La varicelle est avant tout une maladie infantile, et il est important de rappeler que 95 % de la population à l'âge adulte est immunisée. Les femmes enceintes ne sont ,par conséquent, que rarement touchées. Heureusement, car au delà des complications pulmonaires pour la mère, cette maladie peut entraîner de graves séquelles chez le fœtus. Si vous avez déjà eu la varicelle, vous ne risquez rien. Dans le cas contraire, évitez de fréquenter les crèches et les petits malades. Ce qui n'est pas toujours évident puisque les enfants sont contagieux deux jours avant l'apparition des premiers boutons… Si malgré ces précautions, vous avez été en contact avec un enfant atteint de varicelle, contactez votre médecin. Il vous prescrira immédiatement une recherche d'anticorps. Cette simple prise de sang permettra de vérifier si vous êtes immunisée ou non. De nombreux adultes ne se souviennent pas d'avoir contracté la maladie dans leur enfance, alors qu'ils sont pourtant déjà protégés. La varicelle peut donner lieu à des complications extrêmement graves chez les adultes. Parmi elles, la pneumonie est la plus redoutée. Mettant la mère en danger, cette complication peut également entraîner un manque d'oxygène pour le foetus. Mais le risque principal pour votre enfant est la transmission materno-foetale du virus. Le début et la fin de grossesse sont les périodes les plus dangereuses. On distingue le risque de varicelle congénitale, contracté entre la 8e semaine et la 24e semaine d'aménorrhée, du risque de varicelle néonatale qui survient dans les trois semaines précédant l'accouchement. Entre ces deux périodes, cette maladie est anodine. Avant 24 semaines d'aménorrhée, le risque de contamination du foetus est estimé à 8 %, et dans 2 % des cas, cette contagion donne lieu à une varicelle congénitale également appelée varicelle foetale. Si les risques sont faibles, ils sont graves : malformations, anomalies cutanées (cicatrices), lésions neurologiques (microcéphalie, hydrocéphalie…), problèmes de développement musculaires ou squelettiques, lésions ophtalmiques ou encore retard de croissance intra-utérin. La varicelle néonatale est contractée par la mère dans les trois semaines précédent l'accouchement. On observe alors une transmission à l'enfant dans 25 et 50 % des cas. Plus la mère contracte la maladie tôt avant l'accouchement, moins les conséquences seront lourdes pour le bébé. Si la naissance survient moins de 5 jours après le début de l'éruption maternelle, le risque d'atteinte pulmonaire de l'enfant est très important. La varicelle est alors associée à un risque de mortalité de 20 à 30 %. C'est pourquoi les médecins redoutent l'accouchement durant cette phase aiguë et essayent de retarder le travail à l'aide de médicaments. Alors si vous envisagez de faire un enfant et que vous n'êtes pas immunisée, parlez à votre médecin. Il est peut être préférable de vous faire vacciner. Et une fois enceinte il sera trop tard pour y penser… Source doctissimo La varicelle est avant tout une maladie infantile, et il est important de rappeler que 95 % de la population à l'âge adulte est immunisée. Les femmes enceintes ne sont ,par conséquent, que rarement touchées. Heureusement, car au delà des complications pulmonaires pour la mère, cette maladie peut entraîner de graves séquelles chez le fœtus. Si vous avez déjà eu la varicelle, vous ne risquez rien. Dans le cas contraire, évitez de fréquenter les crèches et les petits malades. Ce qui n'est pas toujours évident puisque les enfants sont contagieux deux jours avant l'apparition des premiers boutons… Si malgré ces précautions, vous avez été en contact avec un enfant atteint de varicelle, contactez votre médecin. Il vous prescrira immédiatement une recherche d'anticorps. Cette simple prise de sang permettra de vérifier si vous êtes immunisée ou non. De nombreux adultes ne se souviennent pas d'avoir contracté la maladie dans leur enfance, alors qu'ils sont pourtant déjà protégés. La varicelle peut donner lieu à des complications extrêmement graves chez les adultes. Parmi elles, la pneumonie est la plus redoutée. Mettant la mère en danger, cette complication peut également entraîner un manque d'oxygène pour le foetus. Mais le risque principal pour votre enfant est la transmission materno-foetale du virus. Le début et la fin de grossesse sont les périodes les plus dangereuses. On distingue le risque de varicelle congénitale, contracté entre la 8e semaine et la 24e semaine d'aménorrhée, du risque de varicelle néonatale qui survient dans les trois semaines précédant l'accouchement. Entre ces deux périodes, cette maladie est anodine. Avant 24 semaines d'aménorrhée, le risque de contamination du foetus est estimé à 8 %, et dans 2 % des cas, cette contagion donne lieu à une varicelle congénitale également appelée varicelle foetale. Si les risques sont faibles, ils sont graves : malformations, anomalies cutanées (cicatrices), lésions neurologiques (microcéphalie, hydrocéphalie…), problèmes de développement musculaires ou squelettiques, lésions ophtalmiques ou encore retard de croissance intra-utérin. La varicelle néonatale est contractée par la mère dans les trois semaines précédent l'accouchement. On observe alors une transmission à l'enfant dans 25 et 50 % des cas. Plus la mère contracte la maladie tôt avant l'accouchement, moins les conséquences seront lourdes pour le bébé. Si la naissance survient moins de 5 jours après le début de l'éruption maternelle, le risque d'atteinte pulmonaire de l'enfant est très important. La varicelle est alors associée à un risque de mortalité de 20 à 30 %. C'est pourquoi les médecins redoutent l'accouchement durant cette phase aiguë et essayent de retarder le travail à l'aide de médicaments. Alors si vous envisagez de faire un enfant et que vous n'êtes pas immunisée, parlez à votre médecin. Il est peut être préférable de vous faire vacciner. Et une fois enceinte il sera trop tard pour y penser… Source doctissimo