Les dirigeants des monarchies du Golfe ont examiné, lundi, un projet d'union qui pourrait regrouper dans un premier temps l'Arabie saoudite et Bahreïn. L'opposition chiite à Bahreïn s'inquiète. Que signifie ce projet union entre l'Arabie saoudite et Bahreïn? Les dirigeants des monarchies du Golfe ont examiné, lundi, un projet d'union qui pourrait regrouper dans un premier temps l'Arabie saoudite et Bahreïn. L'opposition chiite à Bahreïn s'inquiète. Que signifie ce projet union entre l'Arabie saoudite et Bahreïn? Les dirigeants des six monarchies du Golfe ont examiné, lundi, un projet d'union qui pourrait regrouper dans un premier temps l'Arabie saoudite et Bahreïn, dans le cadre d'un sommet consultatif du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Ryad. Les participants devaient officiellement discuter d'une étude sur "un passage de la phase de coopération à une phase d'union" entre les membres du CGC, qui réunit également les Emirats arabes unis, Oman, le Koweït et le Qatar.Pour le roi de Bahreïn, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, c'est "la réponse aux changements et aux défis que nous rencontrons aux plans régional et international". Mais à Bahreïn, l'idée d'une union saoudo-bahreïnie a suscité des remous. Cheikh Ali Salmane, le chef du Wifaq, principal groupe de l'opposition chiite, a exigé que le projet soit soumis par référendum à la population, majoritairement chiite. Le Forum des associations civiles du Golfe, un groupe libéral, a également réclamé un référendum et appelé Ryad et Manama à "reconsidérer cette initiative (...) inappropriée". Craintes des chiites Les chiites de Bahreïn s'étaient soulevés en février 2011, dans le sillage du Printemps arabe. Mais leur mouvement a été réprimé un mois plus tard par la dynastie sunnite, forte de l'appui des autres monarchies du Golfe, Arabie saoudite en tête, qui maintiennent depuis des troupes dans le royaume. L'annonce de cette union a également été condamnée par l'Iran voisin. Riyad a aussitôt réagi, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal, qui a averti Téhéran de ne pas s'immiscer dans les relations entre l'Arabie saoudite et Bahreïn Les dirigeants des six monarchies du Golfe ont examiné, lundi, un projet d'union qui pourrait regrouper dans un premier temps l'Arabie saoudite et Bahreïn, dans le cadre d'un sommet consultatif du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Ryad. Les participants devaient officiellement discuter d'une étude sur "un passage de la phase de coopération à une phase d'union" entre les membres du CGC, qui réunit également les Emirats arabes unis, Oman, le Koweït et le Qatar.Pour le roi de Bahreïn, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, c'est "la réponse aux changements et aux défis que nous rencontrons aux plans régional et international". Mais à Bahreïn, l'idée d'une union saoudo-bahreïnie a suscité des remous. Cheikh Ali Salmane, le chef du Wifaq, principal groupe de l'opposition chiite, a exigé que le projet soit soumis par référendum à la population, majoritairement chiite. Le Forum des associations civiles du Golfe, un groupe libéral, a également réclamé un référendum et appelé Ryad et Manama à "reconsidérer cette initiative (...) inappropriée". Craintes des chiites Les chiites de Bahreïn s'étaient soulevés en février 2011, dans le sillage du Printemps arabe. Mais leur mouvement a été réprimé un mois plus tard par la dynastie sunnite, forte de l'appui des autres monarchies du Golfe, Arabie saoudite en tête, qui maintiennent depuis des troupes dans le royaume. L'annonce de cette union a également été condamnée par l'Iran voisin. Riyad a aussitôt réagi, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal, qui a averti Téhéran de ne pas s'immiscer dans les relations entre l'Arabie saoudite et Bahreïn