La campagne électorale, qui a été très terne les dix premiers jours, risque fort bien de connaître un autre visage lors des prochains jours. En effet, l'ensemble des partis vont jeter toutes leurs forces dans la bataille en vue de séduire le maximum d'électeurs. Les différents protagonistes ne vont sûrement pas se faire de cadeaux. Et certains sont d'ores et déjà passés à l'action, comme c'est le cas pour la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. La première responsable du PT n'a, en vérité, pas attendu longtemps pour ouvrir les hostilités. Dès les premiers jours de la campagne électorale entamée, pour rappel, le 15 de ce mois, Louisa Hanoune a commencé à s'attaquer à certains partis concurrents et cette manière de faire est allée crescendo puisqu'au fur et à mesure, elle a élargi son champ de tir. En plus des partis islamistes, qu'elle a d'emblée descendu en flammes, Louisa Hanoune a commencé aussi à s'en prendre, ces derniers jours, au FLN et au RND. Ces deux partis, qui constituent la composante principale du gouvernement et qui lui assurent avec, il est vrai, l'apport des députés du MSP la majorité absolue à l'Assemblée populaire nationale (APN), sont accusés par la dirigeante du PT d'être à l'origine de l'échec des réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. De Laghouat, où elle a animé un meeting mercredi dernier, Louisa Hanoune est revenue à la charge sur cette question d'échec des réformes politiques. La dirigeante du PT s'en est pris, et souvent avec virulence, à ces deux partis lorsque les projets de loi entrant dans le cadre des réformes politiques étaient en examen à l'APN. Les députés du PT ont bataillé durement, mais tous leurs amendements ont été rejetés par le bloc FLN, RND, auquel s'est joint le groupe des députés indépendants, après la «défection» des élus du MSP qui se sont rangés du côté de l'opposition alors que jusque-là ils étaient dans les rangs de cette alliance tripartite avec les partis d' Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem. Ces deux partis n'ont pas été les seuls à avoir subi les tirs croisés de la première responsable du PT. Les nouveaux partis, agréés après l'adoption de la nouvelle loi organique sur les partis politiques, ont, eux aussi, subi les foudres de Louisa Hanoune. Cette dernière les accuse de n'avoir pas de programme politique. Ces attaques en direction des partis concurrents avaient commencé, en vérité, avant le début de la campagne électorale, Cela a été notamment le cas pour les partis islamistes. Avec ces derniers Louisa Hanoune a eu plusieurs passes d'armes. Mais les attaques de Louisa Hanoune se sont exacerbées durant la campagne électorale. La secrétaire générale du PT n'hésite pas à accuser les partis de la mouvance islamiste d'être à la solde de pays étrangers, desquels ils auraient reçu des garanties. En effet, ces partis sont formellement accusés aussi d'être financés par des parties étrangères occultes. Ceci en plus du fait qu'ils n'ont aucun programme politique viable, notamment au plan économique. La campagne électorale, qui a été très terne les dix premiers jours, risque fort bien de connaître un autre visage lors des prochains jours. En effet, l'ensemble des partis vont jeter toutes leurs forces dans la bataille en vue de séduire le maximum d'électeurs. Les différents protagonistes ne vont sûrement pas se faire de cadeaux. Et certains sont d'ores et déjà passés à l'action, comme c'est le cas pour la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. La première responsable du PT n'a, en vérité, pas attendu longtemps pour ouvrir les hostilités. Dès les premiers jours de la campagne électorale entamée, pour rappel, le 15 de ce mois, Louisa Hanoune a commencé à s'attaquer à certains partis concurrents et cette manière de faire est allée crescendo puisqu'au fur et à mesure, elle a élargi son champ de tir. En plus des partis islamistes, qu'elle a d'emblée descendu en flammes, Louisa Hanoune a commencé aussi à s'en prendre, ces derniers jours, au FLN et au RND. Ces deux partis, qui constituent la composante principale du gouvernement et qui lui assurent avec, il est vrai, l'apport des députés du MSP la majorité absolue à l'Assemblée populaire nationale (APN), sont accusés par la dirigeante du PT d'être à l'origine de l'échec des réformes politiques initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. De Laghouat, où elle a animé un meeting mercredi dernier, Louisa Hanoune est revenue à la charge sur cette question d'échec des réformes politiques. La dirigeante du PT s'en est pris, et souvent avec virulence, à ces deux partis lorsque les projets de loi entrant dans le cadre des réformes politiques étaient en examen à l'APN. Les députés du PT ont bataillé durement, mais tous leurs amendements ont été rejetés par le bloc FLN, RND, auquel s'est joint le groupe des députés indépendants, après la «défection» des élus du MSP qui se sont rangés du côté de l'opposition alors que jusque-là ils étaient dans les rangs de cette alliance tripartite avec les partis d' Ahmed Ouyahia et de Abdelaziz Belkhadem. Ces deux partis n'ont pas été les seuls à avoir subi les tirs croisés de la première responsable du PT. Les nouveaux partis, agréés après l'adoption de la nouvelle loi organique sur les partis politiques, ont, eux aussi, subi les foudres de Louisa Hanoune. Cette dernière les accuse de n'avoir pas de programme politique. Ces attaques en direction des partis concurrents avaient commencé, en vérité, avant le début de la campagne électorale, Cela a été notamment le cas pour les partis islamistes. Avec ces derniers Louisa Hanoune a eu plusieurs passes d'armes. Mais les attaques de Louisa Hanoune se sont exacerbées durant la campagne électorale. La secrétaire générale du PT n'hésite pas à accuser les partis de la mouvance islamiste d'être à la solde de pays étrangers, desquels ils auraient reçu des garanties. En effet, ces partis sont formellement accusés aussi d'être financés par des parties étrangères occultes. Ceci en plus du fait qu'ils n'ont aucun programme politique viable, notamment au plan économique.