Des dizaines de milliers de Syriens ont manifesté, vendredi dernier, à travers le pays pour tester l'engagement du régime à respecter le plan de paix international, mais le cessez-le-feu déjà précaire a été de nouveau menacé par la mort de huit personnes dans des violences, une information rapportée par l'Agence française de presse.. Si les forces de sécurité ont tiré pour disperser des manifestations appelant à la chute du régime de Bachar al-Assad, le bilan depuis l'entrée en vigueur de la trêve jeudi matin est en nette rupture avec ces derniers mois, au cours desquels les morts se comptaient par dizaines chaque jour. A la faveur de l'accalmie, le Conseil de sécurité de l'Onu examine l'envoi d'observateurs pour surveiller l'application du plan de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe, Kofi Annan, en Syrie, où les troupes ont été maintenues en force dans les villes contrairement au plan. Mais la Russie, alliée de M. Assad, s'oppose au projet de résolution présenté par l'Occident, rendant difficile un vote vendredi. Le Conseil de sécurité espérait adopter rapidement une résolution envoyant jusqu'à 30 observateurs militaires dès la semaine prochaine en Syrie. Le plan Annan prévoit, outre la cessation des hostilités, le retrait de l'armée des villes, le "droit de manifester pacifiquement" et un dialogue entre l'opposition et le pouvoir. Les autorités ont, néanmoins, rappelé que toute manifestation devait être autorisée au préalable. Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a appelé à poursuivre la mobilisation pour obtenir la chute de M. Assad, dont la famille est au pouvoir depuis plus de 40 ans. Plusieurs courants de l'opposition refusent tout dialogue avec M. Assad, ce qui fait craindre aux analystes un blocage du plan Annan, soutenu par l'Onu. M. Annan a estimé que Damas n'avait techniquement pas respecté son plan mais que le cessez-le-feu était "une chance à saisir. L'émissaire international a, en outre, réclamé un "accès humanitaire" en Syrie, le général norvégien Robert Mood, chargé de préparer la mission des observateurs, ayant évoqué un besoin pressant d'"aide humanitaire massive" pour un million de Syriens qui manquent de nourriture, de couvertures et d'eau Des dizaines de milliers de Syriens ont manifesté, vendredi dernier, à travers le pays pour tester l'engagement du régime à respecter le plan de paix international, mais le cessez-le-feu déjà précaire a été de nouveau menacé par la mort de huit personnes dans des violences, une information rapportée par l'Agence française de presse.. Si les forces de sécurité ont tiré pour disperser des manifestations appelant à la chute du régime de Bachar al-Assad, le bilan depuis l'entrée en vigueur de la trêve jeudi matin est en nette rupture avec ces derniers mois, au cours desquels les morts se comptaient par dizaines chaque jour. A la faveur de l'accalmie, le Conseil de sécurité de l'Onu examine l'envoi d'observateurs pour surveiller l'application du plan de l'émissaire de l'Onu et de la Ligue arabe, Kofi Annan, en Syrie, où les troupes ont été maintenues en force dans les villes contrairement au plan. Mais la Russie, alliée de M. Assad, s'oppose au projet de résolution présenté par l'Occident, rendant difficile un vote vendredi. Le Conseil de sécurité espérait adopter rapidement une résolution envoyant jusqu'à 30 observateurs militaires dès la semaine prochaine en Syrie. Le plan Annan prévoit, outre la cessation des hostilités, le retrait de l'armée des villes, le "droit de manifester pacifiquement" et un dialogue entre l'opposition et le pouvoir. Les autorités ont, néanmoins, rappelé que toute manifestation devait être autorisée au préalable. Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a appelé à poursuivre la mobilisation pour obtenir la chute de M. Assad, dont la famille est au pouvoir depuis plus de 40 ans. Plusieurs courants de l'opposition refusent tout dialogue avec M. Assad, ce qui fait craindre aux analystes un blocage du plan Annan, soutenu par l'Onu. M. Annan a estimé que Damas n'avait techniquement pas respecté son plan mais que le cessez-le-feu était "une chance à saisir. L'émissaire international a, en outre, réclamé un "accès humanitaire" en Syrie, le général norvégien Robert Mood, chargé de préparer la mission des observateurs, ayant évoqué un besoin pressant d'"aide humanitaire massive" pour un million de Syriens qui manquent de nourriture, de couvertures et d'eau