8h, au centre de vote Abane-Ramdane du centre-ville de Chéraga (Alger), une école datant de l'ère coloniale et qui n'a pas perdu son cachet. Des classes aérées, une grande cour et aux alentours un petit jardin toujours bien entretenu. En cette journée printanière, il fait très bon en ce début de matinée, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes pour permettent aux citoyens d'accomplir leur devoir électoral. Tout est prêt à recevoir les électeurs. Les bureaux au nombre de quinze, le personnel est déjà sur place et les listes des candidats disposées sur les tables. L'urne transparente trône au beau milieu de la pièce. A côté, un élément est affecté pour surveiller que le bulletin est bien glissé dans l'urne. Le même dispositif est mis en place dans tous les bureaux. Les éléments de la Sûreté nationale sont aussi déjà en place. Ils surveillent discrètement les lieux et deux agents sont postés à l'entrée du centre de vote. Aux premiers instants, les bureaux ne connaissent pas une affluence assez remarquable. Les électeurs, peut-être, préfèrent vaquer à leurs occupations durant les premières heures de la matinée pour être libre l'après-midi pour accomplir leur devoir électoral. Deux heures plus tard, le même scénario. Peu de gens se sont donner la peine de se déplacer. Les bureaux de vote sont aussi vides. De temps en temps, un électeur se présente. Une pièce d'identité qu'il remet à l'agent de bureau qui vérifie sur le registre que la personne figure bien sur le fichier électoral. Voilà, le nom y figure bien. Il appose son empreinte avec son index gauche sur la case qui comporte son nom. Il trempe son doigt dans un petit pot rempli d'encre bleu. Il appose à l'endroit indiqué. Surprise, l'encre transperce la feuille et l'on retrouve sur la feuille suivante. Un vrai casse-tête pour le dépouillement des bulletins. Un problème. Si l'électeur de la page suivante vote, lors du dépouillement, il y aura deux empreintes. Il se pourrait, pour certains surveillants de la commission de surveillance d'un cas de fraude. Il est de même pour celui qui ne vote pas. Les coordonnées de la personne qui n'a pas voté ne sont pas portées sur le registre et l'empreinte attestant qu'il a voté est bien sur le registre. Cette anomalie a trouvé une solution quelques instants plus tard, après qu'une trentaine d'électeurs aient glissé le bulletin dans l'urne. Il suffisait de mettre une feuille sur la page suivante. L'encre est absorbée par la première page. Il fallait y penser. Il semble que tous les bureaux de vote ont connu cette anomalie. Les chefs de centre des uns ont trouvé l'astuce après quelques moments de flottement, les autres, bien plus tard. Et d'autres, ont laissé les choses telles qu'elles étaient. Lors du dépouillement, les personnes chargées de cette opération se débrouilleront. Sûrement que les débats seront houleux pour «régler» cette affaire. A midi, toujours aussi peu d'engouement des électeurs inscrit dans ce centre. Le taux est de dix (10)%. «Nous sommes dans la norme», nous affirme Mme Keddou, chef du centre. «Les gens ont tendance a accomplir leur devoir électoral l'après-midi», confie-t-elle en précisant que lors des précédentes consultations populaire, «les choses se sont déroulées de la même manière». 17h, le centre connaît une certaine animation. Les gens forment de petits groupes à l'intérieur de cette école datant de l'ère coloniale. Les «anciens» qui ont suivi leurs premières années évoquent des souvenirs vécus dans cet établissement scolaire et se remémorent certains «faits et gestes» des maîtresses et maîtres pour la plupart aujourd'hui bien âgés ou disparus. 18h, un brouhaha du côté du bureau du chef de centre. Les agents des bureaux se sont rués vers ce bureau. La raison : dans peu de temps, ils auront droit à leur indemnité. Chacun des agents a présenté sa «feuille» de présence. Le chef de centre les a persuadé de rejoindre leur place. Chaque élément sera payé à la clôture des bureaux. D'ailleurs, Mme Kaddou, le chef de centre a refusé de nous recevoir prétextant une somme d'argent dans son bureau. 18h30, l'heure de la clôture approche. On parle d'un taux de participation de 25%. Il est impossible de le vérifier auprès du chef de centre. Elle est trop occupée avec «l'agitation» des agents impatients de recevoir leur solde. Les dernières minutes du scrutin sont «animées». Un jeune électeur tout fier se présente en criant «Vive l'Algérie». Il est accueilli avec ferveur dans le centre. «Je vote et je voterai toujours», lance-t-il à ceux qui tentent de le taquiner. «Moi aussi, je voterai toujours si on me donne un logement» lui réplique un de ceux qui le poursuivaient pour l'en dissuader de voter. Il se trouve que la ferveur de voter de cet électeur tient au fait qu'il a bénéficié récemment d'un logement social. Ainsi, s'est déroulé cette journée «particulière» dans ce centre du centre-ville de Chéraga. Jusqu'à la clôture, il n'y a pas eu d'évènement majeur ou particulier à signaler tient à faire savoir le chef de centre, si ce n'est le peu d'engouement des jeunes pour le vote. Les «entre deux âges» ont constitué l'essentiel de l'électorat de ce centre. 8h, au centre de vote Abane-Ramdane du centre-ville de Chéraga (Alger), une école datant de l'ère coloniale et qui n'a pas perdu son cachet. Des classes aérées, une grande cour et aux alentours un petit jardin toujours bien entretenu. En cette journée printanière, il fait très bon en ce début de matinée, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes pour permettent aux citoyens d'accomplir leur devoir électoral. Tout est prêt à recevoir les électeurs. Les bureaux au nombre de quinze, le personnel est déjà sur place et les listes des candidats disposées sur les tables. L'urne transparente trône au beau milieu de la pièce. A côté, un élément est affecté pour surveiller que le bulletin est bien glissé dans l'urne. Le même dispositif est mis en place dans tous les bureaux. Les éléments de la Sûreté nationale sont aussi déjà en place. Ils surveillent discrètement les lieux et deux agents sont postés à l'entrée du centre de vote. Aux premiers instants, les bureaux ne connaissent pas une affluence assez remarquable. Les électeurs, peut-être, préfèrent vaquer à leurs occupations durant les premières heures de la matinée pour être libre l'après-midi pour accomplir leur devoir électoral. Deux heures plus tard, le même scénario. Peu de gens se sont donner la peine de se déplacer. Les bureaux de vote sont aussi vides. De temps en temps, un électeur se présente. Une pièce d'identité qu'il remet à l'agent de bureau qui vérifie sur le registre que la personne figure bien sur le fichier électoral. Voilà, le nom y figure bien. Il appose son empreinte avec son index gauche sur la case qui comporte son nom. Il trempe son doigt dans un petit pot rempli d'encre bleu. Il appose à l'endroit indiqué. Surprise, l'encre transperce la feuille et l'on retrouve sur la feuille suivante. Un vrai casse-tête pour le dépouillement des bulletins. Un problème. Si l'électeur de la page suivante vote, lors du dépouillement, il y aura deux empreintes. Il se pourrait, pour certains surveillants de la commission de surveillance d'un cas de fraude. Il est de même pour celui qui ne vote pas. Les coordonnées de la personne qui n'a pas voté ne sont pas portées sur le registre et l'empreinte attestant qu'il a voté est bien sur le registre. Cette anomalie a trouvé une solution quelques instants plus tard, après qu'une trentaine d'électeurs aient glissé le bulletin dans l'urne. Il suffisait de mettre une feuille sur la page suivante. L'encre est absorbée par la première page. Il fallait y penser. Il semble que tous les bureaux de vote ont connu cette anomalie. Les chefs de centre des uns ont trouvé l'astuce après quelques moments de flottement, les autres, bien plus tard. Et d'autres, ont laissé les choses telles qu'elles étaient. Lors du dépouillement, les personnes chargées de cette opération se débrouilleront. Sûrement que les débats seront houleux pour «régler» cette affaire. A midi, toujours aussi peu d'engouement des électeurs inscrit dans ce centre. Le taux est de dix (10)%. «Nous sommes dans la norme», nous affirme Mme Keddou, chef du centre. «Les gens ont tendance a accomplir leur devoir électoral l'après-midi», confie-t-elle en précisant que lors des précédentes consultations populaire, «les choses se sont déroulées de la même manière». 17h, le centre connaît une certaine animation. Les gens forment de petits groupes à l'intérieur de cette école datant de l'ère coloniale. Les «anciens» qui ont suivi leurs premières années évoquent des souvenirs vécus dans cet établissement scolaire et se remémorent certains «faits et gestes» des maîtresses et maîtres pour la plupart aujourd'hui bien âgés ou disparus. 18h, un brouhaha du côté du bureau du chef de centre. Les agents des bureaux se sont rués vers ce bureau. La raison : dans peu de temps, ils auront droit à leur indemnité. Chacun des agents a présenté sa «feuille» de présence. Le chef de centre les a persuadé de rejoindre leur place. Chaque élément sera payé à la clôture des bureaux. D'ailleurs, Mme Kaddou, le chef de centre a refusé de nous recevoir prétextant une somme d'argent dans son bureau. 18h30, l'heure de la clôture approche. On parle d'un taux de participation de 25%. Il est impossible de le vérifier auprès du chef de centre. Elle est trop occupée avec «l'agitation» des agents impatients de recevoir leur solde. Les dernières minutes du scrutin sont «animées». Un jeune électeur tout fier se présente en criant «Vive l'Algérie». Il est accueilli avec ferveur dans le centre. «Je vote et je voterai toujours», lance-t-il à ceux qui tentent de le taquiner. «Moi aussi, je voterai toujours si on me donne un logement» lui réplique un de ceux qui le poursuivaient pour l'en dissuader de voter. Il se trouve que la ferveur de voter de cet électeur tient au fait qu'il a bénéficié récemment d'un logement social. Ainsi, s'est déroulé cette journée «particulière» dans ce centre du centre-ville de Chéraga. Jusqu'à la clôture, il n'y a pas eu d'évènement majeur ou particulier à signaler tient à faire savoir le chef de centre, si ce n'est le peu d'engouement des jeunes pour le vote. Les «entre deux âges» ont constitué l'essentiel de l'électorat de ce centre.