Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a affirmé que la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) éprouvait des difficultés pour exercer ses missions, tout en faisant état de rapports sur les violations des droits de l'homme des Sahraouis par les autorités marocaines. Le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, a affirmé que la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) éprouvait des difficultés pour exercer ses missions, tout en faisant état de rapports sur les violations des droits de l'homme des Sahraouis par les autorités marocaines. Ces observations ont été formulées par le chef de l'ONU dans son dernier rapport sur le Sahara occidental qu'il a soumis au Conseil de sécurité lequel devrait l'examiner le 17 avril en cours avant l'adoption d'une résolution. «J'ai présenté dans mon rapport une série de défis qui démontrent que la Minurso n'est ni dans la capacité d'exercer pleinement ses fonctions de surveillance de maintien de la paix et d'observation, ni ne dispose de toute l'autorité pour contrecarrer l'effritement" de son rôle, lit-on dans son document adressé à l'organe de décision de l'ONU. Pour rétablir la pleine autorité de la Minurso, M. Ki-moon a appelé le Conseil de sécurité à apporter son appui afin de soutenir cet instrument de maintien de la paix tel qu'il était prévu initialement pour la réalisation de "trois objectifs cruciaux". La Minurso, a-t-il ainsi précisé, doit être considérée comme "un instrument de stabilité dans le cas où l'impasse politique continue, un mécanisme de mise en œuvre d'un référendum d'autodétermination dans le cas où les pourparlers dirigés par mon Envoyé personnel sont couronnés de succès, et doit fournir au Secrétariat de l'ONU, au Conseil de sécurité et à la communauté internationale des informations indépendantes sur les conditions prévalant dans les territoires sahraouis". La Minurso doit être capable de fonctionner comme un "arbitre neutre", et ce, conformément aux normes et standards attendus des opérations de maintien de la paix, a-t-il soutenu. Rappelant que le but principal de la création de la Minurso était d'organiser et de superviser un référendum d'autodétermination du Sahara occidental, il a expliqué que le blocage du processus politique n'a pas permis à cet organe de mettre en œuvre ce référendum, se limitant de facto à la surveillance du cessez-le-feu. Ce qui a conduit, au fil du temps, à un "effritement de l'autorité de la Minurso, à un affaiblissement de ses fonctions et à sa déviation des normes de maintien de la paix", a observé le chef de l'ONU. Abordant les réunions informelles tenues, jusque-là, entre le Front Polisario et le Maroc sans qu'une avancée notable n'eut été enregistrée, M. Ki-moon a observé que ces rencontres confirment que "les deux parties continuent d'avoir la volonté politique de se rencontrer mais pas de s'engager dans les négociations de fond vers l'objectif énoncé dans les résolutions successives du Conseil de sécurité, à savoir une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". M. Ki-moon a également indiqué que lors des visites de son Envoyé personnel, M. Christopher Ross, dans les pays membres du "Groupe des Amis du Sahara occidental" (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Espagne), ce dernier a constamment souligné qu'il était vital pour les Nations Unies et la communauté internationale dans son ensemble d'avoir accès à des "informations fiables et indépendantes" sur la situation prévalant dans le Sahara occidental. Cela pourrait être réalisé grâce à des rapports plus exhaustifs de la Minurso et à des visites plus fréquentes au Sahara occidental par des diplomates, des journalistes et autres, a-t-il fait valoir. Ces observations ont été formulées par le chef de l'ONU dans son dernier rapport sur le Sahara occidental qu'il a soumis au Conseil de sécurité lequel devrait l'examiner le 17 avril en cours avant l'adoption d'une résolution. «J'ai présenté dans mon rapport une série de défis qui démontrent que la Minurso n'est ni dans la capacité d'exercer pleinement ses fonctions de surveillance de maintien de la paix et d'observation, ni ne dispose de toute l'autorité pour contrecarrer l'effritement" de son rôle, lit-on dans son document adressé à l'organe de décision de l'ONU. Pour rétablir la pleine autorité de la Minurso, M. Ki-moon a appelé le Conseil de sécurité à apporter son appui afin de soutenir cet instrument de maintien de la paix tel qu'il était prévu initialement pour la réalisation de "trois objectifs cruciaux". La Minurso, a-t-il ainsi précisé, doit être considérée comme "un instrument de stabilité dans le cas où l'impasse politique continue, un mécanisme de mise en œuvre d'un référendum d'autodétermination dans le cas où les pourparlers dirigés par mon Envoyé personnel sont couronnés de succès, et doit fournir au Secrétariat de l'ONU, au Conseil de sécurité et à la communauté internationale des informations indépendantes sur les conditions prévalant dans les territoires sahraouis". La Minurso doit être capable de fonctionner comme un "arbitre neutre", et ce, conformément aux normes et standards attendus des opérations de maintien de la paix, a-t-il soutenu. Rappelant que le but principal de la création de la Minurso était d'organiser et de superviser un référendum d'autodétermination du Sahara occidental, il a expliqué que le blocage du processus politique n'a pas permis à cet organe de mettre en œuvre ce référendum, se limitant de facto à la surveillance du cessez-le-feu. Ce qui a conduit, au fil du temps, à un "effritement de l'autorité de la Minurso, à un affaiblissement de ses fonctions et à sa déviation des normes de maintien de la paix", a observé le chef de l'ONU. Abordant les réunions informelles tenues, jusque-là, entre le Front Polisario et le Maroc sans qu'une avancée notable n'eut été enregistrée, M. Ki-moon a observé que ces rencontres confirment que "les deux parties continuent d'avoir la volonté politique de se rencontrer mais pas de s'engager dans les négociations de fond vers l'objectif énoncé dans les résolutions successives du Conseil de sécurité, à savoir une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental". M. Ki-moon a également indiqué que lors des visites de son Envoyé personnel, M. Christopher Ross, dans les pays membres du "Groupe des Amis du Sahara occidental" (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Espagne), ce dernier a constamment souligné qu'il était vital pour les Nations Unies et la communauté internationale dans son ensemble d'avoir accès à des "informations fiables et indépendantes" sur la situation prévalant dans le Sahara occidental. Cela pourrait être réalisé grâce à des rapports plus exhaustifs de la Minurso et à des visites plus fréquentes au Sahara occidental par des diplomates, des journalistes et autres, a-t-il fait valoir.