Le 10 mai prochain, jour des élections législatives, de nombreux Algériens seront perplexes devant le nombre de listes de candidats à la députation qui leurs seront proposées. Le 10 mai prochain, jour des élections législatives, de nombreux Algériens seront perplexes devant le nombre de listes de candidats à la députation qui leurs seront proposées. En tout et pour tout, ce sont 45 partis politiques et 183 listes indépendantes, soit un total de 2037 listes qui participeront à ces législatives. Le nombre de candidats est impressionnant, pléthorique. Ils sont en tout, candidats partisans et indépendants, pas moins de 25.800 pour briguer les 462 sièges de la future Assemblée. Un peu plus du double par rapport aux législatives de 2007 où le nombre de postulants n'était que de 12.700. Lequel de ces partis choisir pour mettre le bulletin dans l'urne. Les encartés au sein d'une formation politique et les militants ou sympathisants n'auront pas de souci à se faire. Il est naturel que leurs voix aillent vers le parti dans lequel ils adhèrent par conviction ou par tout autre «intérêt». Les consignes de vote sont claires. Les autres, tous les autres, ceux qu'on désigne par «la masse silencieuse», un réservoir de voix important qui risque de peser lourdement sur le résultat final, aura du mal à se retrouver devant le nombre pléthorique de sigles qui désignent «le Front», "Mouvement", "Rassemblement" et autres "Parti". La confusion entre les sigles n'est pas loin, même si les autorités, par un souci de dépasser cet écueil ont opté pour la photo du premier responsable du parti ou de la tête de liste du parti dans une circonscription donnée. Encore faut-il que les électeurs connaissent cette personne. Rien n'est moins sûr. Si certaines listes sont conduites par des personnalités qui occupent le devant la scène médiatique de par leur fonction, les autres, toutes les autres listes sont drivées par d'illustres inconnus sur la place ou tout a le moins, elle ne dépasse pas le cadre de la «grande famille» ou des connaissances. Le discours politique développé n'encourage pas les électeurs à se ruer vers les bureaux de vote le jour des élections. Ce qu'on distingue, c'est le manque d'honnêteté et de cohérence des leaders des formations politiques. Les discours décortique «le détail» et manque de rationalité, où on allèche l'électorat avec un programme souvent fantaisiste, aucun chiffre n'est fourni, ni les moyens qui sont appelés à être mis en œuvre, à mille lieux du «politiquement possible». Les gens ne sont pas dupes. Les gens attendent du concret, lassés par des promesses qui restent toujours sans lendemain. On oublie du côté des partis, quel que soit leur tendance qu'un programme de campagne électorale ou un projet de toute nature doit être présenté et expliqué aux citoyens avant de les appeler à voter massivement le jour du scrutin. C'est ce qu'on ne retrouve pas dans les discours des partis qui, pour certains certes, ont décliné leur programme électoral sur leur site électronique. Et là encore, combien sont-ils ces Algériens qui ont accès à cet outil de communication. Le citoyen n'est pas attiré par les meetings ou les sorties des partis politiques sur le terrain. Une indifférence qui inquiète autant les autorités que les partis. Il est peut-être faux d'attribuer les causes de cette indifférence au seul climat social qui préoccupe les citoyens. Il faudrait voir aussi du côté des orateurs qui, pour la majorité d'entre-eux n'ont pas du répondant ou n'osent pas aller au fond des choses. Il est pourtant prouvé par des expériences vécues dans un passé récent, qu'un verbe haut et de bonnes formules, mobilisent les foules. C‘est ce qui manque le plus à cette campagne électorale qui entre dans son huitième jour. Il reste aux leaders des partis, plus d'une dizaine, pour inverser la tendance qui penche vers un taux d'abstention qui pourrait entacher le crédibilité la nouvelle Assemblée nationale. En tout et pour tout, ce sont 45 partis politiques et 183 listes indépendantes, soit un total de 2037 listes qui participeront à ces législatives. Le nombre de candidats est impressionnant, pléthorique. Ils sont en tout, candidats partisans et indépendants, pas moins de 25.800 pour briguer les 462 sièges de la future Assemblée. Un peu plus du double par rapport aux législatives de 2007 où le nombre de postulants n'était que de 12.700. Lequel de ces partis choisir pour mettre le bulletin dans l'urne. Les encartés au sein d'une formation politique et les militants ou sympathisants n'auront pas de souci à se faire. Il est naturel que leurs voix aillent vers le parti dans lequel ils adhèrent par conviction ou par tout autre «intérêt». Les consignes de vote sont claires. Les autres, tous les autres, ceux qu'on désigne par «la masse silencieuse», un réservoir de voix important qui risque de peser lourdement sur le résultat final, aura du mal à se retrouver devant le nombre pléthorique de sigles qui désignent «le Front», "Mouvement", "Rassemblement" et autres "Parti". La confusion entre les sigles n'est pas loin, même si les autorités, par un souci de dépasser cet écueil ont opté pour la photo du premier responsable du parti ou de la tête de liste du parti dans une circonscription donnée. Encore faut-il que les électeurs connaissent cette personne. Rien n'est moins sûr. Si certaines listes sont conduites par des personnalités qui occupent le devant la scène médiatique de par leur fonction, les autres, toutes les autres listes sont drivées par d'illustres inconnus sur la place ou tout a le moins, elle ne dépasse pas le cadre de la «grande famille» ou des connaissances. Le discours politique développé n'encourage pas les électeurs à se ruer vers les bureaux de vote le jour des élections. Ce qu'on distingue, c'est le manque d'honnêteté et de cohérence des leaders des formations politiques. Les discours décortique «le détail» et manque de rationalité, où on allèche l'électorat avec un programme souvent fantaisiste, aucun chiffre n'est fourni, ni les moyens qui sont appelés à être mis en œuvre, à mille lieux du «politiquement possible». Les gens ne sont pas dupes. Les gens attendent du concret, lassés par des promesses qui restent toujours sans lendemain. On oublie du côté des partis, quel que soit leur tendance qu'un programme de campagne électorale ou un projet de toute nature doit être présenté et expliqué aux citoyens avant de les appeler à voter massivement le jour du scrutin. C'est ce qu'on ne retrouve pas dans les discours des partis qui, pour certains certes, ont décliné leur programme électoral sur leur site électronique. Et là encore, combien sont-ils ces Algériens qui ont accès à cet outil de communication. Le citoyen n'est pas attiré par les meetings ou les sorties des partis politiques sur le terrain. Une indifférence qui inquiète autant les autorités que les partis. Il est peut-être faux d'attribuer les causes de cette indifférence au seul climat social qui préoccupe les citoyens. Il faudrait voir aussi du côté des orateurs qui, pour la majorité d'entre-eux n'ont pas du répondant ou n'osent pas aller au fond des choses. Il est pourtant prouvé par des expériences vécues dans un passé récent, qu'un verbe haut et de bonnes formules, mobilisent les foules. C‘est ce qui manque le plus à cette campagne électorale qui entre dans son huitième jour. Il reste aux leaders des partis, plus d'une dizaine, pour inverser la tendance qui penche vers un taux d'abstention qui pourrait entacher le crédibilité la nouvelle Assemblée nationale.