L'initiative tendant à rassembler les islamistes en perspective des élections législatives du 10 mai prochain a enregistré une première avancée. Trois partis islamistes ont en effet tenu une réunion au sommet mardi dernier. Bouguerra Soltani, président du MSP, Fateh Rebai, secrétaire général du mouvement Enahda et Hamlaoui Akouchi, secrtaire général du mouvement El Islah ont entériné le principe de participer aux législatives avec des listes communes. «C'est un pas important vers la concrétisation de cette initiative», nous a indiqué hier Azzedine Djerafa,, principal animateur de cette initiative. Cet ex-député du mouvement Enahda a lancé, il y a un peu plus d'un mois, cette initiative relative à la participation des islamistes aux législatives avec des listes communes. Notre interlocuteur, contacté hier, s'est montré très optimiste puisque il a souligné que «nous sommes aux dernières retouches avant l'annonce officielle de l'alliance des islamistes», ajoutant que «cette alliance est composée non seulement des partis politiques islamistes, mais aussi de la société civile». Le mouvement Enahda, dont le premier responsable, Fateh Rebai, a participé à cette rencontre au sommet, partage aussi cet optimisme. «Nous sommes confiants quant à l'aboutissement de cette initiative car il y a cette fois-ci une forte volonté d'aller de l'avant et d'élaborer des listes communes pour les prochaines législatives», a soutenu hier Mohamed Hdibi, membre du bureau national du mouvement Enahda. Contacté hier, ce député devait ajouter que «cette fois il n' y aura pas de retour en arrière car tous sont conscients de l'importance cruciale de cette alliance». Contrairement à Azzedine Djerafa et à Mohamed Hdibi le chargé de l'information au MSP, Kamal Mida, n'a pas fait preuve d'optimisme excessif car pour lui «il reste maintenant l'accord des instances de ces trois partis» . Les réunions des conseils consultatifs de ces trois partis sont d'ailleurs prévues aujourd'hui. Le conseil consultatif du MSP tiendra en effet, une réunion extraordinaire aujourd'hui. Une réunion qui sera uniquement consacrée aux législatives. Les trois partis espèrent toujours être rejoints par le Front pour la justice et le développement (FJD) de Abdallah Djaballah et du Front pour le changement (FC) de Abdelmadjid Menasra. Mais force est de dire que ces deux deniers partis se sont montrés réticents. En effet, le FJD a pratiquement dit non à ces sollicitations. «Je ne crois pas du tout en ces alliances qui n'ont jamais abouti par le passé», a indiqué tout récemment Abdallah Djaballah lors d'une conférence de presse alors que le parti de Abdelmadjid Menasra a conditionné sa participation à cette alliance. Le FC demande tout simplement le retrait du MSP de la coalition gouvernementale. Il va sans dire que pour le MSP cette condition est malvenue puisque elle est, pour le moment du moins, tout simplement irréalisable. C'est dire combien il est difficile pour les islamistes de réaliser cette alliance et de participer aux législatives avec des listes communes. La majorité des observateurs doute de la réussite d'un tel projet ce, d'autant que ce n'est pas la première fois que des initiatives de ce genre sont lancées, mais qui n'ont jamais abouti. Car depuis la création des partis islamistes, ces derniers n'ont jamais réussi à s'allier et à se rassembler. A chaque fois, les luttes de leadership ont faussé tous les calculs. Minés par des divergences profondes, les partis islamistes n'ont pratiquement jamais réussi à transcender leurs désaccords. Et rien n'indique que ce sera différent cette fois- ci. L'initiative tendant à rassembler les islamistes en perspective des élections législatives du 10 mai prochain a enregistré une première avancée. Trois partis islamistes ont en effet tenu une réunion au sommet mardi dernier. Bouguerra Soltani, président du MSP, Fateh Rebai, secrétaire général du mouvement Enahda et Hamlaoui Akouchi, secrtaire général du mouvement El Islah ont entériné le principe de participer aux législatives avec des listes communes. «C'est un pas important vers la concrétisation de cette initiative», nous a indiqué hier Azzedine Djerafa,, principal animateur de cette initiative. Cet ex-député du mouvement Enahda a lancé, il y a un peu plus d'un mois, cette initiative relative à la participation des islamistes aux législatives avec des listes communes. Notre interlocuteur, contacté hier, s'est montré très optimiste puisque il a souligné que «nous sommes aux dernières retouches avant l'annonce officielle de l'alliance des islamistes», ajoutant que «cette alliance est composée non seulement des partis politiques islamistes, mais aussi de la société civile». Le mouvement Enahda, dont le premier responsable, Fateh Rebai, a participé à cette rencontre au sommet, partage aussi cet optimisme. «Nous sommes confiants quant à l'aboutissement de cette initiative car il y a cette fois-ci une forte volonté d'aller de l'avant et d'élaborer des listes communes pour les prochaines législatives», a soutenu hier Mohamed Hdibi, membre du bureau national du mouvement Enahda. Contacté hier, ce député devait ajouter que «cette fois il n' y aura pas de retour en arrière car tous sont conscients de l'importance cruciale de cette alliance». Contrairement à Azzedine Djerafa et à Mohamed Hdibi le chargé de l'information au MSP, Kamal Mida, n'a pas fait preuve d'optimisme excessif car pour lui «il reste maintenant l'accord des instances de ces trois partis» . Les réunions des conseils consultatifs de ces trois partis sont d'ailleurs prévues aujourd'hui. Le conseil consultatif du MSP tiendra en effet, une réunion extraordinaire aujourd'hui. Une réunion qui sera uniquement consacrée aux législatives. Les trois partis espèrent toujours être rejoints par le Front pour la justice et le développement (FJD) de Abdallah Djaballah et du Front pour le changement (FC) de Abdelmadjid Menasra. Mais force est de dire que ces deux deniers partis se sont montrés réticents. En effet, le FJD a pratiquement dit non à ces sollicitations. «Je ne crois pas du tout en ces alliances qui n'ont jamais abouti par le passé», a indiqué tout récemment Abdallah Djaballah lors d'une conférence de presse alors que le parti de Abdelmadjid Menasra a conditionné sa participation à cette alliance. Le FC demande tout simplement le retrait du MSP de la coalition gouvernementale. Il va sans dire que pour le MSP cette condition est malvenue puisque elle est, pour le moment du moins, tout simplement irréalisable. C'est dire combien il est difficile pour les islamistes de réaliser cette alliance et de participer aux législatives avec des listes communes. La majorité des observateurs doute de la réussite d'un tel projet ce, d'autant que ce n'est pas la première fois que des initiatives de ce genre sont lancées, mais qui n'ont jamais abouti. Car depuis la création des partis islamistes, ces derniers n'ont jamais réussi à s'allier et à se rassembler. A chaque fois, les luttes de leadership ont faussé tous les calculs. Minés par des divergences profondes, les partis islamistes n'ont pratiquement jamais réussi à transcender leurs désaccords. Et rien n'indique que ce sera différent cette fois- ci.