Le bras de fer engagé entre le ministère de la Santé et le Syndicat national des praticiens de la santé publique continue. Le bras de fer engagé entre le ministère de la Santé et le Syndicat national des praticiens de la santé publique continue. Il apparaît que les portes du dialogue se sont fermées et les malades devront attendre encore que les deux parties se réunissent autour d'une table pour discuter sereinement des problèmes qui minent le secteur de la santé. Les médecins généralistes de la santé publique ont entamé, ce lundi 7 mai, une nouvelle grève de trois jours. «Le taux de suivi en ce premier jour de débrayage, est de 72 %», indique un communiqué du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), signé par son président, Liès Mérabet. Les praticiens de la santé publique répondent ainsi à un énième appel au débrayage lancé par leur syndicat. Pour rappel, les médecins généralistes ont observé une journée de grève le 30 avril dernier pour réclamer la prise en charge de leurs revendications, dont l'amendement du statut particulier, la revalorisation de la prime de garde et de l'indemnité de risque de contagion ainsi que l'accès au logement de fonction pour le personnel exerçant dans les régions éloignées et enclavées. Le président du SNPSP s'est réjoui du suivi du mot de grève. Le taux de suivi est estimé à 74% à Alger, 80% à Bouira, 48% à Boumerdès, 92% à Blida, 85% à Béjaïa. Dans les wilayas de l'Est, les taux varient entre 62% à Annaba et Constantine et 67% à Skikda. Dans le Sud, le débrayage a été plus ou moins suivi. Il a été de 92% à Tamanrasset, 52% à Ghardaïa et 60% à Ouargla. Dans les wilayas de l'Ouest, le SNPSP indique 68% de suivi à Relizane, 50% à Tlemcen, 32% à Aïn Témouchent et 44% à Oran. C'est au niveau des centres de santé de proximité que les conséquences de ce débrayage sont le plus ressenties. Les inbtérêts des malades n'ont pas été oubliés. Un service minimum aux urgences des centres hospitalo-universitaires a été assuré. Les praticiens affiliés à ce syndicat ont adhéré à l'appel du SNPSP en enfilant le brassard de gréviste. «Le syndicat revendique l'application de l'article 19 du décret portant statut particulier, accordant le droit à l'accès sous la condition de l'ancienneté au grade de principal», rappelle le SNPSP dans le communiqué diffusé à la veille du débrayage. Les praticiens de la santé sont tout aussi remontés contre les atteintes à l'activité syndicale. «Le ministre de la Santé est allé jusqu'à interdire aux responsables syndicaux l'accès au ministère .C'est du jamais vu, c'est une atteinte aux libertés syndicales», a soutenu récemment le docteur Merabet, qui rappelle aussi la dernière déclaration d' Ould Abbès, qui a clairement indiqué que le dialogue est rompu entre le ministère et les membres de l'intersyndicale qui ne sont plus, aux yeux du ministre, des partenaires sociaux. A rappeler que le SNPSP adhère à la plateforme de revendications commune brandie dans le cadre de l'Intersyndicale de la santé publique qui regroupe, en plus du SNPSP, le syndicat des spécialistes qui est à sa troisième semaine de grève, des psychologues et des professeurs du paramédical. Il apparaît que les portes du dialogue se sont fermées et les malades devront attendre encore que les deux parties se réunissent autour d'une table pour discuter sereinement des problèmes qui minent le secteur de la santé. Les médecins généralistes de la santé publique ont entamé, ce lundi 7 mai, une nouvelle grève de trois jours. «Le taux de suivi en ce premier jour de débrayage, est de 72 %», indique un communiqué du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), signé par son président, Liès Mérabet. Les praticiens de la santé publique répondent ainsi à un énième appel au débrayage lancé par leur syndicat. Pour rappel, les médecins généralistes ont observé une journée de grève le 30 avril dernier pour réclamer la prise en charge de leurs revendications, dont l'amendement du statut particulier, la revalorisation de la prime de garde et de l'indemnité de risque de contagion ainsi que l'accès au logement de fonction pour le personnel exerçant dans les régions éloignées et enclavées. Le président du SNPSP s'est réjoui du suivi du mot de grève. Le taux de suivi est estimé à 74% à Alger, 80% à Bouira, 48% à Boumerdès, 92% à Blida, 85% à Béjaïa. Dans les wilayas de l'Est, les taux varient entre 62% à Annaba et Constantine et 67% à Skikda. Dans le Sud, le débrayage a été plus ou moins suivi. Il a été de 92% à Tamanrasset, 52% à Ghardaïa et 60% à Ouargla. Dans les wilayas de l'Ouest, le SNPSP indique 68% de suivi à Relizane, 50% à Tlemcen, 32% à Aïn Témouchent et 44% à Oran. C'est au niveau des centres de santé de proximité que les conséquences de ce débrayage sont le plus ressenties. Les inbtérêts des malades n'ont pas été oubliés. Un service minimum aux urgences des centres hospitalo-universitaires a été assuré. Les praticiens affiliés à ce syndicat ont adhéré à l'appel du SNPSP en enfilant le brassard de gréviste. «Le syndicat revendique l'application de l'article 19 du décret portant statut particulier, accordant le droit à l'accès sous la condition de l'ancienneté au grade de principal», rappelle le SNPSP dans le communiqué diffusé à la veille du débrayage. Les praticiens de la santé sont tout aussi remontés contre les atteintes à l'activité syndicale. «Le ministre de la Santé est allé jusqu'à interdire aux responsables syndicaux l'accès au ministère .C'est du jamais vu, c'est une atteinte aux libertés syndicales», a soutenu récemment le docteur Merabet, qui rappelle aussi la dernière déclaration d' Ould Abbès, qui a clairement indiqué que le dialogue est rompu entre le ministère et les membres de l'intersyndicale qui ne sont plus, aux yeux du ministre, des partenaires sociaux. A rappeler que le SNPSP adhère à la plateforme de revendications commune brandie dans le cadre de l'Intersyndicale de la santé publique qui regroupe, en plus du SNPSP, le syndicat des spécialistes qui est à sa troisième semaine de grève, des psychologues et des professeurs du paramédical.