La grève, qui secoue le secteur de l'Education, s'est poursuivie hier pour la deuxième journée consécutive. L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), initiatrice de ce mouvement de débrayage de deux jours, a fait montre de sa satisfaction quant à l'adhésion des travailleurs et des enseignants à cette action de protestation. La grève, qui secoue le secteur de l'Education, s'est poursuivie hier pour la deuxième journée consécutive. L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), initiatrice de ce mouvement de débrayage de deux jours, a fait montre de sa satisfaction quant à l'adhésion des travailleurs et des enseignants à cette action de protestation. Le syndicat n'a pas manqué, par voie de conséquence, de descendre en flammes le ministère de l'Education nationale qu'il a accusé de répandre de fausses informations en vue de «casser» la grève. Le département ministériel de Boubekeur Benbouzid avait, dès le mardi, soit au premier jour de cette grève, annoncé que le taux de suivi a été très faible et a même été de 0% dans pas moins de 26 wilayas dont, entres autres, Adrar, Laghouat, Oum El-Bouaghi, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Oran, Annaba, Guelma et Boumerdès. Pour l'Unpef, cela représente une contrevérité. Dans le communiqué rendu public hier, ce syndicat dément en soulignant que les photos des rassemblements dans ces 26 wilayas, où des centaines de travailleurs ont répondu présent à l'appel, sont la meilleure preuve de la réussite de la grève. L'Unpef dit être habituée à ces «sorties dans lesquelles la tutelle donne des taux de suivi qui ne reflètent pas, loin s'en faut, la réalité et ce, dans le but évident de casser la détermination de ceux qui revendiquent leurs droits». Il est vrai que les pourcentages donnés par le syndicat sont loin de correspondre à ceux du ministère. Ainsi à Batna le taux a été de 70%, de 67 % à Oran, de 80% à Ouargla, de 80% aussi à Tlemcen, de 75% à Mascara, de 68% à Alger, de 88% à Tizi-Ouzou. Les plus faibles taux ont été enregistrés dans les wilayas d'El Bayadh, 05% et dans la wilaya de Béjaïa, 30% et c'est le même taux enregistré aussi à Tindouf, soit 30%. L'Unpef, qui met en avant l'adhésion de toutes les catégories de la famille de l'Education à la grève, dénonce aussi les contrevérités énoncées dans la correspondance du ministère datée du 19 avril et adressée aux directions de l'éducation des wilayas. Une correspondance à travers laquelle le ministère a fourni des statistiques relatives au nombre des personnels intégrés, mais que le syndicat trouve exagéré. Et c'est à propos de cette question que divergent le syndicat et le ministère. L'Unpef demande non seulement l'intégration de ces personnels, mais aussi leur classification dans des échelles précises. Leur nombre, selon le syndicat, avoisine les 80.000 personnes dans les deux cycles, le primaire et le moyen. L'Unpef a fait montre de sa satisfaction s'agissant de «la détermination des travailleurs du secteur d'aller jusqu'au bout de leur mouvement de protestation en poursuivant la grève à partir du 29 avril. Le ministère n'a qu'à prendre ses responsabilités et répondre favorablement aux revendications légitimes des travailleurs». Il faut noter que l'Unpef compte initier, à partir du dimanche 29 avril, une grève d'une semaine renouvelable. Autant dire qu'il s'agit d'une grève illimitée qui risque, fort bien, de perturber la dernière ligne droite de ce troisième trimestre qui sera marqué, notamment, par les examens du bac et du BEM. Le syndicat n'a pas manqué, par voie de conséquence, de descendre en flammes le ministère de l'Education nationale qu'il a accusé de répandre de fausses informations en vue de «casser» la grève. Le département ministériel de Boubekeur Benbouzid avait, dès le mardi, soit au premier jour de cette grève, annoncé que le taux de suivi a été très faible et a même été de 0% dans pas moins de 26 wilayas dont, entres autres, Adrar, Laghouat, Oum El-Bouaghi, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Oran, Annaba, Guelma et Boumerdès. Pour l'Unpef, cela représente une contrevérité. Dans le communiqué rendu public hier, ce syndicat dément en soulignant que les photos des rassemblements dans ces 26 wilayas, où des centaines de travailleurs ont répondu présent à l'appel, sont la meilleure preuve de la réussite de la grève. L'Unpef dit être habituée à ces «sorties dans lesquelles la tutelle donne des taux de suivi qui ne reflètent pas, loin s'en faut, la réalité et ce, dans le but évident de casser la détermination de ceux qui revendiquent leurs droits». Il est vrai que les pourcentages donnés par le syndicat sont loin de correspondre à ceux du ministère. Ainsi à Batna le taux a été de 70%, de 67 % à Oran, de 80% à Ouargla, de 80% aussi à Tlemcen, de 75% à Mascara, de 68% à Alger, de 88% à Tizi-Ouzou. Les plus faibles taux ont été enregistrés dans les wilayas d'El Bayadh, 05% et dans la wilaya de Béjaïa, 30% et c'est le même taux enregistré aussi à Tindouf, soit 30%. L'Unpef, qui met en avant l'adhésion de toutes les catégories de la famille de l'Education à la grève, dénonce aussi les contrevérités énoncées dans la correspondance du ministère datée du 19 avril et adressée aux directions de l'éducation des wilayas. Une correspondance à travers laquelle le ministère a fourni des statistiques relatives au nombre des personnels intégrés, mais que le syndicat trouve exagéré. Et c'est à propos de cette question que divergent le syndicat et le ministère. L'Unpef demande non seulement l'intégration de ces personnels, mais aussi leur classification dans des échelles précises. Leur nombre, selon le syndicat, avoisine les 80.000 personnes dans les deux cycles, le primaire et le moyen. L'Unpef a fait montre de sa satisfaction s'agissant de «la détermination des travailleurs du secteur d'aller jusqu'au bout de leur mouvement de protestation en poursuivant la grève à partir du 29 avril. Le ministère n'a qu'à prendre ses responsabilités et répondre favorablement aux revendications légitimes des travailleurs». Il faut noter que l'Unpef compte initier, à partir du dimanche 29 avril, une grève d'une semaine renouvelable. Autant dire qu'il s'agit d'une grève illimitée qui risque, fort bien, de perturber la dernière ligne droite de ce troisième trimestre qui sera marqué, notamment, par les examens du bac et du BEM.