La moitié des cent membres de l'assemblée chargée de rédiger la nouvelle Constitution égyptienne sera constituée de parlementaires, ont décidé samedi les deux chambres du Parlement réunies au Caire. Les élus de l'Assemblée du peuple et de la Choura ont voté en ce sens par 427 voix sur 590. Ils doivent maintenant voter sur les critères de sélection des futurs membres de la Constituante et se réuniront de nouveau le 24 mars pour désigner les cinquante parlementaires qui en feront partie. La nouvelle Constitution doit définir l'équilibre des pouvoirs entre l'exécutif et le législatif, les parlementaires souhaitant réduire les prérogatives du chef de l'Etat. Dans la foulée d'élections législatives qui ont vu la large victoire des islamistes, il s'agira également de définir le rôle et la place de l'islam dans la société égyptienne, ainsi que l'avenir des militaires qui dirigent le pays depuis le renversement le 11 février 2011 du président Hosni Moubarak, resté au pouvoir pendant trente ans. Le parti Liberté et Justice (PLJ), émanation des Frères musulmans, contrôle près de la moitié des sièges à l'Assemblée du peuple et près de 60% à la Choura. Il a accepté que 50% - et non plus 60%, comme il le demandait au départ - des membres de la future Assemblée constituante soient choisis parmi des experts des questions juridiques et constitutionnelles ou des syndicalistes. Les élus libéraux, tout comme les islamistes salafistes du parti Al Nour, partisans d'une stricte application de la charia, la loi islamique, craignent que le PLJ n'impose ses vues lors de la rédaction de la nouvelle Constitution. Ils demandent aussi que les femmes, les jeunes et les chrétiens coptes soient équitablement représentés. La moitié des cent membres de l'assemblée chargée de rédiger la nouvelle Constitution égyptienne sera constituée de parlementaires, ont décidé samedi les deux chambres du Parlement réunies au Caire. Les élus de l'Assemblée du peuple et de la Choura ont voté en ce sens par 427 voix sur 590. Ils doivent maintenant voter sur les critères de sélection des futurs membres de la Constituante et se réuniront de nouveau le 24 mars pour désigner les cinquante parlementaires qui en feront partie. La nouvelle Constitution doit définir l'équilibre des pouvoirs entre l'exécutif et le législatif, les parlementaires souhaitant réduire les prérogatives du chef de l'Etat. Dans la foulée d'élections législatives qui ont vu la large victoire des islamistes, il s'agira également de définir le rôle et la place de l'islam dans la société égyptienne, ainsi que l'avenir des militaires qui dirigent le pays depuis le renversement le 11 février 2011 du président Hosni Moubarak, resté au pouvoir pendant trente ans. Le parti Liberté et Justice (PLJ), émanation des Frères musulmans, contrôle près de la moitié des sièges à l'Assemblée du peuple et près de 60% à la Choura. Il a accepté que 50% - et non plus 60%, comme il le demandait au départ - des membres de la future Assemblée constituante soient choisis parmi des experts des questions juridiques et constitutionnelles ou des syndicalistes. Les élus libéraux, tout comme les islamistes salafistes du parti Al Nour, partisans d'une stricte application de la charia, la loi islamique, craignent que le PLJ n'impose ses vues lors de la rédaction de la nouvelle Constitution. Ils demandent aussi que les femmes, les jeunes et les chrétiens coptes soient équitablement représentés.