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Le taux de participation atteint les 75 %
Grève du SNPSSP et paralysie des hôpitaux
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 03 - 2012

Un mouvement de grève de trois jours consécutifs a été lancé, hier, par le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), provoquant ainsi, une paralysie dans les hôpitaux de l'ensemble du territoire national.
Un mouvement de grève de trois jours consécutifs a été lancé, hier, par le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), provoquant ainsi, une paralysie dans les hôpitaux de l'ensemble du territoire national.
Le taux de suivi de ce débrayage a atteint, aux premières heures, les 75 % au niveau national, a indiqué le Dr. Yousfi Mohamed, président du SNPSSP. La décision de mener cette grève, a-t-il fait savoir, est justifiée, notamment, suite, dit-il, à l'«échec de la seule réunion de réconciliation avec le ministère de tutelle du 22 février dernier». «Nous avons décidé de maintenir notre mouvement de grève malgré les intimidations du ministère de tutelle», a-t-il dit. Notre interlocuteur a déploré l'attitude du département d' Ould Abbès, car a-t-il ajouté : «Le secrétaire général du ministère a envoyé, la veille de la grève, une instruction à tous les directeurs de santé de wilaya où il leur est demandé de procéder à des ponctions sur salaire des grévistes avant de demander également aux walis de faire des réquisitions».
«Nous n'acceptons pas ces mesures, d'autant qu'il n'y a aucune raison pour être réquisitionnés étant donné que le service minimum est assuré», a-t-il indiqué. En plus, a-t-il affirmé, il a été demandé à ces mêmes responsables d'envoyer une liste nominative des spécialistes. «Cela s'assimilerait à une fiche de police, ce qui est désolant», a-t-il dit à ce propos. Le SNPSSP, a-t-il soutenu, déplore «la politique de fuite en avant» du ministère de la Santé, qui ajoute-t-il, ne s'en tient pas aux directives du président de la République qui a demandé à revoir le dialogue des institutions de l'Etat avec les partenaires sociaux.
«Le ministère est en train de faire le contraire en menant une politique de dialogue qui va à l'encontre des instructions du président de la République», a-t-il argué.
Dans un communiqué rendu public, samedi dernier, le SNPSSP a précisé que «le débrayage durera trois jours consécutifs et déplore la non prise en charge de ses revendications par la tutelle». Cette grève, souligne le SNPSSP, constitue «le seul recours laissé aux praticiens spécialistes pour recouvrer leurs droits, défendre le système public national de santé et assurer une prise en charge équitable du malade à travers le territoire national».
Les revendications s'articulent autours des points suivants : l'amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d'imposition (IRG), des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10 %) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35 %) et la révision du régime indemnitaire suivant les projets arrêtés conjointement par le ministère de la Santé et le SNPSSP. Dans son communiqué, le syndicat réclame, par ailleurs, la mise en application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existant déjà ou nouvellement créés.
Le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière n'a encore manifesté aucune réaction face à ce mouvement de grève qui paralyse les établissements hospitaliers publics.
Ce bras de fer qui oppose le ministère de tutelle aux praticiens du secteur n'en est pas à ses premiers jours, faut-il le rappeler. Plusieurs mouvements de grève et de protestations ont été menés par le passé avec notamment des tentatives de rassemblements devant le siège du ministère de tutelle ou encore de la présidence de la République. Ces sorties dans la rue, rappelons-le, n'ont pas toujours été de bon goût en raison de l'intervention des forces de police. Celles-ci les avaient accueillis violemment en les bastonnant à maintes reprises.
Et en attendant de voir une solution se présenter à ce problème, les malades, eux, n'ont qu'à prendre leur mal en patience, sommes-nous tentés de dire.
Le taux de suivi de ce débrayage a atteint, aux premières heures, les 75 % au niveau national, a indiqué le Dr. Yousfi Mohamed, président du SNPSSP. La décision de mener cette grève, a-t-il fait savoir, est justifiée, notamment, suite, dit-il, à l'«échec de la seule réunion de réconciliation avec le ministère de tutelle du 22 février dernier». «Nous avons décidé de maintenir notre mouvement de grève malgré les intimidations du ministère de tutelle», a-t-il dit. Notre interlocuteur a déploré l'attitude du département d' Ould Abbès, car a-t-il ajouté : «Le secrétaire général du ministère a envoyé, la veille de la grève, une instruction à tous les directeurs de santé de wilaya où il leur est demandé de procéder à des ponctions sur salaire des grévistes avant de demander également aux walis de faire des réquisitions».
«Nous n'acceptons pas ces mesures, d'autant qu'il n'y a aucune raison pour être réquisitionnés étant donné que le service minimum est assuré», a-t-il indiqué. En plus, a-t-il affirmé, il a été demandé à ces mêmes responsables d'envoyer une liste nominative des spécialistes. «Cela s'assimilerait à une fiche de police, ce qui est désolant», a-t-il dit à ce propos. Le SNPSSP, a-t-il soutenu, déplore «la politique de fuite en avant» du ministère de la Santé, qui ajoute-t-il, ne s'en tient pas aux directives du président de la République qui a demandé à revoir le dialogue des institutions de l'Etat avec les partenaires sociaux.
«Le ministère est en train de faire le contraire en menant une politique de dialogue qui va à l'encontre des instructions du président de la République», a-t-il argué.
Dans un communiqué rendu public, samedi dernier, le SNPSSP a précisé que «le débrayage durera trois jours consécutifs et déplore la non prise en charge de ses revendications par la tutelle». Cette grève, souligne le SNPSSP, constitue «le seul recours laissé aux praticiens spécialistes pour recouvrer leurs droits, défendre le système public national de santé et assurer une prise en charge équitable du malade à travers le territoire national».
Les revendications s'articulent autours des points suivants : l'amendement du statut particulier, la suppression de la discrimination en matière d'imposition (IRG), des primes et indemnités versées par le secteur de la santé aux praticiens spécialistes hospitalo-universitaires (10 %) et aux praticiens spécialistes de santé publique (35 %) et la révision du régime indemnitaire suivant les projets arrêtés conjointement par le ministère de la Santé et le SNPSSP. Dans son communiqué, le syndicat réclame, par ailleurs, la mise en application des mesures incitatives concernant le service civil, le respect de la réglementation en matière de carte sanitaire pour les services de santé publique et de présence des praticiens spécialistes de santé publique dans les comités médicaux existant déjà ou nouvellement créés.
Le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière n'a encore manifesté aucune réaction face à ce mouvement de grève qui paralyse les établissements hospitaliers publics.
Ce bras de fer qui oppose le ministère de tutelle aux praticiens du secteur n'en est pas à ses premiers jours, faut-il le rappeler. Plusieurs mouvements de grève et de protestations ont été menés par le passé avec notamment des tentatives de rassemblements devant le siège du ministère de tutelle ou encore de la présidence de la République. Ces sorties dans la rue, rappelons-le, n'ont pas toujours été de bon goût en raison de l'intervention des forces de police. Celles-ci les avaient accueillis violemment en les bastonnant à maintes reprises.
Et en attendant de voir une solution se présenter à ce problème, les malades, eux, n'ont qu'à prendre leur mal en patience, sommes-nous tentés de dire.


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