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«C'est une question politique»
Mohamed Saïd (PJL) explique les résultats du FLN et du RND
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 05 - 2012

Les résultats des élections législatives obéissent à des considérations politiques». Le président du Parti de la justice et la liberté (PJL), Mohamed Saïd en est convaincu. "Il n'y a pas d'autre signification au résultat obtenu par le FLN et le RND", a-t-il affirmé, hier au cours d'une conférence qu'il a animée au siège de son parti à Alger. «Ce n'est pas un résultat d'un quelconque calcul politique, mais c'est une question politique», a-t-il encore souligné. Pour lui, "c'est là qu'on peut trouver le sens de ce résultat". Les arguments qu'il a présentés pour étayer sa thèse tiennent à certaines questions qu'il s'est posées et que de nombreux citoyens se sont posées eux-aussi. En tout état de cause, le président du Parti pour la liberté et la justice est très «déçu» par les résultats des élections législatives du 10 mai dernier. Déçu, parce que son parti n'a obtenu aucun siège dans la future Assemblée nationale ? Non, Mohamed Saïd est «révolté» par le fait que le parti FLN, classé premier, a raflé, dans une élection sans précédent depuis l'institutionnalisation du multipartisme, 220 sièges, alors que ses dirigeants minés par des querelles internes ont mené la campagne en rangs dispersés. Il est tout aussi "révolté" que "le parti politique classé 2ème (RND), obtient sept sièges supplémentaires que rien ne justifie dans son bilan. Son secrétaire général (Ahmed Ouyahia) a mené campagne contre le changement avec une assurance curieusement excessive". Pour le patron du PJL, « les résultats proclamés sont en-deçà des aspirations du peuple, à la réhabilitation des vertus de la morale, de la compétence dans la gestion de la chose publique». Le premier responsable est tout aussi déçu, et cette déception est partagée, selon lui, par une large majorité du peuple algérien, que «beaucoup ont cru que le 10 mai allait constituer un tournant dans notre vie nationale démocratique». Force est de constater, souligne l'orateur qu' «ils ont été une nouvelle fois déçus». Il estime que le pouvoir a agit par «tactique» pour éviter le printemps arabe. Selon lui, «il n'y avait pas la volonté politique pour le changement». Il explique ainsi que, "le champ politique que les réformes du 15 avril visent à recomposer par l'intégration de nouvelles compétences nationales a été reconduit". Pour lui, c'est le «statu quo». Aussi, il s'interroge «jusqu'à quelle limite, il est permis de ramer à contre courant pour maintenir le statu quo». Il exprime ses craintes sur l'avenir du pays, si les choses restent telles quelles au vu des mutations internationales.
Pessimistes, il souligne que "ces chiffres (les résultats), sont une menace pour le pays" et estime qu'il n'y a rien de pire que d'entendre les Algériens dire qu'
«il n' ya plus rien à faire devant ce fait accompli», et «ils s'éloigneront de plus en plus de la chose politique.» Les Algériens se disent de ce fait «non concernés par ce qui se passe au pays, leurs espoirs nés durant la campagne électorale ont été trahis». Pour autant, le PJL a-t-il l'intention de quitter la scène politique après son échec aux législatives ? Mohamed Said annonce la tenue d'une réunion du bureau national du parti pour le jeudi prochain et affirme que «toutes les éventualités seront sur la table».
Les résultats des élections législatives obéissent à des considérations politiques». Le président du Parti de la justice et la liberté (PJL), Mohamed Saïd en est convaincu. "Il n'y a pas d'autre signification au résultat obtenu par le FLN et le RND", a-t-il affirmé, hier au cours d'une conférence qu'il a animée au siège de son parti à Alger. «Ce n'est pas un résultat d'un quelconque calcul politique, mais c'est une question politique», a-t-il encore souligné. Pour lui, "c'est là qu'on peut trouver le sens de ce résultat". Les arguments qu'il a présentés pour étayer sa thèse tiennent à certaines questions qu'il s'est posées et que de nombreux citoyens se sont posées eux-aussi. En tout état de cause, le président du Parti pour la liberté et la justice est très «déçu» par les résultats des élections législatives du 10 mai dernier. Déçu, parce que son parti n'a obtenu aucun siège dans la future Assemblée nationale ? Non, Mohamed Saïd est «révolté» par le fait que le parti FLN, classé premier, a raflé, dans une élection sans précédent depuis l'institutionnalisation du multipartisme, 220 sièges, alors que ses dirigeants minés par des querelles internes ont mené la campagne en rangs dispersés. Il est tout aussi "révolté" que "le parti politique classé 2ème (RND), obtient sept sièges supplémentaires que rien ne justifie dans son bilan. Son secrétaire général (Ahmed Ouyahia) a mené campagne contre le changement avec une assurance curieusement excessive". Pour le patron du PJL, « les résultats proclamés sont en-deçà des aspirations du peuple, à la réhabilitation des vertus de la morale, de la compétence dans la gestion de la chose publique». Le premier responsable est tout aussi déçu, et cette déception est partagée, selon lui, par une large majorité du peuple algérien, que «beaucoup ont cru que le 10 mai allait constituer un tournant dans notre vie nationale démocratique». Force est de constater, souligne l'orateur qu' «ils ont été une nouvelle fois déçus». Il estime que le pouvoir a agit par «tactique» pour éviter le printemps arabe. Selon lui, «il n'y avait pas la volonté politique pour le changement». Il explique ainsi que, "le champ politique que les réformes du 15 avril visent à recomposer par l'intégration de nouvelles compétences nationales a été reconduit". Pour lui, c'est le «statu quo». Aussi, il s'interroge «jusqu'à quelle limite, il est permis de ramer à contre courant pour maintenir le statu quo». Il exprime ses craintes sur l'avenir du pays, si les choses restent telles quelles au vu des mutations internationales.
Pessimistes, il souligne que "ces chiffres (les résultats), sont une menace pour le pays" et estime qu'il n'y a rien de pire que d'entendre les Algériens dire qu'
«il n' ya plus rien à faire devant ce fait accompli», et «ils s'éloigneront de plus en plus de la chose politique.» Les Algériens se disent de ce fait «non concernés par ce qui se passe au pays, leurs espoirs nés durant la campagne électorale ont été trahis». Pour autant, le PJL a-t-il l'intention de quitter la scène politique après son échec aux législatives ? Mohamed Said annonce la tenue d'une réunion du bureau national du parti pour le jeudi prochain et affirme que «toutes les éventualités seront sur la table».


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