Ils sont plusieurs, sinon la majorité, ces partis et candidats aux élections législatives du 10 mai prochain à subir le courroux des citoyens lors de cette campagne électorale. En effet, des leaders de formations politiques en course à la députation ont été chahutés dans certaines localités du territoire national. C'est le cas notamment des animateurs de l'Alliance de l'Algérie Verte, qui ont été sommés de quitter les lieux à Ksar El-Boukhari dans la wilaya de Médéa, mais aussi dans un quartier populaire dans la ville d'Annaba, où ils tentaient de faire campagne. Même le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, n'a pas été épargné par la fougue populaire. Ils sont plusieurs, sinon la majorité, ces partis et candidats aux élections législatives du 10 mai prochain à subir le courroux des citoyens lors de cette campagne électorale. En effet, des leaders de formations politiques en course à la députation ont été chahutés dans certaines localités du territoire national. C'est le cas notamment des animateurs de l'Alliance de l'Algérie Verte, qui ont été sommés de quitter les lieux à Ksar El-Boukhari dans la wilaya de Médéa, mais aussi dans un quartier populaire dans la ville d'Annaba, où ils tentaient de faire campagne. Même le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, n'a pas été épargné par la fougue populaire. Son meeting populaire organisé au centre-ville de Bouira a été perturbé par un groupe de jeunes qui l'ont sifflé et interrompu dans son discours. De son côté, Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs (PT) a dû écourter son meeting à Tizi-Ouzou, face à une assistance hostile à son discours. Les jeunes, insensibles aux déclarations électoralistes de Mme Hanoune, ont longuement hué les candidats du PT. Au tout début de la campagne, c'est le Front de libération nationale (FLN) d'Abdelaziz Belkhadem qui avait subi l'ire des citoyens dans une localité de la wilaya de Tiaret, où un convoi du vieux parti a été caillassé par des jeunes. Le Front des forces socialistes (FFS), qui a décidé de prendre part au scrutin du 10 mai après plusieurs années de boycott, a également laissé des plumes, de surcroît dans une localité de Kabylie réputée être un fief du plus vieux parti d'opposition. En effet, il a été empêché de tenir son meeting à Souk El-Tenine dans la wilaya de Béjaia, sachant que le candidat tête de liste de ce parti dans cette wilaya, Arezki Derguini en l'occurrence, est natif de la même région. Cela, sans dire tous les incidents qui ont émaillé certaines rencontres dans plusieurs localités du pays, où des bagarres et des escarmouches ont été signalées. Les partis nouvellement créés, eux, n'ont constitué aucune attraction pour les foules. Leurs meetings et autres sorties de proximité ont été un non-événement en ce sens que les citoyens se sont montrés éperdument indifférents à leurs discours de campagne. Synonyme d'un rejet s'il en est un, le comportement des citoyens envers les candidats des différents partis aux élections législatives est révélateur de la passivité criarde de la population dans une campagne qui peine à s'emballer. Une attitude qui fait craindre le pire sur le taux de participation au prochain scrutin, comme ce fut le cas lors des législatives de 2007. Pour certains observateurs, l'abstention a commencé d'ores et déjà, à travers ce désintérêt populaire inédit dans les annales et une démission davantage accentuée du peuple par rapport à la chose politique. Son meeting populaire organisé au centre-ville de Bouira a été perturbé par un groupe de jeunes qui l'ont sifflé et interrompu dans son discours. De son côté, Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs (PT) a dû écourter son meeting à Tizi-Ouzou, face à une assistance hostile à son discours. Les jeunes, insensibles aux déclarations électoralistes de Mme Hanoune, ont longuement hué les candidats du PT. Au tout début de la campagne, c'est le Front de libération nationale (FLN) d'Abdelaziz Belkhadem qui avait subi l'ire des citoyens dans une localité de la wilaya de Tiaret, où un convoi du vieux parti a été caillassé par des jeunes. Le Front des forces socialistes (FFS), qui a décidé de prendre part au scrutin du 10 mai après plusieurs années de boycott, a également laissé des plumes, de surcroît dans une localité de Kabylie réputée être un fief du plus vieux parti d'opposition. En effet, il a été empêché de tenir son meeting à Souk El-Tenine dans la wilaya de Béjaia, sachant que le candidat tête de liste de ce parti dans cette wilaya, Arezki Derguini en l'occurrence, est natif de la même région. Cela, sans dire tous les incidents qui ont émaillé certaines rencontres dans plusieurs localités du pays, où des bagarres et des escarmouches ont été signalées. Les partis nouvellement créés, eux, n'ont constitué aucune attraction pour les foules. Leurs meetings et autres sorties de proximité ont été un non-événement en ce sens que les citoyens se sont montrés éperdument indifférents à leurs discours de campagne. Synonyme d'un rejet s'il en est un, le comportement des citoyens envers les candidats des différents partis aux élections législatives est révélateur de la passivité criarde de la population dans une campagne qui peine à s'emballer. Une attitude qui fait craindre le pire sur le taux de participation au prochain scrutin, comme ce fut le cas lors des législatives de 2007. Pour certains observateurs, l'abstention a commencé d'ores et déjà, à travers ce désintérêt populaire inédit dans les annales et une démission davantage accentuée du peuple par rapport à la chose politique.