Le café littéraire de Béjaïa lance un appel aux citoyens soucieux de la préservation du patrimoine algérien de s'élever contre la menace de démolition de la maison des Amrouche. Le café littéraire de Béjaïa lance un appel aux citoyens soucieux de la préservation du patrimoine algérien de s'élever contre la menace de démolition de la maison des Amrouche. A travers cette action, les animateurs culturels dénoncent cette nouvelle menace malheureusement bien réelle car «Les autorités locales, à leur tête le chef de daïra d'Ighil-Ali, s'emploient à faciliter l'obtention d'un permis de construire à son indu occupant, seul document administratif l'ayant empêché par le passé de recourir en toute légalité à la démolition de la demeure séculaire des Amrouche pour éventuellement la reconstruire en lui faisant toutefois disparaître toute trace de son authenticité historique et culturelle» affirme les organisateurs du café littéraire. Les protestataires affirment que cette nouvelle menace n'est pas fortuite, d'autant qu'«elle intervient au lendemain même du vernissage de la statue de Jean El-Mouhoub Amrouche, le 16 avril 2012 à Ighil-Ali. L'évènement eut lieu sans la présence des officiels qui ont auparavant exercé moult pressions et intimidations sur l'association Taos et Jean Amrouche d'Ighil-Ali, pour l'empêcher sournoisement que cet hommage historique et populaire lui soit dignement rendu.» Aujourd'hui, «les autorités locales, appuyées par le pouvoir central, se mobilisent toujours pour mettre en échec le projet de récupération de la maison des Amrouche dans le noble objectif de la transformer en musée dédié à l'œuvre universelle de Taos, Jean et leur mère Fatma Aït-Mansour, première écrivaine algérienne, auteure du célèbre Histoire de ma vie.» écrivent indignés les signataires du communiqué transmis à notre rédaction. Pour contrer cette menace les artistes locaux appelle le ministère de la Culture à procéder au classemnt de cette maison comme patrimoine national culturel dans le cadre de la loi numéro 98-04 du 15 juin 1998 dans laquelle il est stipulé dans son article 5 que «Les biens culturels immobiliers, propriété privée, peuvent être intégrés dans le domaine public de l'Etat par voie d'acquisition amiable, par voie d'expropriation pour cause d'utilité publique, par l'exercice du droit de préemption de l'Etat ou par acte de donation (…)». D'ailleurs l'article 10 de la même loi est encore plus explicite puisqu'il stipule que «Les biens culturels immobiliers qui, sans justifier un classement immédiat, présentent un intérêt du point de vue de l'histoire, de l'archéologie, des sciences, de l'ethnographie, de l'anthropologie, de l'art ou de la culture appelant une préservation, peuvent être inscrits sur l'inventaire supplémentaire (…)». Cette loi précise encore que cette inscription peut être «prononcée par arrêté du ministre chargé de la Culture, ou par arrêté du wali pour les biens culturels immobiliers ayant une valeur significative au niveau local …» Les artistes s'interrogent quant à la non application de cette loi alors «qu'il y a à peine trois mois de cela, quoique nul ne trouve à y redire, la maison natale du philosophe et écrivain français Albert Camus, située à Dréan (ex-Mondovie), a été sauvegardée et fera office de petit musée dédié à l'œuvre de ce dernier lors d'une cérémonie officielle à laquelle ont pris part l'ambassadeur de France en Algérie et…le wali d'El-Tarf (voir El Watan du mardi 31 janvier 2012). Autre exemple plus frappant encore. La chambre numéro 13 de l'hôtel de l'Etoile de Bejaïa (place ex-Gueydon), dans laquelle a résidé l'ancien président et écrivain portugais, Manuel Teixeira Gomes (1862-1941) pendant ses dix dernières années d'exil (1931-1941), est sauvegardée et jouit d'une protection très attentionnée. En 2006, «elle sera visitée en grandes pompes, insigne honneur pour l'homme politique disparu, par le président de la République portugaise de l'époque, Jorge Sampiao, accompagné… par l'ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui. Cette visite, très officielle, sera aussi marquée par l'inauguration de la place Teixeira Gomes où a été érigé le buste en bronze de ce dernier, doublée de la baptisation d'un collège à Ihaddaden du nom du même personnage politique», argumente les responsables du Café littéraire. Ainsi, le Café littéraire appelle à une force mobilisation des artistes pour préserver la mémoire de Taos, Jean et Fatma Aït-Mansour Amrouche «il revient à nos écrivains, poètes, artistes, acteurs culturels et militants associatifs d'être en première ligne dans la mobilisation citoyenne pour dire : OUI à la réhabilitation de l'héritage intellectuel et artistique des Amrouche ; NON à la démolition de la maison des Amrouche ; OUI à son classement comme patrimoine culturel national ». C'est ainsi que le café littéraire appelle à rejoindre massivement le rassemblement initié par l'association Taos et Jean Amrouche d'Ighil-Ali prévu pour le mercredi 2 mai 2012 à 10h devant le siège de wilaya de Béjaïa. A travers cette action, les animateurs culturels dénoncent cette nouvelle menace malheureusement bien réelle car «Les autorités locales, à leur tête le chef de daïra d'Ighil-Ali, s'emploient à faciliter l'obtention d'un permis de construire à son indu occupant, seul document administratif l'ayant empêché par le passé de recourir en toute légalité à la démolition de la demeure séculaire des Amrouche pour éventuellement la reconstruire en lui faisant toutefois disparaître toute trace de son authenticité historique et culturelle» affirme les organisateurs du café littéraire. Les protestataires affirment que cette nouvelle menace n'est pas fortuite, d'autant qu'«elle intervient au lendemain même du vernissage de la statue de Jean El-Mouhoub Amrouche, le 16 avril 2012 à Ighil-Ali. L'évènement eut lieu sans la présence des officiels qui ont auparavant exercé moult pressions et intimidations sur l'association Taos et Jean Amrouche d'Ighil-Ali, pour l'empêcher sournoisement que cet hommage historique et populaire lui soit dignement rendu.» Aujourd'hui, «les autorités locales, appuyées par le pouvoir central, se mobilisent toujours pour mettre en échec le projet de récupération de la maison des Amrouche dans le noble objectif de la transformer en musée dédié à l'œuvre universelle de Taos, Jean et leur mère Fatma Aït-Mansour, première écrivaine algérienne, auteure du célèbre Histoire de ma vie.» écrivent indignés les signataires du communiqué transmis à notre rédaction. Pour contrer cette menace les artistes locaux appelle le ministère de la Culture à procéder au classemnt de cette maison comme patrimoine national culturel dans le cadre de la loi numéro 98-04 du 15 juin 1998 dans laquelle il est stipulé dans son article 5 que «Les biens culturels immobiliers, propriété privée, peuvent être intégrés dans le domaine public de l'Etat par voie d'acquisition amiable, par voie d'expropriation pour cause d'utilité publique, par l'exercice du droit de préemption de l'Etat ou par acte de donation (…)». D'ailleurs l'article 10 de la même loi est encore plus explicite puisqu'il stipule que «Les biens culturels immobiliers qui, sans justifier un classement immédiat, présentent un intérêt du point de vue de l'histoire, de l'archéologie, des sciences, de l'ethnographie, de l'anthropologie, de l'art ou de la culture appelant une préservation, peuvent être inscrits sur l'inventaire supplémentaire (…)». Cette loi précise encore que cette inscription peut être «prononcée par arrêté du ministre chargé de la Culture, ou par arrêté du wali pour les biens culturels immobiliers ayant une valeur significative au niveau local …» Les artistes s'interrogent quant à la non application de cette loi alors «qu'il y a à peine trois mois de cela, quoique nul ne trouve à y redire, la maison natale du philosophe et écrivain français Albert Camus, située à Dréan (ex-Mondovie), a été sauvegardée et fera office de petit musée dédié à l'œuvre de ce dernier lors d'une cérémonie officielle à laquelle ont pris part l'ambassadeur de France en Algérie et…le wali d'El-Tarf (voir El Watan du mardi 31 janvier 2012). Autre exemple plus frappant encore. La chambre numéro 13 de l'hôtel de l'Etoile de Bejaïa (place ex-Gueydon), dans laquelle a résidé l'ancien président et écrivain portugais, Manuel Teixeira Gomes (1862-1941) pendant ses dix dernières années d'exil (1931-1941), est sauvegardée et jouit d'une protection très attentionnée. En 2006, «elle sera visitée en grandes pompes, insigne honneur pour l'homme politique disparu, par le président de la République portugaise de l'époque, Jorge Sampiao, accompagné… par l'ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui. Cette visite, très officielle, sera aussi marquée par l'inauguration de la place Teixeira Gomes où a été érigé le buste en bronze de ce dernier, doublée de la baptisation d'un collège à Ihaddaden du nom du même personnage politique», argumente les responsables du Café littéraire. Ainsi, le Café littéraire appelle à une force mobilisation des artistes pour préserver la mémoire de Taos, Jean et Fatma Aït-Mansour Amrouche «il revient à nos écrivains, poètes, artistes, acteurs culturels et militants associatifs d'être en première ligne dans la mobilisation citoyenne pour dire : OUI à la réhabilitation de l'héritage intellectuel et artistique des Amrouche ; NON à la démolition de la maison des Amrouche ; OUI à son classement comme patrimoine culturel national ». C'est ainsi que le café littéraire appelle à rejoindre massivement le rassemblement initié par l'association Taos et Jean Amrouche d'Ighil-Ali prévu pour le mercredi 2 mai 2012 à 10h devant le siège de wilaya de Béjaïa.