Les forces syriennes ont tué six civils et bombardé la ville de Homs, à quelques heures d'un vote au Conseil de sécurité de l'Onu sur l'envoi d'observateurs pour surveiller le fragile cessez-le-feu. Les forces syriennes ont tué six civils et bombardé la ville de Homs, à quelques heures d'un vote au Conseil de sécurité de l'Onu sur l'envoi d'observateurs pour surveiller le fragile cessez-le-feu. Les 15 pays membres du Conseil de sécurité "sont pratiquement tombés d'accord" sur le projet de résolution, a déclaré la Russie, alliée du régime de Bachar al-Assad, après un bras de fer avec les Occidentaux. Le vote devrait intervenir à 15h GMT. Au 3e jour du cessez-le-feu instauré conformément au plan de l'émissaire international Kofi Annan, le régime et les opposants continuent de s'accuser de violer la trêve même si l'intensité des violences n'est pas comparable aux derniers mois où les victimes se comptaient chaque jour par dizaines. Dans l'incident le plus meurtrier depuis la trêve, les forces de sécurité ont tué quatre civils participant à des funérailles à Alep (Nord), deuxième ville du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les troupes ont, en outre, abattu un civil à Dmeir, dans la province de Damas, et bombardé plusieurs quartiers de Homs (centre) où un civil a péri, selon l'ONG. En outre, deux membres des forces de sécurité sont morts dans une attaque à Deraa (Sud). Contrairement aux mois précédents, les médias d'Etat rapportent depuis jeudi une grande partie des incidents signalés par les militants, les attribuant systématiquement à des "groupes terroristes armés" accusés de vouloir "saboter le plan Annan". De nouvelles manifestations ont, en outre, eu lieu dans plusieurs villes, au lendemain des rassemblements de milliers de manifestants déterminés à tester l'engagement du régime à respecter le plan Annan. Ces démonstrations étaient brutalement réprimées ces derniers mois. L'opposition a dit ne pas être rassurée quant à l'application du plan Annan, qui cherche à mettre fin à la répression depuis un an d'une révolte populaire qui s'est militarisée au fil des mois. Les violences ont fait plus de 10.000 morts depuis le 15 mars 2011, selon l'OSDH. Pour vérifier sur place ce qui se passe, le Conseil de sécurité se préparait à voter sur un projet de résolution prévoyant le déploiement dans les prochains jours d'une équipe avancée d'une trentaine d'observateurs non armés, en prélude à une mission complète comptant 250 hommes. Les Russes avaient contesté une clause du projet des Occidentaux exigeant des garanties du régime Assad sur la sécurité des observateurs, leur liberté de mouvement qui doit être "entière, sans entrave et immédiate" et la confidentialité de leurs déplacements. Les autorités syriennes imposent des restrictions draconiennes à la circulation dans le pays des médias étrangers qui ne peuvent vérifier indépendamment les informations. Les 15 pays membres du Conseil de sécurité "sont pratiquement tombés d'accord" sur le projet de résolution, a déclaré la Russie, alliée du régime de Bachar al-Assad, après un bras de fer avec les Occidentaux. Le vote devrait intervenir à 15h GMT. Au 3e jour du cessez-le-feu instauré conformément au plan de l'émissaire international Kofi Annan, le régime et les opposants continuent de s'accuser de violer la trêve même si l'intensité des violences n'est pas comparable aux derniers mois où les victimes se comptaient chaque jour par dizaines. Dans l'incident le plus meurtrier depuis la trêve, les forces de sécurité ont tué quatre civils participant à des funérailles à Alep (Nord), deuxième ville du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les troupes ont, en outre, abattu un civil à Dmeir, dans la province de Damas, et bombardé plusieurs quartiers de Homs (centre) où un civil a péri, selon l'ONG. En outre, deux membres des forces de sécurité sont morts dans une attaque à Deraa (Sud). Contrairement aux mois précédents, les médias d'Etat rapportent depuis jeudi une grande partie des incidents signalés par les militants, les attribuant systématiquement à des "groupes terroristes armés" accusés de vouloir "saboter le plan Annan". De nouvelles manifestations ont, en outre, eu lieu dans plusieurs villes, au lendemain des rassemblements de milliers de manifestants déterminés à tester l'engagement du régime à respecter le plan Annan. Ces démonstrations étaient brutalement réprimées ces derniers mois. L'opposition a dit ne pas être rassurée quant à l'application du plan Annan, qui cherche à mettre fin à la répression depuis un an d'une révolte populaire qui s'est militarisée au fil des mois. Les violences ont fait plus de 10.000 morts depuis le 15 mars 2011, selon l'OSDH. Pour vérifier sur place ce qui se passe, le Conseil de sécurité se préparait à voter sur un projet de résolution prévoyant le déploiement dans les prochains jours d'une équipe avancée d'une trentaine d'observateurs non armés, en prélude à une mission complète comptant 250 hommes. Les Russes avaient contesté une clause du projet des Occidentaux exigeant des garanties du régime Assad sur la sécurité des observateurs, leur liberté de mouvement qui doit être "entière, sans entrave et immédiate" et la confidentialité de leurs déplacements. Les autorités syriennes imposent des restrictions draconiennes à la circulation dans le pays des médias étrangers qui ne peuvent vérifier indépendamment les informations.