L'ouverture des frontières terrestres avec le Maroc, la menace qui pèse sur l'intégrité territoriale de la Libye et du Mali, la situation en Syrie, autant de questions qui ont été évoquées, hier, par Mourad Medelci sur les ondes de la chaîne I de la Radio nationale. L'ouverture des frontières terrestres avec le Maroc, la menace qui pèse sur l'intégrité territoriale de la Libye et du Mali, la situation en Syrie, autant de questions qui ont été évoquées, hier, par Mourad Medelci sur les ondes de la chaîne I de la Radio nationale. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a réaffirmé, hier à Alger lors d'une émission de la chaîne I de la Radio nationale que les relations entre l'Algérie et le Maroc, connaissaient «une nouvelle ère de coopération bilatérale dans la plupart des secteurs». Toutefois, il estime pour l'ouverture des frontières terrestres entre les deux pays, que «cette question sera examinée dans le contexte des développements globaux que connaissent les relations bilatérales et trouvera une solution à même de satisfaire tout le monde». Rien de nouveau donc à l'horizon. Les frontières terrestres algéro-marocaines seront ouvertes un jour. Tout dépend du «contexte global» et son développement. Les derniers évènements survenus en Libye et au Mali constituent une grande préoccupation pour l'Algérie. Ils menacent directement l'intégrité territoriale de ces deux pays qui partagent une frontière commune de plusieurs centaines de kilomètres avec notre pays. La rébellion touareg au nord du Mali et les velléités d'autonomie affichées par des tribus de la Cyrénaïque en Libye font désordre dans ces deux pays qui risquent une partition dont l'onde de choc sera importante sur le plan géopolitique et stratégique. Dans cet ordre d'idées, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci a réitéré l'attachement de l'Algérie à l'intégrité territoriale de la Libye et du Mali. Le chef de la diplomatie algérienne a expliqué que «la Libye s'attelle actuellement à créer de nouvelles institutions». Mais, a-t-il précisé, «la première priorité étant la question de la sécurité, l'Algérie se devait, par conséquent, d'établir une coopération concrète et effective susceptible d'aider ce pays frère à recouvrer sa sécurité et sa stabilité». Le ministre a rappelé que les ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA) qui ont tenu une rencontre au Caire en marge d'une réunion ministérielle de la Ligue arabe ont adopté une déclaration soulignant la nécessité du «respect de l'intégrité territoriale de la Libye», indiquant que la position de l'Algérie «renforce cette intégrité territoriale». Selon lui, l'objectif de la révolution libyenne étant "de conforter l'intégrité territoriale de la Libye et non le contraire". Pour ce qui est de la situation dans le nord du Mali, Mourad Medelci réitéré la position de l'Algérie qui «a de tout temps joué pleinement son rôle» pour trouver une solution au conflit opposant les Azawad et le gouvernement malien. Il précise : "Nous œuvrons à ouvrir un dialogue entre toutes les parties concernées, y compris le gouvernement malien pour le règlement de cette crise", exprimant «la profonde préoccupation» de l'Algérie quant aux évènements survenus récemment dans le nord du Mali. Le chef de la diplomatie algérienne souhaite que ces évènements tragiques marquent «le début de la fin des violences dans la région et le début d'un dialogue entre les parties concernées pour le règlement des problèmes posés, sur la base du respect de l'intégrité territoriale du Mali», soulignant qu'«un effort supplémentaire du gouvernement malien s'impose pour répondre aux besoins de cette région qui nous est chère». Abordant la situation dans la région du Sahel, il estime que la crise libyenne «s'est aggravée notamment avec la prolifération d'armes et le transfert illégal de fonds», il souligne que l'Algérie "a pris une initiative qui lui a permis de convaincre ses partenaires internationaux que la sécurité du Sahel concerne les pays de la région en premier lieu". Toutefois, a-t-il, soutenu, «cela n'empêche pas les partenaires internationaux d'apporter une assistance aux pays de la région, à travers une coopération en matière de formation, d'échange d'informations et de lutte antiterroriste». Concernant la crise en Syrie, Mourad Medelci a évoqué la dernière réunion du Caire et rappelle que cette rencontre a permis l'évaluation de la situation dans ce pays et "une concertation positive" entre les Etats arabes et la Russie sur cette question. Il réaffirme "la nécessité de mettre un terme à la violence, quelle que soit son origine, et de créer un mécanisme pour rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays, tout en préparant le terrain à un dialogue national inclusif". Le ministre des AE explique que «la position de l'Algérie quant à cette crise repose sur le principe du respect de la liberté des peuples de choisir leurs dirigeants», rappelant dans ce sens que «l'Algérie traite avec les Etats et non avec les régimes». Selon lui, la crise en Syrie sera à l'ordre du jour du sommet arabe prévu fin mars à Baghdad, confirmant la participation de l'Algérie à ce sommet. Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a réaffirmé, hier à Alger lors d'une émission de la chaîne I de la Radio nationale que les relations entre l'Algérie et le Maroc, connaissaient «une nouvelle ère de coopération bilatérale dans la plupart des secteurs». Toutefois, il estime pour l'ouverture des frontières terrestres entre les deux pays, que «cette question sera examinée dans le contexte des développements globaux que connaissent les relations bilatérales et trouvera une solution à même de satisfaire tout le monde». Rien de nouveau donc à l'horizon. Les frontières terrestres algéro-marocaines seront ouvertes un jour. Tout dépend du «contexte global» et son développement. Les derniers évènements survenus en Libye et au Mali constituent une grande préoccupation pour l'Algérie. Ils menacent directement l'intégrité territoriale de ces deux pays qui partagent une frontière commune de plusieurs centaines de kilomètres avec notre pays. La rébellion touareg au nord du Mali et les velléités d'autonomie affichées par des tribus de la Cyrénaïque en Libye font désordre dans ces deux pays qui risquent une partition dont l'onde de choc sera importante sur le plan géopolitique et stratégique. Dans cet ordre d'idées, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci a réitéré l'attachement de l'Algérie à l'intégrité territoriale de la Libye et du Mali. Le chef de la diplomatie algérienne a expliqué que «la Libye s'attelle actuellement à créer de nouvelles institutions». Mais, a-t-il précisé, «la première priorité étant la question de la sécurité, l'Algérie se devait, par conséquent, d'établir une coopération concrète et effective susceptible d'aider ce pays frère à recouvrer sa sécurité et sa stabilité». Le ministre a rappelé que les ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA) qui ont tenu une rencontre au Caire en marge d'une réunion ministérielle de la Ligue arabe ont adopté une déclaration soulignant la nécessité du «respect de l'intégrité territoriale de la Libye», indiquant que la position de l'Algérie «renforce cette intégrité territoriale». Selon lui, l'objectif de la révolution libyenne étant "de conforter l'intégrité territoriale de la Libye et non le contraire". Pour ce qui est de la situation dans le nord du Mali, Mourad Medelci réitéré la position de l'Algérie qui «a de tout temps joué pleinement son rôle» pour trouver une solution au conflit opposant les Azawad et le gouvernement malien. Il précise : "Nous œuvrons à ouvrir un dialogue entre toutes les parties concernées, y compris le gouvernement malien pour le règlement de cette crise", exprimant «la profonde préoccupation» de l'Algérie quant aux évènements survenus récemment dans le nord du Mali. Le chef de la diplomatie algérienne souhaite que ces évènements tragiques marquent «le début de la fin des violences dans la région et le début d'un dialogue entre les parties concernées pour le règlement des problèmes posés, sur la base du respect de l'intégrité territoriale du Mali», soulignant qu'«un effort supplémentaire du gouvernement malien s'impose pour répondre aux besoins de cette région qui nous est chère». Abordant la situation dans la région du Sahel, il estime que la crise libyenne «s'est aggravée notamment avec la prolifération d'armes et le transfert illégal de fonds», il souligne que l'Algérie "a pris une initiative qui lui a permis de convaincre ses partenaires internationaux que la sécurité du Sahel concerne les pays de la région en premier lieu". Toutefois, a-t-il, soutenu, «cela n'empêche pas les partenaires internationaux d'apporter une assistance aux pays de la région, à travers une coopération en matière de formation, d'échange d'informations et de lutte antiterroriste». Concernant la crise en Syrie, Mourad Medelci a évoqué la dernière réunion du Caire et rappelle que cette rencontre a permis l'évaluation de la situation dans ce pays et "une concertation positive" entre les Etats arabes et la Russie sur cette question. Il réaffirme "la nécessité de mettre un terme à la violence, quelle que soit son origine, et de créer un mécanisme pour rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays, tout en préparant le terrain à un dialogue national inclusif". Le ministre des AE explique que «la position de l'Algérie quant à cette crise repose sur le principe du respect de la liberté des peuples de choisir leurs dirigeants», rappelant dans ce sens que «l'Algérie traite avec les Etats et non avec les régimes». Selon lui, la crise en Syrie sera à l'ordre du jour du sommet arabe prévu fin mars à Baghdad, confirmant la participation de l'Algérie à ce sommet.