Les islamistes, contrairement à la majorité des anticipations, ont finalement scellé leur union en prévision des élections législatives du 10 mai prochain, voire même au-delà de cette date. Les islamistes, contrairement à la majorité des anticipations, ont finalement scellé leur union en prévision des élections législatives du 10 mai prochain, voire même au-delà de cette date. Trois partis affiliés à cette mouvance, à savoir le MSP, Enahda et El Islah, viennent en effet de donner naissance à une alliance tant espérée et souhaitée par les troupes islamistes. Aboudjerra Soltani , président du MSP, Hamlaoui Akouchi, secrétaire général du mouvement El Islah et Fateh Rebai, secrétaire général du mouvement Enahda, ont apposé leur signature sur le document donnant naissance à ce qu'ils ont dénommé la «coalition de l'Algérie verte». Cela s'est passé hier à Alger au cours d'une cérémonie qui a vu la présence de l'ensemble de l'état-major des trois partis ainsi que d'autres invités. Dans cette charte, les signataires ont énuméré les objectifs assignés à cette nouvelle coalition. Au nombre de 25, ces objectifs comprennent, entre autres, la consolidation de l'unité nationale, de l'Etat de droit, la poursuite des réformes politiques, à travers notamment la révision de la Constitution, la libération de compétition politique et la protection de la volonté du peuple. Cette charte comprend également les grands principes sur lesquels est fondée cette coalition. Il en est ainsi de l'Islam, religion de l'Etat, de la proclamation du 1er Novembre, du système démocratique et républicain, la protection des libertés individuelles et collectives, des droits de l'homme et du pluralisme. Cette coalition est incontestablement une première dans les annales politiques de cette mouvance qui n'a jamais réussi auparavant à accorder ses violons. «Nous sommes à jamais sortis de la phase des conflits à celle du resserrement des rangs», a en effet indiqué le président du MSP dans son allocution avant d'ajouter que «cette coalition va ouvrir une nouvelle page où l'égoïsme partisan n'aura plus de place». C'est vraiment à juste titre qu' Aboudjerra Soltani a évoqué le début d'une nouvelle ère puisque cette dernière va se traduire lors des élections législatives du 10 mai par l'entrée en lice de cette coalition triangulaire dans cette compétition électorale avec des listes communes. Critiquant ceux qui ont parié sur l'échec de cette alliance, qui se recrutent y compris dans le camp des islamistes, Aboudjerra a précisé que «cette coalition vise non seulement à la recomposition de la scène politique, mais également à mettre fin à la légitimité historique». Cependant le leader du MSP, qui a dénoncé l'islamophobie, a voulu se montrer rassurant en soulignant que cette «coalition n'est contre aucune force politique puisque son seul souci reste d'œuvrer en faveur de l'Algérie verte». Mettant plus de religiosité dans leurs discours, les leaders des mouvements d' El Islah et d' Enahda, ont tous deux souligné que «cette coalition est un rapprochement de Dieu». Fateh Rebai, le SG d'Enahda, dira que «cette coalition est exceptionnelle et porte en elle les prémices du changement», ajoutant, à l'instar de Aboudjerra Soltani, que «cette coalition n'est contre personne». Il devait aussi préciser, comme pour démentir certains, que cette alliance n'a pas uniquement une vocation électoraliste puisque elle s'inscrit dans la durée et ce, conformément aux principes énoncés dans la charte signée hier. Hamlaoui Akouchi a, de son coté, invité les jeunes à aller voter en masse les mettant ainsi en garde contre l'abstention. Trois partis affiliés à cette mouvance, à savoir le MSP, Enahda et El Islah, viennent en effet de donner naissance à une alliance tant espérée et souhaitée par les troupes islamistes. Aboudjerra Soltani , président du MSP, Hamlaoui Akouchi, secrétaire général du mouvement El Islah et Fateh Rebai, secrétaire général du mouvement Enahda, ont apposé leur signature sur le document donnant naissance à ce qu'ils ont dénommé la «coalition de l'Algérie verte». Cela s'est passé hier à Alger au cours d'une cérémonie qui a vu la présence de l'ensemble de l'état-major des trois partis ainsi que d'autres invités. Dans cette charte, les signataires ont énuméré les objectifs assignés à cette nouvelle coalition. Au nombre de 25, ces objectifs comprennent, entre autres, la consolidation de l'unité nationale, de l'Etat de droit, la poursuite des réformes politiques, à travers notamment la révision de la Constitution, la libération de compétition politique et la protection de la volonté du peuple. Cette charte comprend également les grands principes sur lesquels est fondée cette coalition. Il en est ainsi de l'Islam, religion de l'Etat, de la proclamation du 1er Novembre, du système démocratique et républicain, la protection des libertés individuelles et collectives, des droits de l'homme et du pluralisme. Cette coalition est incontestablement une première dans les annales politiques de cette mouvance qui n'a jamais réussi auparavant à accorder ses violons. «Nous sommes à jamais sortis de la phase des conflits à celle du resserrement des rangs», a en effet indiqué le président du MSP dans son allocution avant d'ajouter que «cette coalition va ouvrir une nouvelle page où l'égoïsme partisan n'aura plus de place». C'est vraiment à juste titre qu' Aboudjerra Soltani a évoqué le début d'une nouvelle ère puisque cette dernière va se traduire lors des élections législatives du 10 mai par l'entrée en lice de cette coalition triangulaire dans cette compétition électorale avec des listes communes. Critiquant ceux qui ont parié sur l'échec de cette alliance, qui se recrutent y compris dans le camp des islamistes, Aboudjerra a précisé que «cette coalition vise non seulement à la recomposition de la scène politique, mais également à mettre fin à la légitimité historique». Cependant le leader du MSP, qui a dénoncé l'islamophobie, a voulu se montrer rassurant en soulignant que cette «coalition n'est contre aucune force politique puisque son seul souci reste d'œuvrer en faveur de l'Algérie verte». Mettant plus de religiosité dans leurs discours, les leaders des mouvements d' El Islah et d' Enahda, ont tous deux souligné que «cette coalition est un rapprochement de Dieu». Fateh Rebai, le SG d'Enahda, dira que «cette coalition est exceptionnelle et porte en elle les prémices du changement», ajoutant, à l'instar de Aboudjerra Soltani, que «cette coalition n'est contre personne». Il devait aussi préciser, comme pour démentir certains, que cette alliance n'a pas uniquement une vocation électoraliste puisque elle s'inscrit dans la durée et ce, conformément aux principes énoncés dans la charte signée hier. Hamlaoui Akouchi a, de son coté, invité les jeunes à aller voter en masse les mettant ainsi en garde contre l'abstention.