cette éventualité. En effet les états -majors des Mouvements de la société pour la paix (MSP), d'Enahda et d'El Islah, ont clairement affiché leur disponibilité à aller de l'avant pour la concrétisation de cette initiative, lancée il y a de cela une quinzaine de jours et dont la paternité revient à certaines personnalités de ce courant politique qui ont créé, pour ce faire, une coordination. Ainsi les conseils consultatifs du MSP et d'Enahda, réunis séparément avant-hier, ont emboîté le pas à l'instance dirigeante d'El Islah, en entérinant le principe de leur disposition à œuvrer en faveur de la création d'une alliance des islamistes et de participer, par voie de conséquence aux prochaines législatives avec des listes communes. «Le conseil consultatif du mouvement a donné son accord de principe pour cette alliance des islamistes», a indiqué le président du MSP, Bouguerra Soltani, ajoutant que «le bureau national a été mandaté par cette instance à suivre l'examen de ce dossier et son approfondissement».Bouguerra Soltani, qui s'exprimait hier lors d'une conférence de presse suite à la session extraordinaire du conseil consultatif, a précisé «qu'au MSP nous considérons que le passage de la mentalité de parti à celle de famille politique est indispensable. Le conseil consultatif a aussi insisté sur la nécessaire réussite de cette alliance qui est stratégique et non conjoncturelle, c'est-à-dire juste liée aux élections du 10 mai». Pour le leader du MSP,«il faut sortir de l'alliance conjoncturelle pour aller vers une alliance de programme». D'ailleurs, a-t-il annoncé, les trois leaders du MSP, d'Enahda et d'El Islah, doivent se rencontrer vers la fin de la semaine pour signer la plateforme de cette alliance. «Une alliance qui devrait avoir des retombées positives sur la participation des citoyens aux élections», dira en outre le conférencier avant d'indiquer, s'agissant de la fraude, que «nous sommes contre toute chose pouvant favoriser l'intervention étrangère dans les affaires du pays». Bouguerra Soltani, qui a dit avoir bien compris les messages de Hillary Clinton, s'est réjoui de l'annonce par cette dernière de la non implication de son pays dans le financement des partis islamistes, et a aussi laissé clairement entendre que le mot de la fin, s'agissant de cette alliance revenait aux structures locales du mouvement. Une allusion qui donne à penser que la confection de listes communes est loin d'être une simple sinécure même si une commission technique des trois partis va s'atteler a baliser le terrain. Cette alliance a-t-elle une chance de voir le jour ? Nombreux sont les observateurs qui doutent de l'aboutissement de cette initiative. Une initiative qui n'a pas d'ailleurs reçu l'aval de deux partis islamistes, le FJD d' Abdallah Djaballah et le FC d'Abdelmadjid Menasra. Si ce dernier a conditionné la participation de son parti au retrait du MSP de la coalition gouvernementale, ce qui a été rejeté hier par Bouguerra Soltani, Abdallah Djaballah a clairement indiqué, quant à lui, que son parti n'est pas prêt de contracter des alliances, et de faire des listes commues avec d'autres partenaires politiques. Les islamistes n'ont jamais réussi à s'allier et toutes les tentatives, nombreuses il faut le dire, ont été vouées à l'échec. Les luttes de leadership au sein de la mouvance islamiste, comme c'est le cas d'ailleurs de la mouvance dite démocratique, ont toujours constitué un sérieux obstacle à la "coconisation" de cette alliance si chère, il faut le dire, aux troupes de ce courant politique. Et rien n'indique que ce facteur a disparu car tout porte à croire que ce vœu risque de se fracasser lorsque les trois partis passeront à l'étape de la confection des listes électorales. A moins que ….