Les Etats-Unis ont rédigé les grandes lignes d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'Onu demandant un accès sans entrave aux agences humanitaires dans plusieurs villes de Syrie et appelant à la fin des violences, rapportent des diplomates occidentaux. Les Etats-Unis ont rédigé les grandes lignes d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'Onu demandant un accès sans entrave aux agences humanitaires dans plusieurs villes de Syrie et appelant à la fin des violences, rapportent des diplomates occidentaux. L'initiative américaine survient après le veto opposé à deux reprises par la Chine et la Russie à des résolutions qui condamnaient la répression du mouvement de contestation du régime de Bachar al Assad et qui réclamaient la fin des violences. En mettant en avant l'aspect humanitaire de la crise syrienne, les pays arabes et occidentaux espèrent convaincre Pékin et Moscou de ne pas faire obstacle à ce nouveau projet de résolution, alors que les violences se poursuivent en Syrie, rapporte l'agence Reuters. "Il y a un texte mais ce n'est pas encore un projet officiel de résolution", a dit à Reuters un diplomate occidental sous couvert d'anonymat. "Il a été rédigé par les Américains. Il n'a pas été transmis à l'ensemble du Conseil, juste à un cercle restreint de pays partageant la même position", a-t-il ajouté. D'autres diplomates occidentaux ont confirmé la préparation d'une nouvelle résolution sur la Syrie, dont l'idée a germé lors de la réunion des "Amis de la Syrie" qui s'est tenue à Tunis la semaine dernière. Le projet de résolution sous-entend également que la répression des manifestations antigouvernementales orchestrée par Damas est à l'origine de la crise qui secoue actuellement le pays, indiquent des diplomates. Selon un diplomate occidental, une résolution humanitaire pourrait permettre de rallier tous les membres du Conseil de sécurité. La Russie, soulignent les diplomates, s'est dite prête à soutenir une résolution qui se concentrerait sur l'aspect humanitaire de la crise et qui laisserait de côté le volet politique. Des diplomates arabes et occidentaux ont toutefois d'ores et déjà prévenu qu'ils jugeraient une telle résolution inacceptable. Si les Etats-Unis, l'Europe et les pays arabes parviennent à convaincre Pékin de ne pas bloquer l'adoption d'une résolution, il sera difficile pour Moscou d'opposer, seul, son veto. "En divisant les Russes et les Chinois, nous pourrions obtenir le soutien des deux parce qu'aucun des deux ne veut réellement se retrouver isolé", explique un diplomate. "En lisant entre les lignes et en interprétant les déclarations et les déplacements de leurs diplomates, on peut dire que les Chinois sont de plus en plus mal à l'aise avec la position d'isolement dans laquelle ils se trouvent avec la Russie", indique un autre diplomate. La France a appelé mardi la Russie et la Chine à ne pas faire obstacle à un nouveau projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu. "Face à l'urgence, il est temps que tous les membres du Conseil de sécurité, sans exception, fassent cesser cette barbarie", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay. L'initiative américaine survient après le veto opposé à deux reprises par la Chine et la Russie à des résolutions qui condamnaient la répression du mouvement de contestation du régime de Bachar al Assad et qui réclamaient la fin des violences. En mettant en avant l'aspect humanitaire de la crise syrienne, les pays arabes et occidentaux espèrent convaincre Pékin et Moscou de ne pas faire obstacle à ce nouveau projet de résolution, alors que les violences se poursuivent en Syrie, rapporte l'agence Reuters. "Il y a un texte mais ce n'est pas encore un projet officiel de résolution", a dit à Reuters un diplomate occidental sous couvert d'anonymat. "Il a été rédigé par les Américains. Il n'a pas été transmis à l'ensemble du Conseil, juste à un cercle restreint de pays partageant la même position", a-t-il ajouté. D'autres diplomates occidentaux ont confirmé la préparation d'une nouvelle résolution sur la Syrie, dont l'idée a germé lors de la réunion des "Amis de la Syrie" qui s'est tenue à Tunis la semaine dernière. Le projet de résolution sous-entend également que la répression des manifestations antigouvernementales orchestrée par Damas est à l'origine de la crise qui secoue actuellement le pays, indiquent des diplomates. Selon un diplomate occidental, une résolution humanitaire pourrait permettre de rallier tous les membres du Conseil de sécurité. La Russie, soulignent les diplomates, s'est dite prête à soutenir une résolution qui se concentrerait sur l'aspect humanitaire de la crise et qui laisserait de côté le volet politique. Des diplomates arabes et occidentaux ont toutefois d'ores et déjà prévenu qu'ils jugeraient une telle résolution inacceptable. Si les Etats-Unis, l'Europe et les pays arabes parviennent à convaincre Pékin de ne pas bloquer l'adoption d'une résolution, il sera difficile pour Moscou d'opposer, seul, son veto. "En divisant les Russes et les Chinois, nous pourrions obtenir le soutien des deux parce qu'aucun des deux ne veut réellement se retrouver isolé", explique un diplomate. "En lisant entre les lignes et en interprétant les déclarations et les déplacements de leurs diplomates, on peut dire que les Chinois sont de plus en plus mal à l'aise avec la position d'isolement dans laquelle ils se trouvent avec la Russie", indique un autre diplomate. La France a appelé mardi la Russie et la Chine à ne pas faire obstacle à un nouveau projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu. "Face à l'urgence, il est temps que tous les membres du Conseil de sécurité, sans exception, fassent cesser cette barbarie", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay.