Nous sommes à Aïn Defla, au mois de mars 2011. Rabah entendit le moteur d'un camion et sortit de son étable. Il eut juste le temps de voir un camion s'arrêter et un homme âgé entre 30 et 40 ans en descendre. En quelques mots, celui-ci expliqua le motif de sa visite. - Je suis boucher à Bordj el-Kiffan. On m'a parlé de tes moutons et de tes veaux. Je suis venu t'en acheter quelques têtes. Comme je suis certain que ta réputation n'est ni surfaite ni usurpée, je suis venu avec un de mes camions. Le boucher choisit dix moutons et un veau et paya sans même négocier. Ce qui combla d'aise Rabah qui ne put s'empêcher de dire à son nouveau client : - C'est vraiment un plaisir de travailler avec toi mon frère. - Moi, c'est comme ça que je travaille. Quand une marchandise me plaît, je la prends sans réfléchir. Le boucher de Bordj el-Kiffan avait pris l'habitude chaque semaine de se rendre à Aïn Defla pour approvisionner sa boucherie. Il était content parce que les clients trouvaient sa viande très bonne. Et Rabah, de son côté, trouvait son compte et son bonheur. Mais il était dit que le Diable s'immiscerait entre les affaires de ces deux hommes qui pourtant s'entendaient bien. Un soir, le boucher téléphona à Rabah pour lui annoncer sa venue le lendemain et lui demander par la même occasion de lui préparer une trentaine de moutons ainsi que quatre veaux. Ah ! la bonne affaire ! se dit le brave Rabah. Le pauvre ! Il ignorait que le diable avait pris possession de l'âme de son client. (à suivre) Nous sommes à Aïn Defla, au mois de mars 2011. Rabah entendit le moteur d'un camion et sortit de son étable. Il eut juste le temps de voir un camion s'arrêter et un homme âgé entre 30 et 40 ans en descendre. En quelques mots, celui-ci expliqua le motif de sa visite. - Je suis boucher à Bordj el-Kiffan. On m'a parlé de tes moutons et de tes veaux. Je suis venu t'en acheter quelques têtes. Comme je suis certain que ta réputation n'est ni surfaite ni usurpée, je suis venu avec un de mes camions. Le boucher choisit dix moutons et un veau et paya sans même négocier. Ce qui combla d'aise Rabah qui ne put s'empêcher de dire à son nouveau client : - C'est vraiment un plaisir de travailler avec toi mon frère. - Moi, c'est comme ça que je travaille. Quand une marchandise me plaît, je la prends sans réfléchir. Le boucher de Bordj el-Kiffan avait pris l'habitude chaque semaine de se rendre à Aïn Defla pour approvisionner sa boucherie. Il était content parce que les clients trouvaient sa viande très bonne. Et Rabah, de son côté, trouvait son compte et son bonheur. Mais il était dit que le Diable s'immiscerait entre les affaires de ces deux hommes qui pourtant s'entendaient bien. Un soir, le boucher téléphona à Rabah pour lui annoncer sa venue le lendemain et lui demander par la même occasion de lui préparer une trentaine de moutons ainsi que quatre veaux. Ah ! la bonne affaire ! se dit le brave Rabah. Le pauvre ! Il ignorait que le diable avait pris possession de l'âme de son client. (à suivre)