Deux hauts responsables américains sont, depuis hier, à Alger pour une visite de travail. Une visite qui n'a pas été annoncée. Deux hauts responsables américains sont, depuis hier, à Alger pour une visite de travail. Une visite qui n'a pas été annoncée. Dès leur arrivée, le commandant des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), le général Carter F. Ham et le sous-secrétaire d'Etat adjoint chargé de l'Afrique, Johnnie Carson, ont eu des entretiens avec le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a annoncé une dépêche de l'APS. Selon l'agence de presse algérienne, au centre de ces discussions «la coopération bilatérale notamment en matière de lutte contre le terrorisme». La même source a ajouté que des questions liées à l'Afrique particulièrement la situation au mali, en Libye, en Somalie et au Soudan, ont été également à l'ordre du jour des entretiens qui se sont déroulés en présence des membres des deux délégations. Il ne fait aucun doute que les entretiens des deux délégations se sont focalisés sur la situation au Mali. Les Etats-Unis et l'Algérie ont exprimé la même préoccupation sur la rapide dégradation de la situation dans ce pays qui partage une frontière de près d'un millier de kilomètres avec l'Algérie. Les Etats-Unis se sont déclarés, mardi, «profondément préoccupés» par la situation au Mali et ont appelé les groupes rebelles armés à cesser les opérations militaires. «Les Etats-Unis appellent instamment tous les groupes rebelles armés dans le nord du Mali à cesser les opérations militaires», a déclaré à la presse la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland. «L'intégrité territoriale du Mali est en jeu», a-t-elle ajouté. « Nous appelons également les groupes rebelles armés à engager un dialogue avec les dirigeants civils à Bamako pour trouver une solution pacifique qui mène à des élections nationales», a dit la porte-parole. Washington soutient le rôle joué par la communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour résoudre la crise et appelle le capitaine Sanogo, chef de la junte qui a renversé le président Touré, et ses partisans à «libérer le Mali de leur emprise illégitime», a ajouté Mme Nuland. Mardi, le conseil de sécurité de l'Onu s'est contenté d'un accord de principe sur une déclaration sur le Mali. Ce texte devait être adopté hier. Cette réunion du conseil de sécurité est intervenue au lendemain du sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) tenu à Dakar et à l'issue duquel les participants ont décidé d'imposer des sanctions aux militaires qui ont pris le pouvoir au Mali ainsi que «la mise en place immédiate» de sa force militaire d'attente dans ce pays, théâtre d'une rébellion touaregue dans le nord. Il semble que les évènements s'accélèrent sur le terrain. Les chefs d'état-major ouest-africains, chargés de mettre en place une force militaire régionale pour faire face à la crise au Mali, se réuniront jeudi à Abidjan, a fait savoir la présidence ivoirienne. Rappelons que la Cédéao a mis en état d'alerte sa force de quelque 2. 000 hommes. Elle a également décrété un embargo total contre la junte au pouvoir à Bamako, en vue d'obtenir le retour à l'ordre constitutionnel après le putsch du 22 mars contre le président Amadou Toumani Touré. Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), lui aussi, a adopté mardi des sanctions contre les membres de la junte qui a pris le pouvoir le 22 mars dernier au Mali et contre les groupes armés qui ont pris le contrôle du nord du pays, a annoncé l'UA. La commission de l'UA aura à établir la liste des individus concernés en coopération avec la commission de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui avait décidé lundi un embargo total sur le Mali, a précisé le commissaire de l'UA en charge de la paix et de la sécurité, Ramtane Lamamra, dans la capitale éthiopienne Addis Abeba. Dès leur arrivée, le commandant des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), le général Carter F. Ham et le sous-secrétaire d'Etat adjoint chargé de l'Afrique, Johnnie Carson, ont eu des entretiens avec le ministre délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a annoncé une dépêche de l'APS. Selon l'agence de presse algérienne, au centre de ces discussions «la coopération bilatérale notamment en matière de lutte contre le terrorisme». La même source a ajouté que des questions liées à l'Afrique particulièrement la situation au mali, en Libye, en Somalie et au Soudan, ont été également à l'ordre du jour des entretiens qui se sont déroulés en présence des membres des deux délégations. Il ne fait aucun doute que les entretiens des deux délégations se sont focalisés sur la situation au Mali. Les Etats-Unis et l'Algérie ont exprimé la même préoccupation sur la rapide dégradation de la situation dans ce pays qui partage une frontière de près d'un millier de kilomètres avec l'Algérie. Les Etats-Unis se sont déclarés, mardi, «profondément préoccupés» par la situation au Mali et ont appelé les groupes rebelles armés à cesser les opérations militaires. «Les Etats-Unis appellent instamment tous les groupes rebelles armés dans le nord du Mali à cesser les opérations militaires», a déclaré à la presse la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland. «L'intégrité territoriale du Mali est en jeu», a-t-elle ajouté. « Nous appelons également les groupes rebelles armés à engager un dialogue avec les dirigeants civils à Bamako pour trouver une solution pacifique qui mène à des élections nationales», a dit la porte-parole. Washington soutient le rôle joué par la communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour résoudre la crise et appelle le capitaine Sanogo, chef de la junte qui a renversé le président Touré, et ses partisans à «libérer le Mali de leur emprise illégitime», a ajouté Mme Nuland. Mardi, le conseil de sécurité de l'Onu s'est contenté d'un accord de principe sur une déclaration sur le Mali. Ce texte devait être adopté hier. Cette réunion du conseil de sécurité est intervenue au lendemain du sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) tenu à Dakar et à l'issue duquel les participants ont décidé d'imposer des sanctions aux militaires qui ont pris le pouvoir au Mali ainsi que «la mise en place immédiate» de sa force militaire d'attente dans ce pays, théâtre d'une rébellion touaregue dans le nord. Il semble que les évènements s'accélèrent sur le terrain. Les chefs d'état-major ouest-africains, chargés de mettre en place une force militaire régionale pour faire face à la crise au Mali, se réuniront jeudi à Abidjan, a fait savoir la présidence ivoirienne. Rappelons que la Cédéao a mis en état d'alerte sa force de quelque 2. 000 hommes. Elle a également décrété un embargo total contre la junte au pouvoir à Bamako, en vue d'obtenir le retour à l'ordre constitutionnel après le putsch du 22 mars contre le président Amadou Toumani Touré. Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA), lui aussi, a adopté mardi des sanctions contre les membres de la junte qui a pris le pouvoir le 22 mars dernier au Mali et contre les groupes armés qui ont pris le contrôle du nord du pays, a annoncé l'UA. La commission de l'UA aura à établir la liste des individus concernés en coopération avec la commission de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui avait décidé lundi un embargo total sur le Mali, a précisé le commissaire de l'UA en charge de la paix et de la sécurité, Ramtane Lamamra, dans la capitale éthiopienne Addis Abeba.