La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, lance un nouveau pavé dans la mare. Dans une conférence de presse, tenue hier à Alger, Louisa Hanoune a affirmé que «les corps constitués ont reçu des consignes de vote en faveur d'un parti lors des élections législatives du 10 mai prochain». La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, lance un nouveau pavé dans la mare. Dans une conférence de presse, tenue hier à Alger, Louisa Hanoune a affirmé que «les corps constitués ont reçu des consignes de vote en faveur d'un parti lors des élections législatives du 10 mai prochain». Mme Hanoune n'a pas cité le nom du parti, mais elle a ironisé : «Ce n'est pas pour le PT». Pressée par les journalistes de divulguer le nom du parti qui bénéficiera des suffrages des éléments des corps constitués, elle révèle que «ce sont les partis de l'Alliance présidentielle, à savoir le FLN et le RND». La patronne du PT n'a pas voulu s'attarder sur la source de ces directives. Elle s'est contentée de dire que «ce sont des institutions de l'Etat», d'autant qu'elle trouve «étrange» le refus du ministère de l'Intérieur de la proposition de certains parti d'opter pour la liste unique et encore "plus étrange" le refus du même ministère de reproduire la photo du chef de parti sur les listes. Selon elle, la liste unique et la photo, auraient réduit les risques de fraude, qualifiant d' «absurde», la liste par numéro du fait que le foisonnement des partis en lice ne permet pas aux électeurs de choisir en toute connaissance de cause. Cependant, Louisa Hanoune ne désespère pas et compte sur le «génie» du peuple algérien pour sanctionner les partis qui sont responsables de la situation dans laquelle se trouve le pays. Cette accusation de la première responsable du PT vient après celle où elle a dénoncé des "personnalités politiques" de vouloir gonfler les listes électorales en y ajoutant des dizaines de milliers de militaires. Une accusation qui avait reçu une sèche réplique du Premier ministre, Ahmed Ouyahia qui a défendu l'institution militaire en déclarant que «l'armée n'est pas un corps de trafiquants, la République encore moins.» En fait, Louisa Hanoune tient toujours à la Constituante. Et pour cause, elle assure que «les élections sont des processus qui peuvent se développer et changer» et souligne que le président de la République a changé d'avis sur plusieurs questions, notamment la langue amazighe. Pour elles, «ces élections peuvent évoluer vers une Assemblée constituante». Mme Louisa Hanoune sait que les partis politiques sont attendus sur leurs programmes, notamment l'orientation économique. Elle annonce la couleur pour ce qui est du programme que compte mettre en œuvre le PT. «Nous sommes pour corriger l'orientation économique. Nous sommes pour que l'Etat reprenne le contrôle sur l'économie et pour la planification», a-t-elle souligné, s'attaquant frontalement au FCE (ses 50 propositions), qu'elle accuse de tous les maux, de «défendre les intérêts étrangers» et d'être «une bourgeoisie compradore». En résumé, Louisa Hanoune souhaite le retour au « socialisme spécifique » des années 1970 et s'interroge sur le fait que «toutes les forces de la décomposition politique sont en train de se démultiplier». La patronne du PT s'alarme sur le développement de la situation aux frontières Sud du pays et se demande comment immuniser ces frontières de la poudrière. Elle s'alarme aussi que notre pays est «encerclé» au Sud par une situation instable en Libye et une guerre ethnique au Mali et estime que «ses craintes» d'ingérence étrangère dans la région étaient fondées. La patronne du PT n'a pas manqué d'adresser des flèches acérées à Amara Benyounès sur les craintes qu'il a exprimées sur l'arrivée des islamistes au pouvoir en Algérie. Elle accuse le leader du MPA de «n'avoir rien compris à rien» et se déclare contre l'exclusion de cette mouvement qui existe et rappelle le contrat (FLN, FFS, PT et le FIS dissous) de San Egidio en 1995. Enfin, la patronne assure que les listes du PT ont été élaborées sur la base de la parité (50% hommes et 50% femmes) sauf là où les candidats ou candidates ont rencontré des obstacles administratifs. Mme Hanoune n'a pas cité le nom du parti, mais elle a ironisé : «Ce n'est pas pour le PT». Pressée par les journalistes de divulguer le nom du parti qui bénéficiera des suffrages des éléments des corps constitués, elle révèle que «ce sont les partis de l'Alliance présidentielle, à savoir le FLN et le RND». La patronne du PT n'a pas voulu s'attarder sur la source de ces directives. Elle s'est contentée de dire que «ce sont des institutions de l'Etat», d'autant qu'elle trouve «étrange» le refus du ministère de l'Intérieur de la proposition de certains parti d'opter pour la liste unique et encore "plus étrange" le refus du même ministère de reproduire la photo du chef de parti sur les listes. Selon elle, la liste unique et la photo, auraient réduit les risques de fraude, qualifiant d' «absurde», la liste par numéro du fait que le foisonnement des partis en lice ne permet pas aux électeurs de choisir en toute connaissance de cause. Cependant, Louisa Hanoune ne désespère pas et compte sur le «génie» du peuple algérien pour sanctionner les partis qui sont responsables de la situation dans laquelle se trouve le pays. Cette accusation de la première responsable du PT vient après celle où elle a dénoncé des "personnalités politiques" de vouloir gonfler les listes électorales en y ajoutant des dizaines de milliers de militaires. Une accusation qui avait reçu une sèche réplique du Premier ministre, Ahmed Ouyahia qui a défendu l'institution militaire en déclarant que «l'armée n'est pas un corps de trafiquants, la République encore moins.» En fait, Louisa Hanoune tient toujours à la Constituante. Et pour cause, elle assure que «les élections sont des processus qui peuvent se développer et changer» et souligne que le président de la République a changé d'avis sur plusieurs questions, notamment la langue amazighe. Pour elles, «ces élections peuvent évoluer vers une Assemblée constituante». Mme Louisa Hanoune sait que les partis politiques sont attendus sur leurs programmes, notamment l'orientation économique. Elle annonce la couleur pour ce qui est du programme que compte mettre en œuvre le PT. «Nous sommes pour corriger l'orientation économique. Nous sommes pour que l'Etat reprenne le contrôle sur l'économie et pour la planification», a-t-elle souligné, s'attaquant frontalement au FCE (ses 50 propositions), qu'elle accuse de tous les maux, de «défendre les intérêts étrangers» et d'être «une bourgeoisie compradore». En résumé, Louisa Hanoune souhaite le retour au « socialisme spécifique » des années 1970 et s'interroge sur le fait que «toutes les forces de la décomposition politique sont en train de se démultiplier». La patronne du PT s'alarme sur le développement de la situation aux frontières Sud du pays et se demande comment immuniser ces frontières de la poudrière. Elle s'alarme aussi que notre pays est «encerclé» au Sud par une situation instable en Libye et une guerre ethnique au Mali et estime que «ses craintes» d'ingérence étrangère dans la région étaient fondées. La patronne du PT n'a pas manqué d'adresser des flèches acérées à Amara Benyounès sur les craintes qu'il a exprimées sur l'arrivée des islamistes au pouvoir en Algérie. Elle accuse le leader du MPA de «n'avoir rien compris à rien» et se déclare contre l'exclusion de cette mouvement qui existe et rappelle le contrat (FLN, FFS, PT et le FIS dissous) de San Egidio en 1995. Enfin, la patronne assure que les listes du PT ont été élaborées sur la base de la parité (50% hommes et 50% femmes) sauf là où les candidats ou candidates ont rencontré des obstacles administratifs.