Quinze autres observateurs des Nations unies sont attendus d'ici lundi en Syrie et aucun effort n'est épargné pour permettre le déploiement le plus tôt possible de la mission de 300 hommes décidée par l'Onu, a déclaré vendredi à Genève le porte-parole de l'émissaire international Kofi Annan. Quinze observateurs de l'Onu se trouvent déjà en territoire syrien pour tenter de faire respecter par les forces gouvernementales et les insurgés le cessez-le-feu décrété il y a quinze jours mais constamment violé depuis lors. Mercredi, la France et ses alliés ont envisagé un recours à la force si la médiation de l'Onu venait à échouer en Syrie, où la répression depuis treize mois des manifestations antigouvernementales a fait plus de 9.000 morts, selon les Nations unies. Face à la poursuite de violences, la lenteur du déploiement des observateurs chargés de veiller au respect du cessez-le-feu irrite dans les rangs de l'opposition qui accuse l'Onu de "jouer avec les vies syriennes".La plupart des opposants ont accueilli avec un mélange de colère et de résignation l'annonce par le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'Onu, Hervé Ladsous, que le déploiement de 100 observateurs prendrait encore un mois. 22 morts, dont 16 civils dans les violences Les violences en Syrie ont fait jeudi 22 morts, dont 16 civils à travers le pays dans des combats dans la région d'Alep (nord), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ces violences interviennent en dépit de la présence dans le pays d'une quinzaine d'observateurs internationaux dépêchés par l'Onu pour surveiller le cessez-le-feu entré officiellement en vigueur le 12 avril mais depuis constamment violé. Les autorités syriennes, ont, pour leur part, accusé des "groupes terroristes armés" assimilés aux rebelles et opposants d'avoir commis "plus de 1.300 violations" de la trêve. La Ligue arabe va demander à l'Onu de protéger les civils La Ligue arabe a déclaré jeudi qu'elle allait demander à l'Onu de garantir la protection des populations civiles en Syrie, sans toutefois aller jusqu'à envisager le recours à la force. Dans une déclaration adoptée au cours d'une réunion ministérielle au Caire, l'organisation panarabe affirme qu'elle va demander au Conseil de sécurité de l'Onu de "protéger les civils immédiatement". Le texte final ne fait toutefois pas référence au chapitre 7 de la charte de l'Onu prévoyant le recours à la force, qui figurait dans un projet de déclaration. "La façon dont le gouvernement syrien traite le plan de l'envoyé de l'Onu et de la Ligue arabe (Kofi Annan) et la poursuite du recours à la violence et des meurtres perpétrés par ce gouvernement sont incompatibles avec la mission de l'envoyé et avec sa poursuite", estime la Ligue. Elle appelle "le Conseil de sécurité à une révision immédiate de l'ensemble de la situation si le gouvernement syrien continue à ne pas respecter ses engagements car il négocie et tue son peuple en même temps". La Ligue appelle également à une réunion de l'opposition syrienne le 16 mai au Caire. Quinze autres observateurs des Nations unies sont attendus d'ici lundi en Syrie et aucun effort n'est épargné pour permettre le déploiement le plus tôt possible de la mission de 300 hommes décidée par l'Onu, a déclaré vendredi à Genève le porte-parole de l'émissaire international Kofi Annan. Quinze observateurs de l'Onu se trouvent déjà en territoire syrien pour tenter de faire respecter par les forces gouvernementales et les insurgés le cessez-le-feu décrété il y a quinze jours mais constamment violé depuis lors. Mercredi, la France et ses alliés ont envisagé un recours à la force si la médiation de l'Onu venait à échouer en Syrie, où la répression depuis treize mois des manifestations antigouvernementales a fait plus de 9.000 morts, selon les Nations unies. Face à la poursuite de violences, la lenteur du déploiement des observateurs chargés de veiller au respect du cessez-le-feu irrite dans les rangs de l'opposition qui accuse l'Onu de "jouer avec les vies syriennes".La plupart des opposants ont accueilli avec un mélange de colère et de résignation l'annonce par le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix de l'Onu, Hervé Ladsous, que le déploiement de 100 observateurs prendrait encore un mois. 22 morts, dont 16 civils dans les violences Les violences en Syrie ont fait jeudi 22 morts, dont 16 civils à travers le pays dans des combats dans la région d'Alep (nord), selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ces violences interviennent en dépit de la présence dans le pays d'une quinzaine d'observateurs internationaux dépêchés par l'Onu pour surveiller le cessez-le-feu entré officiellement en vigueur le 12 avril mais depuis constamment violé. Les autorités syriennes, ont, pour leur part, accusé des "groupes terroristes armés" assimilés aux rebelles et opposants d'avoir commis "plus de 1.300 violations" de la trêve. La Ligue arabe va demander à l'Onu de protéger les civils La Ligue arabe a déclaré jeudi qu'elle allait demander à l'Onu de garantir la protection des populations civiles en Syrie, sans toutefois aller jusqu'à envisager le recours à la force. Dans une déclaration adoptée au cours d'une réunion ministérielle au Caire, l'organisation panarabe affirme qu'elle va demander au Conseil de sécurité de l'Onu de "protéger les civils immédiatement". Le texte final ne fait toutefois pas référence au chapitre 7 de la charte de l'Onu prévoyant le recours à la force, qui figurait dans un projet de déclaration. "La façon dont le gouvernement syrien traite le plan de l'envoyé de l'Onu et de la Ligue arabe (Kofi Annan) et la poursuite du recours à la violence et des meurtres perpétrés par ce gouvernement sont incompatibles avec la mission de l'envoyé et avec sa poursuite", estime la Ligue. Elle appelle "le Conseil de sécurité à une révision immédiate de l'ensemble de la situation si le gouvernement syrien continue à ne pas respecter ses engagements car il négocie et tue son peuple en même temps". La Ligue appelle également à une réunion de l'opposition syrienne le 16 mai au Caire.