Le ministre de la Justice par intérim, Ahmed Noui, aura du pain sur la planche. A peine installé à ce poste qu'il devra affronter les protestataires du Conseil national des fonctionnaires de la justice affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap). Ces derniers ont lancé un mouvement de grève de trois jours, depuis hier mardi. Le ministre de la Justice par intérim, Ahmed Noui, aura du pain sur la planche. A peine installé à ce poste qu'il devra affronter les protestataires du Conseil national des fonctionnaires de la justice affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap). Ces derniers ont lancé un mouvement de grève de trois jours, depuis hier mardi. Le taux de suivi de ce mouvement a été, au premier jour, de l'ordre de 93 % sur l'ensemble du territoire national, a indiqué M. Mourad Ghedia, président de cette organisation syndicale. «Nous avons appelé à cette grève car nous espérons pousser la tutelle au dialogue», a-t-il dit, avant de poursuivre que si aucune réaction n'émane des autorités concernées, «le bureau national décidera des autres mesures à prendre pour faire valoir nos revendications». La décision d'aller vers la grève a été prise au lendemain d'une manifestation tenue devant le siège du ministère de tutelle à Alger par des membres du bureau national dudit syndicat, indique-t-on dans un communiqué. Ce mouvement de protestation n'ayant pas donné gain de cause ni eu un écho auprès de la tutelle. "Devant l'absence de dialogue et de réponse de la part du ministère, nous informons de notre décision d'entamer la grève à partir de mardi pour une période de trois jours avec possibilité d'une escalade s'il persiste dans son attitude", précisent les grévistes dans leur communiqué. Selon ce syndicat, «l'objectif du mouvement demeure le règlement de la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires». Par la même occasion, il a mis en garde «contre tout dépassement à l'encontre des grévistes et se lave les mains quant à une éventuelle exploitation politique du mouvement». Le service minimum au niveau des tribunaux et autres institutions judiciaires est assuré. «Seul un service minimum sera assuré pour la délivrance des permis d'inhumer, de l'enregistrement des pourvois en cassation et appels», indique-t-on dans ce même communiqué. Un appel à un grand rassemblement pour le samedi 14 avril devant le ministère de la Justice, à Alger, a également été lancé. «Nous comptons tenir un rassemblement auprès du ministère de la Justice samedi 14 avril si rien n'est encore fait par la tutelle pour nous répondre», a indiqué M. Ghedia. Ce mouvement de grève mené par les greffiers et les corps communs adhérents à ce syndicat autonome n'a pas manqué de provoquer une paralysie au niveau des tribunaux et autres institutions judiciaires, a-t-on constaté à Alger. Le Syndicat national des fonctionnaires de l'administration de la justice fraîchement créé se dit défendre les droits socioprofessionnels de tous les fonctionnaires de l'administration de la justice Le taux de suivi de ce mouvement a été, au premier jour, de l'ordre de 93 % sur l'ensemble du territoire national, a indiqué M. Mourad Ghedia, président de cette organisation syndicale. «Nous avons appelé à cette grève car nous espérons pousser la tutelle au dialogue», a-t-il dit, avant de poursuivre que si aucune réaction n'émane des autorités concernées, «le bureau national décidera des autres mesures à prendre pour faire valoir nos revendications». La décision d'aller vers la grève a été prise au lendemain d'une manifestation tenue devant le siège du ministère de tutelle à Alger par des membres du bureau national dudit syndicat, indique-t-on dans un communiqué. Ce mouvement de protestation n'ayant pas donné gain de cause ni eu un écho auprès de la tutelle. "Devant l'absence de dialogue et de réponse de la part du ministère, nous informons de notre décision d'entamer la grève à partir de mardi pour une période de trois jours avec possibilité d'une escalade s'il persiste dans son attitude", précisent les grévistes dans leur communiqué. Selon ce syndicat, «l'objectif du mouvement demeure le règlement de la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires». Par la même occasion, il a mis en garde «contre tout dépassement à l'encontre des grévistes et se lave les mains quant à une éventuelle exploitation politique du mouvement». Le service minimum au niveau des tribunaux et autres institutions judiciaires est assuré. «Seul un service minimum sera assuré pour la délivrance des permis d'inhumer, de l'enregistrement des pourvois en cassation et appels», indique-t-on dans ce même communiqué. Un appel à un grand rassemblement pour le samedi 14 avril devant le ministère de la Justice, à Alger, a également été lancé. «Nous comptons tenir un rassemblement auprès du ministère de la Justice samedi 14 avril si rien n'est encore fait par la tutelle pour nous répondre», a indiqué M. Ghedia. Ce mouvement de grève mené par les greffiers et les corps communs adhérents à ce syndicat autonome n'a pas manqué de provoquer une paralysie au niveau des tribunaux et autres institutions judiciaires, a-t-on constaté à Alger. Le Syndicat national des fonctionnaires de l'administration de la justice fraîchement créé se dit défendre les droits socioprofessionnels de tous les fonctionnaires de l'administration de la justice