Après moult tractations des deux côtés et des négociations de longue durée, la première usine automobile en Algérie pourrait voir le jour dans quelques mois. Si tout se passe comme prévu, la sortie d'usine de la première voiture algérienne se fera vers la mi-2013. Le constructeur automobile français (Renault) pourrait signer début mai un accord dans ce sens, selon une source industrielle reprise par des médias français. Après moult tractations des deux côtés et des négociations de longue durée, la première usine automobile en Algérie pourrait voir le jour dans quelques mois. Si tout se passe comme prévu, la sortie d'usine de la première voiture algérienne se fera vers la mi-2013. Le constructeur automobile français (Renault) pourrait signer début mai un accord dans ce sens, selon une source industrielle reprise par des médias français. Un projet qui s'inscrit dans le cadre de l'internationalisation de la présence industrielle et des ventes du groupe au losange. «En Algérie, la signature d'un accord pourrait intervenir début mai», a déclaré la source sous couvert d'anonymat en raison, a-t-elle ajouté, du caractère sensible des négociations avec Alger. Une porte-parole de Renault, qui tient ce jour son assemblée générale annuelle, a refusé de faire un commentaire, indiquant simplement que les discussions sur ce projet étaient toujours en cours. Lors de l'inauguration de la nouvelle usine marocaine de Renault, le PDG du constructeur automobile, Carlos Ghosn, avait déclaré qu'il restait «extrêmement intéressé» par la construction d'une usine dans le pays voisin. «Renault est la première marque en Algérie, il n'est pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie une usine», avait-il dit. «Si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une Renault». Le site alimenterait d'abord le marché algérien, ce que ne peut pas faire le site de Tanger au Maroc en raison de plusieurs paramètres. En janvier, le ministre de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, avait déclaré avoir aussi des discussions avec Volkswagen en vue d'une implantation industrielle locale pour desservir l'Algérie et d'autres pays africains. Lors de la dernière visite de Jean-Pierre Raffarin à Alger, il a été affirmé que le dossier «avance bien». Le constructeur automobile «a redimensionné son projet et redéfini un certain nombre de caractéristiques», a expliqué l'ancien Premier ministre français. Les détails de l'investissement ne sont pas encore arrêtés, mais le principe retenu lors des discussions entre les deux parties est d'arriver à produire 75 000 véhicules particuliers par an pour trois ou quatre modèles, avait déclaré alors Benmeradi. Les discussions portent sur «la création dans une première étape d'une usine de montage, qui sera suivie dans une seconde étape par la fabrication de véhicules avec un taux d'intégration de l'industrie nationale de 40% étalée sur quatre ans». «Si les négociations aboutissent, l'usine sera implantée sur les sites de la SNVI», avait dit Benmeradi, indiquant que Renault s'est proposé de «livrer ses véhicules au marché algérien d'ici à 2012». Sur le plan international, la délocalisation du site Renault se fait à grande vitesse. Sur la Chine, Carlos Ghosn a confirmé au cours de l'assemblée générale la signature d'un accord avec le chinois Dongfeng pour créer un projet industriel qui sera soumis cette année aux autorités chinoises. La semaine dernière, des sources proches du dossier avaient fait état de la signature en mars d'un protocole d'accord en vue de fabriquer des Renault sur le sol chinois. «Nous sommes donc en ligne pour pouvoir produire en Chine dès la fin de l'année 2015 et partir à la conquête du marché chinois», a-t-il déclaré, précisant un calendrier qui allait jusqu'ici de 2014 à 2016. Comme tous les constructeurs automobiles, Renault compte sur l'international pour compenser la baisse actuelle du marché européen. Au premier trimestre, ses ventes ont baissé de 7,9% à 638.498 unités dans le monde, mais augmenté de 12,3% hors d'Europe. Un projet qui s'inscrit dans le cadre de l'internationalisation de la présence industrielle et des ventes du groupe au losange. «En Algérie, la signature d'un accord pourrait intervenir début mai», a déclaré la source sous couvert d'anonymat en raison, a-t-elle ajouté, du caractère sensible des négociations avec Alger. Une porte-parole de Renault, qui tient ce jour son assemblée générale annuelle, a refusé de faire un commentaire, indiquant simplement que les discussions sur ce projet étaient toujours en cours. Lors de l'inauguration de la nouvelle usine marocaine de Renault, le PDG du constructeur automobile, Carlos Ghosn, avait déclaré qu'il restait «extrêmement intéressé» par la construction d'une usine dans le pays voisin. «Renault est la première marque en Algérie, il n'est pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie une usine», avait-il dit. «Si le gouvernement algérien souhaite une usine en Algérie, nous préférons que ce soit une Renault». Le site alimenterait d'abord le marché algérien, ce que ne peut pas faire le site de Tanger au Maroc en raison de plusieurs paramètres. En janvier, le ministre de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, avait déclaré avoir aussi des discussions avec Volkswagen en vue d'une implantation industrielle locale pour desservir l'Algérie et d'autres pays africains. Lors de la dernière visite de Jean-Pierre Raffarin à Alger, il a été affirmé que le dossier «avance bien». Le constructeur automobile «a redimensionné son projet et redéfini un certain nombre de caractéristiques», a expliqué l'ancien Premier ministre français. Les détails de l'investissement ne sont pas encore arrêtés, mais le principe retenu lors des discussions entre les deux parties est d'arriver à produire 75 000 véhicules particuliers par an pour trois ou quatre modèles, avait déclaré alors Benmeradi. Les discussions portent sur «la création dans une première étape d'une usine de montage, qui sera suivie dans une seconde étape par la fabrication de véhicules avec un taux d'intégration de l'industrie nationale de 40% étalée sur quatre ans». «Si les négociations aboutissent, l'usine sera implantée sur les sites de la SNVI», avait dit Benmeradi, indiquant que Renault s'est proposé de «livrer ses véhicules au marché algérien d'ici à 2012». Sur le plan international, la délocalisation du site Renault se fait à grande vitesse. Sur la Chine, Carlos Ghosn a confirmé au cours de l'assemblée générale la signature d'un accord avec le chinois Dongfeng pour créer un projet industriel qui sera soumis cette année aux autorités chinoises. La semaine dernière, des sources proches du dossier avaient fait état de la signature en mars d'un protocole d'accord en vue de fabriquer des Renault sur le sol chinois. «Nous sommes donc en ligne pour pouvoir produire en Chine dès la fin de l'année 2015 et partir à la conquête du marché chinois», a-t-il déclaré, précisant un calendrier qui allait jusqu'ici de 2014 à 2016. Comme tous les constructeurs automobiles, Renault compte sur l'international pour compenser la baisse actuelle du marché européen. Au premier trimestre, ses ventes ont baissé de 7,9% à 638.498 unités dans le monde, mais augmenté de 12,3% hors d'Europe.