Les travaux de la réunion du Comité ad hoc des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), chargé d'examiner les questions liées à la prochaine élection des membres de la Commission de l'UA, ont débuté samedi à Cotonou (Bénin). Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, représente le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au titre de la région Afrique du nord, au Comité ad hoc composé de sept autres chefs d'Etat et de gouvernement. M. Ouyahia avait exprimé vendredi sa conviction de voir l'"esprit africain, la clarté des textes de l'UA et la sagesse et le savoir-faire du président en exercice de l'UA permettre de dégager un résultat à la grande satisfaction des chefs d'Etat et de gouvernement lors de la prochaine session de l'UA au Malawi". De son côté, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, avait indiqué que les questions de procédures pourraient être évoquées lors de ce sommet. "Toutefois, nous pensons que toutes les questions importantes au niveau de l'UA doivent toujours être prises aux 2/3 des voix", avait-t-il ajouté, expliquant que, sur le plan de la procédure, "le problème ne va pas tellement se poser car c'est ce qui est pratiqué dans les autres organisations à l'image de l'élection aux 2/3 des voix du secrétaire général de l'Onu". La rencontre de Cotonou intervient suite à la non désignation, lors du 18e sommet de l'UA, d'un président de la Commission africaine, dont le mandat de 4 ans venait d'expirer. Aucun des deux candidats, qui étaient en lice pour ce poste à savoir la ministre de l'Intérieur sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma et le président sortant de la Commission, le Gabonais Jean Ping, après quatre tours de scrutin, n'avait remporté les 2/3 des voix. Pour le ministre béninois des Affaires étrangères, Nassirou Bako Arifari, la recherche des voies et moyens pour sortir de la crise "passera forcément par l'examen des dimensions juridique et politique". Le chef de la diplomatie béninoise avait indiqué que les huit dirigeants africains du Comité ad hoc "seront obligés d'en appeler à l'esprit de consensus, d'unité et de compréhension des uns et des autres pour que des concessions se fassent afin de sortir de la situation de blocage". Le Comité, institué lors de la 18e session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA est composé de l'Algérie, Angola, Côte-d'Ivoire, Tchad, Ethiopie, Afrique du Sud et Gabon, ainsi que le président en exercice de l'Union africaine, le Béninois Boni Yayi. Les résultats de la rencontre de Cotonou seront exploités lors des travaux du prochain sommet de l'Union africaine prévu à Lilongwey (Malawi) les 15 et 16 juillet 2012. Les travaux de la réunion du Comité ad hoc des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), chargé d'examiner les questions liées à la prochaine élection des membres de la Commission de l'UA, ont débuté samedi à Cotonou (Bénin). Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, représente le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au titre de la région Afrique du nord, au Comité ad hoc composé de sept autres chefs d'Etat et de gouvernement. M. Ouyahia avait exprimé vendredi sa conviction de voir l'"esprit africain, la clarté des textes de l'UA et la sagesse et le savoir-faire du président en exercice de l'UA permettre de dégager un résultat à la grande satisfaction des chefs d'Etat et de gouvernement lors de la prochaine session de l'UA au Malawi". De son côté, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, avait indiqué que les questions de procédures pourraient être évoquées lors de ce sommet. "Toutefois, nous pensons que toutes les questions importantes au niveau de l'UA doivent toujours être prises aux 2/3 des voix", avait-t-il ajouté, expliquant que, sur le plan de la procédure, "le problème ne va pas tellement se poser car c'est ce qui est pratiqué dans les autres organisations à l'image de l'élection aux 2/3 des voix du secrétaire général de l'Onu". La rencontre de Cotonou intervient suite à la non désignation, lors du 18e sommet de l'UA, d'un président de la Commission africaine, dont le mandat de 4 ans venait d'expirer. Aucun des deux candidats, qui étaient en lice pour ce poste à savoir la ministre de l'Intérieur sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma et le président sortant de la Commission, le Gabonais Jean Ping, après quatre tours de scrutin, n'avait remporté les 2/3 des voix. Pour le ministre béninois des Affaires étrangères, Nassirou Bako Arifari, la recherche des voies et moyens pour sortir de la crise "passera forcément par l'examen des dimensions juridique et politique". Le chef de la diplomatie béninoise avait indiqué que les huit dirigeants africains du Comité ad hoc "seront obligés d'en appeler à l'esprit de consensus, d'unité et de compréhension des uns et des autres pour que des concessions se fassent afin de sortir de la situation de blocage". Le Comité, institué lors de la 18e session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA est composé de l'Algérie, Angola, Côte-d'Ivoire, Tchad, Ethiopie, Afrique du Sud et Gabon, ainsi que le président en exercice de l'Union africaine, le Béninois Boni Yayi. Les résultats de la rencontre de Cotonou seront exploités lors des travaux du prochain sommet de l'Union africaine prévu à Lilongwey (Malawi) les 15 et 16 juillet 2012.