Animant, hier, une conférence de presse au siège de l'Union nationale des professeurs de l'enseignement et de la formation (UNPEF), à Alger, les représentants des grévistes ont salué la mobilisation des fonctionnaires qui ont massivement adhéré au mot d'ordre de grève. Animant, hier, une conférence de presse au siège de l'Union nationale des professeurs de l'enseignement et de la formation (UNPEF), à Alger, les représentants des grévistes ont salué la mobilisation des fonctionnaires qui ont massivement adhéré au mot d'ordre de grève. Les animateurs des syndicats autonomes de la Fonction publique estiment que leur mouvement de grève est une réussite totale . Selon Lyès Mérabet, porte-parole de la Coordination autonome de la Fonction publique, le taux de suivi oscille entre 85 et 90%, sur le territoire national. Animant, hier, une conférence de presse au siège de l'Union nationale des professeurs de l'enseignement et de la formation (UNPEF), à Alger, les représentants des grévistes ont salué la mobilisation des fonctionnaires qui ont massivement adhéré au mot d'ordre de grève. Ils ont notamment mis l'accent sur «les intimidations et pressions» exercées sur les fonctionnaires afin de les contraindre à surseoir à leur mouvement. C'est ainsi que les établissements hospitaliers et scolaires ont été destinataires, en date du 8 avril dernier, de notes ministérielles de leurs tutelles respectives, leur signifiant l'illégalité de ce débrayage. Ont assisté à cette conférence d'évaluation les porte-parole des praticiens de la santé publique (SNPSP), des praticiens spécialistes (SNPSSP), des enseignements du secondaire (SNAPEST), des psychologues (SNAPSY) et de l'UNPEF, qui ont tour à tour déploré «l'attitude des pouvoirs publics» qui, d'un côté, refusent d'amorcer un dialogue avec les syndicats autonomes et de l'autre, «s'attaquent aux grévistes lorsqu'ils observent un débrayage». A noter cependant, la «défection» des paramédicaux (SAP) et des enseignants du supérieur (CNES), qui n'ont pas rallié le mouvement de grève pour lequel ont appelé et la Coordination et l'Intersyndicale de la Fonction publique. Pour le Dr. Yousfi, président du SNPSSP, «le CNES aurait été satisfait du retrait de son statut particulier de la Fonction publique, suite à l'entrevue qu'il a eue récemment avec le ministère de tutelle». Toutefois, les leaders des syndicats autonomes sont plus que jamais résolus à poursuivre leur mouvement de protestation et sont même prêts à aller vers «l'extrême», à se fier aux propos du Dr. Mérabet. Ce dernier n'a pas écarté, en effet, de recourir à la rue, organiser des sit-in et des marches, si jamais la situation de blocage s'inscrirait dans la durée. «Le droit de grève est dangereusement remis en cause et la prestation intellectuelle n'est pas valorisée chez nous», s'est-il indigné, allant jusqu'à désapprouver les chiffres avancés par le Secrétaire général de l'UGTA concernant la nouvelle grille des salaires. Même constat et même résolution affichée par les autres syndicalistes qui s'accordent à «continuer le combat» jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Pour Mériane Méziane, «ni les intimidations ni les poursuites judiciaires et encore moins les ponctions sur salaires, ne sauraient arrêter le mouvement de grève», tout en se félicitant du formidable suivi de la grève dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Annaba, El-Bayadh, Tissemsilt et Tiaret. Les animateurs des syndicats autonomes de la Fonction publique estiment que leur mouvement de grève est une réussite totale . Selon Lyès Mérabet, porte-parole de la Coordination autonome de la Fonction publique, le taux de suivi oscille entre 85 et 90%, sur le territoire national. Animant, hier, une conférence de presse au siège de l'Union nationale des professeurs de l'enseignement et de la formation (UNPEF), à Alger, les représentants des grévistes ont salué la mobilisation des fonctionnaires qui ont massivement adhéré au mot d'ordre de grève. Ils ont notamment mis l'accent sur «les intimidations et pressions» exercées sur les fonctionnaires afin de les contraindre à surseoir à leur mouvement. C'est ainsi que les établissements hospitaliers et scolaires ont été destinataires, en date du 8 avril dernier, de notes ministérielles de leurs tutelles respectives, leur signifiant l'illégalité de ce débrayage. Ont assisté à cette conférence d'évaluation les porte-parole des praticiens de la santé publique (SNPSP), des praticiens spécialistes (SNPSSP), des enseignements du secondaire (SNAPEST), des psychologues (SNAPSY) et de l'UNPEF, qui ont tour à tour déploré «l'attitude des pouvoirs publics» qui, d'un côté, refusent d'amorcer un dialogue avec les syndicats autonomes et de l'autre, «s'attaquent aux grévistes lorsqu'ils observent un débrayage». A noter cependant, la «défection» des paramédicaux (SAP) et des enseignants du supérieur (CNES), qui n'ont pas rallié le mouvement de grève pour lequel ont appelé et la Coordination et l'Intersyndicale de la Fonction publique. Pour le Dr. Yousfi, président du SNPSSP, «le CNES aurait été satisfait du retrait de son statut particulier de la Fonction publique, suite à l'entrevue qu'il a eue récemment avec le ministère de tutelle». Toutefois, les leaders des syndicats autonomes sont plus que jamais résolus à poursuivre leur mouvement de protestation et sont même prêts à aller vers «l'extrême», à se fier aux propos du Dr. Mérabet. Ce dernier n'a pas écarté, en effet, de recourir à la rue, organiser des sit-in et des marches, si jamais la situation de blocage s'inscrirait dans la durée. «Le droit de grève est dangereusement remis en cause et la prestation intellectuelle n'est pas valorisée chez nous», s'est-il indigné, allant jusqu'à désapprouver les chiffres avancés par le Secrétaire général de l'UGTA concernant la nouvelle grille des salaires. Même constat et même résolution affichée par les autres syndicalistes qui s'accordent à «continuer le combat» jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Pour Mériane Méziane, «ni les intimidations ni les poursuites judiciaires et encore moins les ponctions sur salaires, ne sauraient arrêter le mouvement de grève», tout en se félicitant du formidable suivi de la grève dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Annaba, El-Bayadh, Tissemsilt et Tiaret.